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Plateforme ouverte du patrimoine

Église paroissiale Saint-Luc, Evang.

Désignation

Dénomination de l'édifice

Église paroissiale

Titre courant

Église paroissiale Saint-Luc, Evang.

Localisation

Localisation

Grand Est ; Moselle (57) ; Nitting

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Lorraine

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Lorquin

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

3e quart 19e siècle ; 2e quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1867 ; 1945

Auteur de l'édifice

Description historique

Le village de Nitting est dépeuplé au début du 16e siècle et son église détruite. De nouveaux habitants sont mentionnés en 1567. Le 5 juin 1680, Jean Niclos, prêtre du diocèse de Trèves est institué curé de Nitting, paroisse vacante depuis longtemps et possédant deux annexes, Abreschviller et Voyer. La visite canonique de 1714 (R. S. Bour, Metz, 1936) indique que l'église de Nitting est desservie par le curé de Hesse (comme aujourd'hui) , bien qu'elle soit paroisse en titre sous la double invocation de saint Jacques et de saint Christophe, le titulaire étant depuis la fin du 18e siècle, saint Luc. Il est également mentionné que des travaux de réparation ont eu lieu voici deux ans à l'instigation et aux frais de M. de Saintignon, patron du lieu (?). D'après le Reichsland, l'église actuelle a été construite en 1870, mais le portail porte la date de 1867. Elle a été érigée sur le projet de l'abbé J. Aubry (buste dans l'église). Lors de l'incendie du village en novembre 1944, le clocher, la tribune et les voûtes furent détruits. La restauration fut réalisée entre 1945 et 1954 à l'instigation de l'abbé Varoquin.

Description

Commentaire descriptif de l'édifice

Eglise de style néo-gothique en grès (pierre de taille) avec enduit (sauf le clocher-porche, à l'exception de ses faces latérales du second niveau) et chaînes d'angle, couvert en ardoise droite ; accès par un escalier à deux volées droites ; clocher-porche à deux niveaux : porte à double vantail, ébrasements à ressauts avec colonnes adossées à chapiteaux à feuilles d'acanthes et fleurs stylisées, linteau droit et coussinets, tympan en plein-cintre orné d'un haut-relief représentant l'Adoration des bergers, voussures plein-cintre, rose, l'ensemble étant en retrait par rapport à la façade et surmonté d'un arc en plein-cintre, deux trilobes aveugles ; clocher en retrait avec les baies jumelées et les abats-sons ; flèche octogonale à égout retroussé de plan carré. Nef à trois travées percées de baies en plein-cintre avec réseaux (quadrilobes) entre lesquelles s'insèrent des contreforts et à toit à longs pans ; voûtée d'ogives (voûtes quadripartites). Transept saillant percé de trois baies jumelées en plein-cintre et d'une rose sur le mur oriental, et avec toit à longs pans ; aux angles nord-est et sud-est du transept, culots (ou culs-de-lampe?) figurés en grès rose des Vosges, têtes féminine et masculine néo-médiévales (1867). Chevet à pans coupés (5) percé de baies en plein-cintre avec réseaux (quadrilobes) entre lesquelles s'insèrent des contreforts et à toit à croupe polygonale ; choeur voûté d'ogives (six quartiers) retombant sur de fines colonnettes engagées et surélevé de deux degrés. Deux annexes avec toit en appentis de part et d'autre du transept Nord (l'une étant peut-être la sacristie) ; jardin entourant le choeur avec une grotte de Lourdes.

Description de l'iconographie

Adoration des bergers

Protection et label

Référence aux objets conservés

PM57000938

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété d'une association cultuelle

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1971 ; 2002

Date de rédaction de la notice

2002

Typologie du dossier

Dossier individuel