POP

Plateforme ouverte du patrimoine

Chapelle Saint-Georges puis Saint-Luc dite Chapelle de Bassompierre

Désignation

Dénomination de l'édifice

Chapelle

Vocable - pour les édifices cultuels

Saint-Georges ; Saint-Luc

Appellation d'usage

Chapelle de Bassompierre

Titre courant

Chapelle Saint-Georges puis Saint-Luc dite Chapelle de Bassompierre

Localisation

Localisation

Grand Est ; Moselle (57) ; Boulange ; rue de la Chapelle

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Lorraine

Canton

Fontoy

Lieu-dit

Bassompierre

Adresse de l'édifice

Chapelle (rue de la)

Références cadastrales

1826 B 163 ; 2001 03 19

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

1er quart 13e siècle ; limite 15e siècle 16e siècle ; 18e siècle ; 3e quart 19e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

3e quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1764

Commentaires concernant la datation

Porte la date

Auteur de l'édifice

Description historique

La chapelle dite de Bassompierre dépendait de la paroisse de Tressange avant d'être réunie à celle de Boulange en 1803 ; elle servait de lieu de sépulture au seigneur local, marquis puis baron de Bassompierre (dont le château fut détruit en 1635) puis, à partir de la fin du 17e siècle, la famille d'Eltz d'Ottange à laquelle succède la famille d'Hunolstein. La chapelle est d'abord dédiée à saint Georges (visite canonique de 1570) puis à saint Luc. Une première construction, dont il reste le choeur, a lieu au début du 13e siècle. La nef est remaniée au début du 16e siècle (ou à la fin du 15e siècle) : en atteste la présence d'une base de pile engagée dans le mur latéral gauche (support probable d'une voûte ou d'un plafond). Dans le 3e quart du 18e siècle (1764 : date portée sur linteau de porte) le bâtiment subit un important remaniement : on construit une sacristie dans le prolongement du chevet ; la nef est entièrement reconstruite, en léger débord du côté sud par rapport à l'axe du choeur : la pente de la toiture est modifiée (traces de solins de l'ancienne toiture visibles sur le mur ouest du chœur) , le vaisseau unique est couvert d'un plafond en bois ; les baies latérales du chœur sont agrandies. Vers 1850 (date par source) , un campanile est élevé sur la façade antérieure, dans lequel on installe la cloche (étudiée dans la base Palissy IM57004527) qui se trouvait dans la tour du choeur ; c'est peut-être à cette date que la tour surmontant le choeur est en partie arasée et que la baie donnant vers la nef est murée. Vers 1950, les enduits extérieurs sont refaits.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; moellon ; enduit ; essentage d'ardoise

Matériaux de la couverture

Tuile mécanique ; ardoise

Typologie de plan

Plan allongé

Description de l'élévation intérieure

1 vaisseau

Typologie du couvrement

Voûte d'ogives

Typologie de couverture

Toit à deux pans ; toit en bâtière ; toit en pavillon

Commentaire descriptif de l'édifice

Edifice de plan allongé composé d'une nef à vaisseau unique, d'un choeur de plan carré et d'une sacristie située dans le prolongement du choeur. La nef n'est pas dans l'axe du choeur, mais déborde du côté sud. Un campanile de plan carré et couvert d'un toit en pavillon s'élève à l'ouest de la nef, on y accède par une trappe (percée dans le plafond de nef) et une échelle mobile ; il est entièrement recouvert d'un essentage en ardoise. Le choeur est surmonté d'une tour recouverte d'un toit en bâtière et ouverte sur le pignon est par une baie romane (dont l'épaisseur des montants a été doublé) , la baie opposée (visible dans le comble) est murée. La nef, surmontée d'un toit à deux longs pans et tuile mécanique, est couverte d'un plafond en bois, elle est ouverte de chaque côté par deux baies en plein cintre ornées d'une verrière géométrique récente (milieu 20e siècle). Le mur latéral nord conserve sous l'enduit actuel les traces d'une peinture brune à hauteur d'appui (faux lambris). Le choeur est voûté sur croisée d'ogives (moulurées selon un large tore à profil semi-circulaire) marquée par une clef circulaire ornée d'une rosace à huit feuilles ; les ogives reposent sur des colonnes d'angle dont les chapiteaux se composent d'un haut tailloir rectangulaire aux moulures épaisses (bandeau, canal, cavet, tore) et d'une corbeille sculptée de décor différent : fleurs à tiges pour le chapiteau nord-ouest, végétal à deux longues branches entre deux oiseaux pour le chapiteau nord-est, crochets d'angle et volute central pour les deux chapiteaux sud ; les colonnes reposent sans base sur des socles de pierre qui sont des vestiges de l'ancien niveau du choeur (plus hauts que le dallage actuel). Le choeur est éclairé par deux larges baies ouvertes (18e siècle) dans les murs sud et nord ; le mur sud est percé, de part et d'autre du maître-autel, de deux portes à linteau droit donnant accès à la sacristie. Quelques traces de peintures (rouge, ocre) non figuratives (faux-joints) sont visibles sous l'enduit des murs latéraux supportant l'arc diaphrame entre choeur et nef. Cet arc est en cintre brisé, l'arête vers la nef côté nord est chanfreinée et amortie par un petit crochet à volute. L'ensemble de l'édifce a conservé son ancien dallage en pierre.

Technique du décor des immeubles par nature

Peinture ; sculpture

Indexation iconographique normalisée

Rosace ; fleur ; ornement à forme végétale ; oiseau ; crochet ; volute

Description de l'iconographie

Décor des chapiteaux du choeur

Commentaires d'usage régional

Église grange

Protection et label

Référence aux objets conservés

IM57004503 ; IM57004512 ; IM57004533 ; IM57004514 ; IM57004502 ; IM57004513 ; IM57004509 ; IM57004518 ; IM57004517 ; IM57004505 ; IM57004515 ; IM57004507 ; IM57004501 ; IM57004499 ; IM57004510 ; IM57004504 ; IM57004506 ; IM57004511 ; IM57004516 ; IM57004508

Intérêt de l'édifice

À signaler

Eléments remarquables dans l'édifice

Choeur

Observations concernant la protection de l'édifice

Le choeur de l'église est caractéristique des édifices religieux édifiés en Lorraine au début du 13e siècle, qualifiés de premier art gothique.

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2009

Date de rédaction de la notice

2009

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Tronquart Martine ; Bouvet Mireille-Bénédicte ; Louis ; Simon Henri

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional de Lorraine - service régional de l'inventaire général Hôtel Ferraris - 29, rue du Haut Bourgeois 54000 Nancy - 03.83.32.90.63