Abbaye
De cisterciennes
Notre-Dame-du-Réconfort
Château de Réconfort
Édifice hospitalier
Abbaye de cisterciennes Notre-Dame-du-Réconfort, puis maison de convalescence
Bourgogne-Franche-Comté ; Nièvre (58) ; Saizy ; V.C. 8
Anciennement région de : Bourgogne
Tannay
Le Réconfort
V.C. 8
1986 D3 336 A 341.776
Isolé
Ruisseau de Fontenaille
Parc ; pont ; ferme
2e quart 13e siècle ; 2e quart 17e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle
L'abbaye, fondée en 1235 par Mahaut de Courtenay, comtesse de Nevers, reçut, en 1244, ses lettres de fondations ; celles-ci furent confirmées par le pape Innocent IV qui vint consacrer l'église en 1246. La salle capitulaire et la sacristie sont les seuls vestiges du 13e siècle. Il semble que les guerres de religion causèrent de grands dommages à cette abbaye jusque là si prospère, car dans les dernières années de l'administration de Jeanne VI de la Magdeleine de Ragny, abbesse de 1615 à 1633, le monastère était pour ainsi dire en ruine et abandonné. Angélique de Viesvres de Launay qui lui succéda en 1634, " ayant trouvé cette maison en ruine totale, la releva depuis les fondements, avec assistance des bienfaits de Monsieur de Launay son père ". La salle capitulaire aurait été comblée à cette époque. Au 18e siècle, le bâtiment des religieuses fut surélevé de deux étages et une glacière construite dans les bois. A la Révolution, le Réconfort fut vendu et l'on commença à le démolir pour en vendre les matériaux. En 1825, le baron Charles Dupin (1784-1873) acquit les restes et dépendances de l'ancienne abbaye, et après les avoir restaurés et aménagés, en fit sa résidence ; il bâtit les communs, la ferme, créa le parc, l'étang, l'allée d'entrée où il plaça la grille d'honneur du château de Brèves et termina la terrasse. Entre 1873 et 1898, son gendre, le comte Ferdinand du Hamelle de Breuil transforma les 3 salles voûtées de l'entresol de gauche en 6 caves et 6 pièces en dessus avec couloir voûté au milieu, " restaura dans le style Louis XIII " les 4 façades, éleva le porche de la chapelle et la porte d'honneur. De 1898 à 1949 son petit fils André termina la restauration des façades, refit tout l'intérieur, augmenta les communs, rétablit la salle capitulaire et en fit la chapelle actuelle.
Calcaire ; moellon ; enduit
Ardoise
Plan rectangulaire symétrique
2 étages carrés
Voûte en berceau ; voûte d'ogives ; voûte d'arêtes
Élévation à travées
Toit à longs pans ; toit en bâtière
Escalier dans-oeuvre ; escalier tournant à retours
La salle capitulaire, à deux vaisseaux, est couverte de six voûtes d'ogives reposant sur des culots et deux colonnes centrales ; l'ancienne sacristie voûtée en berceau communiquait avec l'église et le cloître. Elles sont inclusent dans la partie sud du rez-de-chaussée du bâtiment principal. Ce dernier, complètement remanié, comprend un corps central à un étage entre deux corps symétriques à deux étages. Un vestige de niche ou de lavabo avec arc brisé sur colonnettes (provenant de l'église disparue ?) a été remployé dans un pavillon du 19e siècle.
Sculpture
Ornement à forme végétale
Sujet : feuilles, support : chapiteaux, clefs de voûte.
Restauré
IM58002018 ; IM58002004 ; IM58002003 ; IM58002006 ; IM58002019 ; IM58002005 ; IM58002017 ; IM58001809
Propriété privée
1994
© Inventaire général
1997
Pierre Jugie ; Brigitte Fromaget
Dossier individuel
Conseil régional de Bourgogne - Service Patrimoine et Inventaire 17, bd de la Trémouille BP 23502 - 21035 Dijon cedex - 03.80.44.40.55