Usine métallurgique ; usine de produits chimiques
Forge de Demeurs ; Usine de produits chimiques Lambiotte
Scierie ; fonderie ; ensemble de fabrication de matériaux de construction
Usine métallurgique dite Forge de Demeurs, puis usine de produits chimiques Lambiotte, puis scierie, puis usine de transformation des métaux, actuellement entreprise de bâtiment et de travaux publics
Bourgogne-Franche-Comté ; Nièvre (58) ; Urzy ; rue de l'Usine
Anciennement région de : Bourgogne
Nièvre
Guérigny
Demeurs
Usine (rue de l')
1981 DA 48 à 54, 262, 167 à 170, 306 à 310
En écart
Nièvre (la)
Atelier de fabrication ; logement d'ouvriers ; barrage ; pont ; cheminée d'usine ; pièce de stockage du combustible ; bâtiment administratif d'entreprise
1er quart 16e siècle ; 3e quart 18e siècle ; 4e quart 19e siècle
1509 ; 1590
Daté par source
La forge de Demeurs créée en 1509, dans la commune d'Urzy, appartient à la fin du 16ème siècle à la famille Jacques Gascoing qui l'exploite jusqu'en 1752. Les ouvriers sont logés dans des bâtiments, nommés casernes, construits de l'autre côté de la rivière. Ces édifices servent de base au futur village de Demeurs. En 1752, le dernier Gascoing vend ses biens à Pierre Babaud de la Chaussade qui les intègre dans son empire métallurgique. La forge comportait des feux pour fabriquer le fer, deux martinets, une boutique de clouterie et de taillanderie, des magasins, des logements pour les ouvriers, des locaux d'aisances et des dépendances. Cet ensemble industriel est vendu au roi Louis XVI en 1788, puis confisqué par la Nation et utilisée par la Marine. Un ingénieur détaché, qui logeait sur place, était responsable de cette unité. En 1802, la production est de 150 tonnes de gros fers par an. En 1869, elle atteint 1 200 tonnes. La forge est aliénée du domaine de l'Etat en 1874. En 1890, les bâtiments sont achetés par les frères Lambiotte qui créent une usine de distillation du bois. Les installations sont revendues en 1939. Elles sont successivement occupées par une scierie, une fonderie de métaux cuivreux et un groupe de sociétés du bâtiment activité qui existe toujours. En 1869, la forge possède une chute d'eau de 2, 45m, 2 roues de marteau de 12 ch, 1 soufflerie de 8 chevaux, 1 machine à vapeur de 10 chevaux, 1 marteau pilon de 2 tonnes, 4 feux d'affinerie. Une centaine d'ouvriers travaillent en 1912 dans l'usine Lambiotte.
Calcaire ; moellon ; enduit ; métal ; pan de métal ; brique ;
Tuile plate ; tuile mécanique ; matériau synthétique en couverture ; tôle ondulée
1 étage carré
Élévation ordonnancée
Toit à deux pans ; appentis ; croupe ; toit en pavillon ; lanterneau
Énergie hydraulique ; énergie thermique
Le site a été fortement remanié tout au long de ses utilisations successives. Il reste toutefois l'ancienne halle à charbon de la forge composée d'une toiture à redents à deux pans et une partie du pignon Est qui donne sur le cours d'eau. Elles sont couvertes de tuiles plates et de matériaux synthétiques. Les autres bâtiments qui dépendaient de l'usine Lambiotte sont constitués de murs en briques renforcées par des pans de métal. Leur toiture est en tôle ondulée. La cheminée maintenant inutile a été arasée. A l'extérieur de l'usine, on trouve des logements déjà présents sur les cadastres de 1812. La caserne possède une forme en L. Sa toiture percée de plusieurs lucarnes a été rehaussée Sur le côté, il y a d'autres logements dont certains ont été reconvertis en école. A l'arrière, on trouve deux bâtiments administratifs couverts d'une toiture en pavillon. L'ensemble des bâtiments possède des murs en moellon enduit. Les toitures sont en tuile mécanique ou en matériau synthétique.
Établissement industriel désaffecté ; remanié
Propriété privée
2003
© Inventaire général ; © Conseil général de la Nièvre
2004
Dreyer Francis
Dossier individuel
Conseil régional de Bourgogne - Service Patrimoine et Inventaire 17, bd de la Trémouille BP 23502 - 21035 Dijon cedex - 03.80.44.40.55