Hôtel de voyageurs
Hôtel Regina, puisGrand-Hôtel, actuellementVilla Vaux-Martin
Grand-Hôtel et Villa Vaux-Martin, puis Hôtel Regina
Bourgogne-Franche-Comté ; Nièvre (58) ; Saint-Honoré-les-Bains ; Jean Mermoz (avenue)
Bourgogne-Franche-Comté
Jean Mermoz (avenue)
En village
Quartier thermal
IA58001202
3e quart 19e siècle
4e quart 19e siècle
1871 ; 1880
Daté par source ; daté par source ; daté par source ; daté par source
Attribution par source ; attribution par source
Rasse Charles Simon (commanditaire ; propriétaire) ; Walsdorff Pierre (propriétaire)
L'histoire de l'hôtel est indissociable de celle de la famille Rasse. Le docteur Charles Simon Rasse, médecin à Saulieu qui vit également à Dijon et Saint-Honoré-les-Bains, acquiert le terrain dès la fin des années 1860. L'hôtel lui-même est construit en 1871 (64 ouvertures) et agrandi en 1880 (102 ouvertures). Une grande salle à manger (17 ouvertures) est ajoutée en 1888. Le parc dispose également d'un café (1872) et d'un chalet-kiosque (1888). Le domaine comporte enfin un édifice abritant des ateliers et des logements pour les domestiques (1879). L'hôtel porte le nom de "Villa Vaux-Martin" à cette époque. L'ensemble est acquis par Louis Bayeux, négociant en vins à Rouen, autour de 1910. C'est finalement Pierre Walsdorff, fils du maître-d'hôtel de Saint-Honoré-les-Bains Hippolyte Louis Walsdorff, qui devient propriétaire de l'hôtel en 1919. Pierre Walsdorff possède également l'Hôtel Victoria à Cannes. Pour sa clientèle, il fait aménager des terrains de tennis avec buvette vers 1923. L'hôtel passe ensuite à la Société anonyme Hôtelière et Immobilière vers 1922. La salle à manger et le chalet-kiosque sont détruits vers 1933 et le café vers 1940. La Sécurité sociale (Caisse interdépartementale des Assistances sociales de Seine et Seine-et-Oise) acquiert l'hôtel pendant la Seconde Guerre mondiale. L'hôtel est finalement détruit, tout comme l'Hôtel Bellevue, pour laisser place au nouveau Centre thermal et de Rééducation respiratoire en 1961.
Moellon (?) ; enduit
Tuile mécanique
Plan rectangulaire régulier
Rez-de-chaussée ; 2 étages carrés ; étage de comble
Élévation à travées
L'hôtel et ses dépendances, détruits, sont connus par des cartes postales anciennes. Le bâtiment abritant les chambres était construit en bordure de parcelle ce qui explique sa disposition en oblique par rapport à la rue. Il comprenait un rez-de-chaussée, deux étages carrés et un étage de comble, et il était couvert d'un toit à longs pans en tuile. La façade était traitée avec une certaine économie de moyens. Seuls les balcons du premier étage surmontant les trois portes-fenêtres du rez-de-chaussée créaient une scansion dans la succession des neuf travées. Les angles du bâtiment étaient marqués par des chaînes de pierre harpées. Disposé perpendiculaire à ce bâtiment, un corps secondaire en rez-de-chaussée doté d'un auvent bordait un jardin d'agrément. On peut supposer qu'il s'agissait de la grande salle à manger de 1888. Il était couvert d'une succession de toits à longs pans transversaux barlongs en tuile. Les pignons non couverts étaient visibles en façade.
Baie rectangulaire
Détruit
Propriété privée
2019
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
2019
Dufoulon Fabien
Sous-dossier