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de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoinemaison 40 rue de L'Hâte dite Castel des Cèdres
maison 40 rue de L'Hâte dite Castel des Cèdres

Référence de la notice
IA58001220
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
12 juin 2024
Date de dernière modification de la notice
12 juin 2024
Rédacteur de la notice
Dufoulon Fabien
Mentions légales
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Désignation de l'édifice
Titre courant
maison 40 rue de L'Hâte dite Castel des Cèdres
Appellation d'usage
Villa du Ruisseau, actuellementCastel des Cèdres
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
maison
Précision sur la typologie de l'édifice
maison de villégiature
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Bourgogne-Franche-Comté ; Nièvre (58) ; Saint-Honoré-les-Bains ; Hâte (rue de l') 40
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Bourgogne-Franche-Comté
Adresse de l'édifice
Hâte (rue de l') 40
Références cadastrales
2019 AB 18
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
en village
Nom de l'édifice
quartier thermal
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Siècle de campagne secondaire de construction
3e quart 20e siècle (?)
Année(s) de(s) campagne(s) de construction
1893 ; 1903
Commentaire concernant la datation
daté par source ; daté par source ; daté par source ; daté par source
Commentaire concernant l'attribution de l'édifice
attribution par source
Personnalité liée à l'histoire de l'édifice
Breuillard Jean-François (commanditaire ; propriétaire)
Description historique
Le terrain est acquis par Jean-François Breuillard, docteur en médecine, à la même époque que les parcelles sur lesquelles il fait construire l'Hôtel du Parc (fin des années 1870). C'est toutefois seulement en 1893-1896 qu'il y fait construire une remise et une écurie, dont on peut penser qu'elles dépendent de ce dernier. Le forage d'un puits d'une largeur exceptionnelle de 2 m 30 et d'une profondeur de 14 m, dont l'eau doit alimenter l'écurie et un jardin potager, entraîne un conflit avec l'établissement thermal. Ce dernier craint en effet une baisse du débit des sources et demande au préfet la suspension des travaux, au motif qu'ils se situent à l'intérieur du périmètre de protection des eaux, en octobre 1893. L'ingénieur des mines Georges Friedel prouve finalement que le forage n'a aucun impact et donne raison à Breuillard. Ce premier édifice (remise et écurie) est sans doute incorporé dans la demeure qui est construite en 1903. Le corps de bâtiment fermant la cour au sud-ouest, avec sa porte cochère, pourrait en garder le souvenir. Jean-François Breuillard perd l'Hôtel du Parc à la suite de sa faillite en 1905. Sa villa passe rapidement à Jean Peytel, président du conseil d'administration du Crédit algérien qui réside principalement à Paris ; il en est propriétaire de 1909 à 1946. L'édifice devient ensuite un centre d'accueil et d'hébergement pour enfants pendant les vacances dans le troisième quart du 20e siècle. Il subit alors quelques transformations, comme la pose d'allèges devant deux baies au premier étage du corps de droite et surtout la construction d'une extension à l'arrière. L'édifice fait l'objet d'importants travaux au début du 21e siècle, comme la rénovation totale de la couverture (Thierry Marceau, couvreur à Moulins-Engilbert, 2003). Il abrite aujourd'hui un gîte (chambres, appartements et table d'hôtes) créé par les propriétaires actuels.
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
granite ; marbre ; andésite ; calcaire
Matériaux de la couverture
ardoise
Description de l'élévation intérieure
rez-de-chaussée ; 2 étages carrés ; étage en surcroît
Typologie de la couverture
toit à longs pans croupe polygonale ; toit conique croupe
Emplacement, forme et structure de l'escalier
escalier dans-oeuvre : escalier droit
Commentaire descriptif de l'édifice
La parcelle s'étend sur deux niveaux, séparés par un mur de soutènement. La demeure est composée de trois corps de bâtiments, d'une tour de plan circulaire sur l'angle et d'une tour de plan carré. Le corps sud-ouest est bâti en limite de parcelle. Les deux autres corps donnent en revanche sur les deux cours. À l'avant, une cour ouverte est séparée de la rue de L'Hâte par un simple muret ; la façade du castel est ainsi bien visible dans le paysage urbain, notamment depuis la rue des Caves. À l'arrière, une cour secondaire est située en contre-bas du mur de soutènement. L'édifice est principalement construit en granite du Morvan en partie extrait de la carrière de L'Hâte située à proximité, de marbre (au premier niveau de la tour) et d'andésite (aux deuxième et troisième niveaux de la tour). Les parties sculptées (chaînes, modillons, corniches et lucarnes) sont en calcaire. La variété des matériaux mis en œuvre révèle l'intérêt du propriétaire pour la géologie du Morvan, déjà perceptible à l'Hôtel du Parc. Elle donne à la façade une certaine polychromie, accentuée par l'utilisation de l'ardoise en couverture. Dans l'arrière-cour, des extensions ont été construites en béton et une passerelle (récente) permet d'accéder à la partie haute du terrain plantée de cèdres. La façade donne à la demeure une allure de château qui lui vaut son surnom ("castel"). Les deux tours, les formes extrêmement variées des baies (rectangulaires, couvertes d'arcs brisés, segmentaires, en plein-cintre ou en mitre, ou oculus) et certains éléments décoratifs (épi et crête de faîtage, chaînes, modillons, corniches et lucarnes) témoignent du goût du propriétaire pour l'architecture médiévale. La distribution actuelle n'est plus celle d'origine. On peut toutefois noter l'absence de mur de refend longitudinal et la présence de deux escaliers dans-œuvre. Le premier est un escalier droit, situé dans le corps sud-ouest à la jonction avec le corps central ; sa cage d'escalier est aujourd'hui l'entrée principale de l'édifice. Le second escalier est situé au nord. Dans certaines pièces, les planchers métalliques sont encore bien visibles. Ils sont composés de poutres, solives et entrevous en berceau segmentaire en brique.
Commentaire d'usage régional
baie rectangulaire ; baie avec arc segmentaire ; baie avec arc plein cintre ; oculus ; maison de notable ; maison en équerre
Date de l'enquête ou du récolement
2019
Statut juridique, intérêt, protection et label
Intérêt de l'édifice
à signaler
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété d'une personne privée
Références documentaires
Typologie du dossier
sous-dossier
Date de rédaction de la notice
2019
Mentions légales
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Voir aussi
URL vers le dossier complet de l'Inventaire

Référence de la notice
IA58001220
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
12 juin 2024
Date de dernière modification de la notice
12 juin 2024
Rédacteur de la notice
Dufoulon Fabien
Mentions légales
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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