Maison
Maison de villégiature
Villa Jeanne, actuellementVilla Les Bouvreuils
Maison 8 avenue de Rémilly dite Villa Jeanne ou Villa Les Bouvreuils
Bourgogne-Franche-Comté ; Nièvre (58) ; Saint-Honoré-les-Bains ; Rémilly (avenue de) 8
Bourgogne-Franche-Comté
Rémilly (avenue de) 8
2019 AM 31 ; 1832 A 771-772
En village
Parc ; bassin ; étang ; pergola ; tennis
Quartier thermal
IA58001202
4e quart 19e siècle
2e quart 20e siècle
1896
Daté par source ; daté par source ; daté par source
La villa est construite par Jeanne Boudet, rentière à Lyon, en 1896. De cette époque date également la serre dans le jardin. La demeure est appelée "Villa Jeanne" dans un Plan général de l’Établissement [thermal] et de ses annexes (non daté) et plus tard "Villa Les Bouvreuils" sur une carte postale des années 1920-1930. Après la Première Guerre mondiale, la propriété passe à la famille Chrétien, d'Autun. Louis-Eugène Lesage, à la tête de la Société anonyme Hôtelière et Immobilière qui possède l'établissement thermal et ses dépendances, acquiert la maison en 1923. Il y réside pendant la saison thermale ; sa résidence principale est établie à Paris, avenue de Friedland. La villa est alors agrandie. Contre le mur-pignon nord-est est bâtie une première extension dotée de sa propre entrée précédée d'un perron. La façade nord-ouest est profondément transformée par la création d'une seconde extension comprenant notamment une nouvelle cage d'escalier. Le parc est également l'objet d'importants travaux : création d'un bassin (supprimé) et d'un étang (conservé) alimentés en eau par un bassin situé près de l'étang Honoré, tout comme le parc thermal. Le chemin conduisant au garage est bordé d'une pergola. Un court de tennis est créé sur une terrasse aménagée devant la serre. La demeure est acquise par Louis Jean-Baptiste Levert, notaire à Beaune, en 1940. Elle est encore aujourd'hui la propriété de ses descendants.
Pierre ; moellon ; enduit
Ardoise
Plan rectangulaire régulier
Sous-sol ; rez-de-chaussée ; 1 étage carré ; étage en surcroît
Élévation à travées
Toit à longs pans pignon couvert
Escalier demi-hors-oeuvre
L'édifice, construit en moellon de pierre enduit, est couvert d'un toit à longs pans et pignons couverts en ardoise. La façade donnant sur l'avenue est surmontée d'une lucarne-pignon. Elle correspond à un type courant dans la villégiature de Saint-Honoré-les-Bains. Les angles et les encadrements des baies sont en pierre de taille.
Baie rectangulaire
Propriété d'une personne privée
2019
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
2019
Dufoulon Fabien
Sous-dossier avec sous-dossier