Ministère
de la Culture
POP | Plateforme ouverte du patrimoinemaison 6 avenue Jean Mermoz dite Villa La Serpolette
maison 6 avenue Jean Mermoz dite Villa La Serpolette

Référence de la notice
IA58001233
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
12 juin 2024
Date de dernière modification de la notice
12 juin 2024
Rédacteur de la notice
Dufoulon Fabien
Mentions légales
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Désignation de l'édifice
Titre courant
maison 6 avenue Jean Mermoz dite Villa La Serpolette
Appellation d'usage
Villa La Serpolette
Producteur
Inventaire
Dénomination de l'édifice
maison
Précision sur la typologie de l'édifice
maison de villégiature
Localisation au moment de la protection ou de l'étude
Localisation
Bourgogne-Franche-Comté ; Nièvre (58) ; Saint-Honoré-les-Bains ; Jean Mermoz (avenue) 6
Aire d'étude pour le domaine de l'Inventaire
Bourgogne-Franche-Comté
Adresse de l'édifice
Jean Mermoz (avenue) 6
Références cadastrales
2019 AD 87
Milieu d'implantation pour le domaine de l'Inventaire
en village
Nom de l'édifice
quartier thermal
Historique de l'édifice
Siècle de campagne principale de construction
Année(s) de(s) campagne(s) de construction
1892 ; 1899
Commentaire concernant la datation
daté par source ; daté par source ; daté par source
Auteur de l'édifice
Description historique
La famille Charleuf (veuve et enfants de Gilbert François Charleuf) fait construire une villa en 1892. Cette villa comprend alors treize ouvertures, ce qui permet de déduire qu'elle correspond à la partie centrale de l'édifice actuel. La famille possède déjà à cette époque deux autres villas situées dans l'actuelle avenue Jean Mermoz (n°8 et n°12). Dès 1894-1895, la demeure est acquise par Firmin Bazot, banquier à Moulins-Engilbert. C'est à lui que revient l'agrandissement de l'édifice, qui passe de treize à dix-huit ouvertures en 1899. Le nom de la villa est ancien, et pourrait faire référence au serpolet qui poussait sur le terrain. Quelques années plus tard, Bazot fait construire le Café du Ruisseau. Dans son testament du 9 octobre 1910, Bazot institue la commune de Saint-Honoré-les-Bains légataire universel de tous ses biens à condition expresse que celle-ci ne vende les immeubles. La commune doit en retour verser une rente viagère de 500 francs par mois à sa domestique, Eugènie Berthier, épouse de Joseph Paradis, pour bons et loyaux services. Le préfet autorise l'acceptation du legs, malgré les requêtes des héritiers naturels. La demeure est décrite dans l'inventaire après décès de la manière suivante : "une villa sise à Saint-Honoré-les-Bains (Nièvre) appelée Villa Serpolette comprenant une maison d'habitation, premier étage et grenier couvert en ardoises, pavillons de chaque côté de l'immeuble, et terrain attenant". Son prix est alors évalué à 9.000 francs. La villa est louée par la commune à la famille Moutet des années 1920 aux années 1960. Le docteur Herbet Scheuer vit ensuite dans la demeure, où il a également son cabinet. Divers cabinets s'y succèdent ensuite (infirmières, ostéopathe et dentiste). L'édifice est finalement vendu par la commune en 2017.
Description de l'édifice
Matériaux du gros-œuvre
granite ; moellon ; calcaire (?) ; moellon ; enduit
Matériaux de la couverture
ardoise
Typologie de plan
plan rectangulaire régulier
Description de l'élévation intérieure
rez-de-chaussée ; 1 étage carré ; étage en surcroît
Partie d'élévation extérieure
élévation à travées
Typologie de la couverture
toit à longs pans ; appentis
Commentaire descriptif de l'édifice
Le rez-de-chaussée est construit en granite, les autres niveaux vraisemblablement en moellon calcaire enduit. Les chaînes d'angles et encadrements des baies sont en pierre de taille calcaire, les cheminées en brique. Le plan est rectangulaire, avec une courte aile en retour à l'arrière. Les trois travées centrales de la façade principale forme un avant-corps correspondant à la partie centrale de la demeure, couverte d'un toit à longs pans et pignon couvert en ardoise. Le pignon, protégé par une large saillie de rive, est revêtu d'un placage de planches ajourées. Les rives sont décorées de lambrequins. Les travées latérales sont traitées de manière plus simple. Elles sont couvertes de toits en appentis en ardoise. Deux balcons de bois règnent en façade. Celui de l'étage carré a été refait tardivement. Celui de l'étage en surcroît, qui repose sur des consoles en fer forgé, semble en revanche ancien. Les pièces d'habitation se concentrent à l'étage carré, le rez-de-chaussée, aveugle, correspondant davantage à un soubassement. La demeure témoigne du goût tardif pour le style chalet d'inspiration alpestre, qui connaît un essor important sous le Second Empire. L'adoption tardive de ce style à Saint-Honoré-les-Bains pourrait s'expliquer aussi bien par le poids des modèles plus anciens situés dans la même avenue, la Villa Suzanne et surtout la Villa Walsdorff et l'Hôtel du Parc, que par un goût personnel des commanditaires forgé peut-être par les chalets des expositions universelles de 1889 et 1900. Elle témoigne aussi d'un imaginaire de la montagne propre à la station.
Technique du décor porté de l'édifice
menuiserie (étudié dans la base Palissy)
Commentaire d'usage régional
baie rectangulaire ; baie avec arc segmentaire ; chalet
Date de l'enquête ou du récolement
2019
Statut juridique
Statut juridique du propriétaire
propriété privée
Références documentaires
Typologie du dossier
sous-dossier
Date de rédaction de la notice
2019
Mentions légales
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Voir aussi
URL vers le dossier complet de l'Inventaire

Référence de la notice
IA58001233
Nom de la base
Patrimoine architectural (Mérimée)
Producteur
Inventaire
Date de création de la notice
12 juin 2024
Date de dernière modification de la notice
12 juin 2024
Rédacteur de la notice
Dufoulon Fabien
Mentions légales
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
Contactez-nousEnvoyer un courriel