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Plateforme ouverte du patrimoine

Maison 6 avenue Jean Mermoz dite Villa La Serpolette

Désignation

Dénomination de l'édifice

Maison

Précision sur la dénomination de l'édifice - hors lexique

Maison de villégiature

Appellation d'usage

Villa La Serpolette

Titre courant

Maison 6 avenue Jean Mermoz dite Villa La Serpolette

Localisation

Localisation

Bourgogne-Franche-Comté ; Nièvre (58) ; Saint-Honoré-les-Bains ; Jean Mermoz (avenue) 6

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Bourgogne-Franche-Comté

Adresse de l'édifice

Jean Mermoz (avenue) 6

Références cadastrales

2019 AD 87

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Nom de l'édifice

Quartier thermal

Références de l'édifice de conservation

IA58001202

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

4e quart 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1892 ; 1899

Commentaires concernant la datation

Daté par source ; daté par source ; daté par source

Auteur de l'édifice

Description historique

La famille Charleuf (veuve et enfants de Gilbert François Charleuf) fait construire une villa en 1892. Cette villa comprend alors treize ouvertures, ce qui permet de déduire qu'elle correspond à la partie centrale de l'édifice actuel. La famille possède déjà à cette époque deux autres villas situées dans l'actuelle avenue Jean Mermoz (n°8 et n°12). Dès 1894-1895, la demeure est acquise par Firmin Bazot, banquier à Moulins-Engilbert. C'est à lui que revient l'agrandissement de l'édifice, qui passe de treize à dix-huit ouvertures en 1899. Le nom de la villa est ancien, et pourrait faire référence au serpolet qui poussait sur le terrain. Quelques années plus tard, Bazot fait construire le Café du Ruisseau. Dans son testament du 9 octobre 1910, Bazot institue la commune de Saint-Honoré-les-Bains légataire universel de tous ses biens à condition expresse que celle-ci ne vende les immeubles. La commune doit en retour verser une rente viagère de 500 francs par mois à sa domestique, Eugènie Berthier, épouse de Joseph Paradis, pour bons et loyaux services. Le préfet autorise l'acceptation du legs, malgré les requêtes des héritiers naturels. La demeure est décrite dans l'inventaire après décès de la manière suivante : "une villa sise à Saint-Honoré-les-Bains (Nièvre) appelée Villa Serpolette comprenant une maison d'habitation, premier étage et grenier couvert en ardoises, pavillons de chaque côté de l'immeuble, et terrain attenant". Son prix est alors évalué à 9.000 francs. La villa est louée par la commune à la famille Moutet des années 1920 aux années 1960. Le docteur Herbet Scheuer vit ensuite dans la demeure, où il a également son cabinet. Divers cabinets s'y succèdent ensuite (infirmières, ostéopathe et dentiste). L'édifice est finalement vendu par la commune en 2017.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Granite ; moellon ; calcaire (?) ; moellon ; enduit

Matériaux de la couverture

Ardoise

Typologie de plan

Plan rectangulaire régulier

Description de l'élévation intérieure

Rez-de-chaussée ; 1 étage carré ; étage en surcroît

Partie d'élévation extérieure

Élévation à travées

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; appentis

Commentaire descriptif de l'édifice

Le rez-de-chaussée est construit en granite, les autres niveaux vraisemblablement en moellon calcaire enduit. Les chaînes d'angles et encadrements des baies sont en pierre de taille calcaire, les cheminées en brique. Le plan est rectangulaire, avec une courte aile en retour à l'arrière. Les trois travées centrales de la façade principale forme un avant-corps correspondant à la partie centrale de la demeure, couverte d'un toit à longs pans et pignon couvert en ardoise. Le pignon, protégé par une large saillie de rive, est revêtu d'un placage de planches ajourées. Les rives sont décorées de lambrequins. Les travées latérales sont traitées de manière plus simple. Elles sont couvertes de toits en appentis en ardoise. Deux balcons de bois règnent en façade. Celui de l'étage carré a été refait tardivement. Celui de l'étage en surcroît, qui repose sur des consoles en fer forgé, semble en revanche ancien. Les pièces d'habitation se concentrent à l'étage carré, le rez-de-chaussée, aveugle, correspondant davantage à un soubassement. La demeure témoigne du goût tardif pour le style chalet d'inspiration alpestre, qui connaît un essor important sous le Second Empire. L'adoption tardive de ce style à Saint-Honoré-les-Bains pourrait s'expliquer aussi bien par le poids des modèles plus anciens situés dans la même avenue, la Villa Suzanne et surtout la Villa Walsdorff et l'Hôtel du Parc, que par un goût personnel des commanditaires forgé peut-être par les chalets des expositions universelles de 1889 et 1900. Elle témoigne aussi d'un imaginaire de la montagne propre à la station.

Technique du décor des immeubles par nature

Menuiserie (étudié dans la base Palissy)

Commentaires d'usage régional

Baie rectangulaire ; baie avec arc segmentaire ; chalet

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2019

Date de rédaction de la notice

2019

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Dufoulon Fabien

Typologie du dossier

Sous-dossier

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Élévation sur la rue de la Chaume, vue depuis le nord avec la Villa Marinette à l'arrière-plan.
Élévation sur la rue de la Chaume, vue depuis le nord avec la Villa Marinette à l'arrière-plan.
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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Façade principale, détail de l'avant-corps, vue de face.
Façade principale, détail de l'avant-corps, vue de face.
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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Situation de la villa, avenue Jean Mermoz.
Situation de la villa, avenue Jean Mermoz.
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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Plan-masse et de situation, extrait du plan cadastral (2020).
Plan-masse et de situation, extrait du plan cadastral (2020).
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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Façade principale, détail de l'avant-corps, vue de trois-quarts.
Façade principale, détail de l'avant-corps, vue de trois-quarts.
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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