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Plateforme ouverte du patrimoine

Maison 1 rue de la Chaume dite Villa Comoy ou Les Terrasses

Désignation

Dénomination de l'édifice

Maison

Genre du destinataire

De médecin

Précision sur la dénomination de l'édifice - hors lexique

Maison de villégiature

Appellation d'usage

Villa Comoy, actuellementLes Terrasses

Titre courant

Maison 1 rue de la Chaume dite Villa Comoy ou Les Terrasses

Localisation

Localisation

Bourgogne-Franche-Comté ; Nièvre (58) ; Saint-Honoré-les-Bains ; Chaume (rue de la) 1

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Bourgogne-Franche-Comté

Adresse de l'édifice

Chaume (rue de la) 1

Références cadastrales

2019 AB 25

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Nom de l'édifice

Quartier thermal

Références de l'édifice de conservation

IA58001202

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

4e quart 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1882

Commentaires concernant la datation

Daté par source ; daté par source

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source ; attribution par travaux historiques

Personnalités liées à l'histoire de l'édifice

Comoy André Pierre Philippe (commanditaire ; propriétaire)

Description historique

La villa est la propriété du docteur André Pierre Philippe Comoy, originaire de Decize, médecin à Saint-Honoré-les-Bains et auteur de Saint-Honoré-les-Bains, eaux sulfureuses arsenicales, guide pittoresque et médicale (1889). En 1879, il acquiert deux terrains (parcelles 647 et 649). Sur le second, il fait bâtir une maison à 22 ouvertures en 1882. Le nom de l'architecte est inconnu. Celui d'Andoche Parthiot a été avancé, mais l'hypothèse n'a pas pu être vérifiée jusqu'à présent. La maison est bien connue grâce à une photographie datant de 1883 et par des cartes postales plus tardives. Elle est très tôt surnommée "Les Terrasses". Le docteur Comoy y reçoit ses patients curistes. La propriété passe à son fils, Ernest Comoy, médecin à Saint-Honoré-les-Bains, vers 1911. René Fouchard, également médecin, acquiert la demeure vers 1928. Les extérieurs ont été assez lourdement transformés dans le seconde moitié du 20e siècle (création de grandes lucarnes rampantes dans la toiture, couverture des deux terrasses et remplacement des fermetures des baies).

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire (?) ; moellon ; enduit

Matériaux de la couverture

Ardoise

Typologie de plan

Plan symétrique

Description de l'élévation intérieure

Étage de soubassement ; rez-de-chaussée ; 1 étage carré ; étage de comble

Partie d'élévation extérieure

Élévation à travées

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; toit à plusieurs pans

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier dans-oeuvre : escalier en équerre, en charpente

Commentaire descriptif de l'édifice

La demeure est composée principalement d'un corps de bâtiment avec une tour formant un avant-corps. Le premier est couvert d'un toit à longs pans et la seconde d'un toit à quatre pans en ardoise. Les grandes lucarnes rampantes sont des ajouts tardifs. Les pignons sont couverts, et celui exposé au nord-est conserve encore des éléments de charpente apparente (sous-arbalétriers, cercles). La tour est encadrée par deux corps en rez-de-chaussée avec terrasses en couverture, elles-même aujourd'hui couvertes par deux auvents. Les angles de l'avant-corps sont à pans coupés au rez-de-chaussée. Ils sont soulignés à l'étage par des pilastres corniers en pierre de taille surmontés d'une corniche-architravée. De part et d'autre de la façade, des pans coupés associent la brique et la pierre (chaînes de pierre harpées). La porte de la travée centrale est couverte d'un arc segmentaire, et toutes les baies en façade sont rectangulaires. La Villa Comoy se distingue des autres villas du quartier thermal par son ouverture sur l'espace public. Son architecte a exploité sa situation en hauteur en aménageant des terrasses qui constituent de véritables espaces à vivre avec vue sur les Garennes. La façade se distingue également par son décor en pierre sculptée, rare ailleurs. Ce décor est conservé (balustres des terrasses, chapiteaux des pilastres encadrant la baie centrale et lucarne de la travée centrale). Il semble inspiré de l'art de la Renaissance.Deux murs de refend transversaux divisent le rez-de-chaussée en trois travées. La travée centrale correspond à la tour en façade. La porte d'entrée donne accès à un vestibule et de là, à la cage d'escalier située au fond, et aux travées latérales. La travée de gauche est composée de deux pièces disposées en profondeur qui correspondent à l'ancien cabinet du médecin. La travée de droite est également composée de deux pièces, sans doute à l'origine un salon et une salle à manger. Un étroit couloir passant derrière la cage d'escalier permet de relier les deux parties. Toutes les chambres à coucher sont situées à l'étage. Elles desservent les terrasses en façade. Sur le côté nord-est de la demeure, un corps en rez-de-chaussée est aujourd'hui couvert d'un toit en appentis. Il a pu être couvert d'une terrasse à l'origine.

Technique du décor des immeubles par nature

Sculpture (étudié dans la base Palissy)

Commentaires d'usage régional

Baie rectangulaire ; baie avec arc surbaissé

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété d'une personne privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2019

Date de rédaction de la notice

2019

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Dufoulon Fabien

Typologie du dossier

Sous-dossier

1/9
Pignon nord-est, éléments de charpente apparente (sous-arbalétriers, cercles).
Pignon nord-est, éléments de charpente apparente (sous-arbalétriers, cercles).
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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Pignon nord-est, éléments de charpente apparente (sous-arbalétriers, cercles).
Pignon nord-est, éléments de charpente apparente (sous-arbalétriers, cercles).
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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Pignon nord-est.
Pignon nord-est.
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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Lucarne en pierre sculptée de la tour.
Lucarne en pierre sculptée de la tour.
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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Toit à quatre pans en ardoise de la tour avec crête et épi de faîtage.
Toit à quatre pans en ardoise de la tour avec crête et épi de faîtage.
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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Façade principale, vue depuis la rue de la Chaume.
Façade principale, vue depuis la rue de la Chaume.
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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Façade principale, vue depuis l'avenue Jean Mermoz.
Façade principale, vue depuis l'avenue Jean Mermoz.
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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Corps de bâtiment secondaire de la future villa (à droite) près de la Villa Comoy (à gauche). ; Façade principale après son achèvement (1883).
Corps de bâtiment secondaire de la future villa (à droite) près de la Villa Comoy (à gauche). ; Façade principale après son achèvement (1883).
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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Plan-masse et de situation, extrait du plan cadastral (2020).
Plan-masse et de situation, extrait du plan cadastral (2020).
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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