Tennis ; club-house
Tennis et club-house
Bourgogne-Franche-Comté ; Nièvre (58) ; Saint-Honoré-les-Bains ; Docteur Segard (rue du)
Bourgogne-Franche-Comté
Docteur Segard (rue du)
2019 AD 4 ; courts de tennis ; 2019 AD 2 ; club-house
En village
2e quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle (?)
1929
Daté par source ; daté par source
Trois affiches publicitaires représentent des joueurs de tennis entre 1928 et le milieu des années 1930. Elles témoignent de l'importance de ce sport dans la station thermale dès l'entre-deux-guerres. En 1926, la Société anonyme des Eaux thermales de Saint-Honoré fait construire trois courts de tennis et une buvette entre l'actuelle avenue Jean Mermoz et l'actuelle rue de la Chaume (parcelle 697). Ils sont abandonnés et détruits à la fin des années 1920. Dès cette époque en effet, la Société fait aménager d'autres courts dans le parc thermal. Des cartes postales anciennes montrent la présence d'un court en contrebas de l'hôtel Le Morvan ; entouré de grillages tendus sur des poteaux de bois, il pourrait s'agir d'une installation provisoire. En 1928, la Société décide de faire construire de nouveaux courts le long de l'actuelle avenue du docteur Segard, à l'emplacement du Garage Moderne (parcelle 485). Cinq courts en terre battue subsistent encore aujourd'hui, mais ils ne sont plus utilisés depuis la création de trois nouveaux terrains de l'autre côté de l'avenue à la fin du 20e siècle. Le degré conduisant aux courts et les bancs de l'allée centrale sont décorés par Christian Gerber vers 1950. Il doit également être l'auteur du club-house construit au nord des terrains dans les années qui suivent. Sur l'un des courts est conservé un rouleau ("Tennis Bouhana Paris"). D'autres courts de tennis ont existé dans le quartier thermal. Il en subsiste des vestiges à la Villa Jeanne et le long de la rue de la Chaume.
Bois ; béton armé
Ardoise
Plan régulier
En rez-de-chaussée
Toit à longs pans croupe
Le club-house est construit en béton armé complété par des poteaux de bois en façade. Il est couvert d'un toit à deux pans et croupe en ardoise. La partie avant est entièrement ouverte sur l'extérieur, face aux courts de tennis. L'édifice abrite des vestiaires (à l'ouest) et des salles où se réunissent les joueurs (à l'est). Les murs sont décorés d'un faux-appareil en ciment assez caractéristique de Christian Gerber, que l'on retrouve à l'hôtel du Guet et surtout dans sa maison n°45 rue de L'Hâte, ainsi que d'une mosaïque pêle-mêle de carreaux de céramique. Les courts de tennis sont répartis de part et d'autre d'une allée centrale dotée de bancs, à laquelle on accède par un degré. Un décor de mosaïques en émaux de Briare couvre partiellement les bancs et les rampes d'appui du degré. Les couleurs principalement utilisées sont le vert et le jaune, plus ponctuellement le blanc bleuté. Des raquettes sont représentées sur les rampes d'appui.
Mosaïque (étudié dans la base Palissy)
Ornement en forme d'objet
Raquettes de tennis.
Propriété privée
2019
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
2019
Dufoulon Fabien
Sous-dossier