Maison 2 rue de la Fresnaie dite Villa Bon Accueil, puis maison d'enfants

Désignation

Dénomination de l'édifice

Maison

Précision sur la dénomination de l'édifice - hors lexique

Maison de villégiature

Appellation d'usage

Villa Bon Accueil, actuellementLa Frênaie

Titre courant

Maison 2 rue de la Fresnaie dite Villa Bon Accueil, puis maison d'enfants

Localisation

Bourgogne-Franche-Comté ; Nièvre (58) ; Saint-Honoré-les-Bains ; Fresnaie (allée de la) 2

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Bourgogne-Franche-Comté

Adresse de l'édifice

Fresnaie (allée de la) 2

Références cadastrales

2019 AB 79-80

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Nom de l'édifice

Quartier thermal

Références de l'édifice de conservation

IA58001202

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

1er quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1904

Commentaires concernant la datation

Daté par source ; daté par source

Auteur de l'édifice

maître d'oeuvre inconnu

Description historique

Bertrand Mercier, industriel à Autun, directeur de l'importante usine de fabrication de lavabos, toilettes et meubles de la rue Carion, acquiert le Chalet Bellevue en 1903. C'est sur la même parcelle qu'il fait construire, dans les années qui suivent, cette nouvelle villa d'un style très différent. Elle est complétée par une remise, sans doute située à l'arrière et incorporée dans des constructions plus tardives. La demeure est acquise par Gabrielle Marigot, également d'Autun, au milieu des années 1920. S'il est difficile de préciser la fonction première de la Villa Bon Accueil, résidence secondaire du propriétaire ou maison d'hôtes, on peut en revanche être certain qu'elle devient une pension d'enfants dès les environs de 1937. De cette époque date l'aile en retour, côté jardin, qui abritait une salle à manger et des chambres. Cette conversion traduit bien la spécialisation de la station thermale de Saint-Honoré-les-Bains dans l'accueil des enfants et des adolescents. Témoignage de cette même préoccupation, l'acquisition de l'Hôtel Bellevue et l'Hôtel Regina par la Sécurité Sociale pendant la Second Guerre mondiale, bientôt remplacés par le Centre thermal et de Rééducation respiratoire, permet de dépasser les capacités d'accueil de la villa, dont l'activité se poursuit toutefois jusqu'en 1999.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Pierre (?) ; moellon ; enduit

Matériaux de la couverture

Ardoise

Description de l'élévation intérieure

Rez-de-chaussée ; 1 étage carré ; étage en surcroît

Partie d'élévation extérieure

Élévation à travées

Typologie de couverture

Toit à longs pans demi-croupe ; toit à plusieurs pans brisés

Commentaire descriptif de l'édifice

L'édifice se compose d'un corps parallèle à la rue et d'un corps en retour présentant un mur-pignon en façade. Ils sont couverts de toits à longs pans et demi-croupes en ardoise. En façade, une tour demi-hors-œuvre est coiffée d'un toit à quatre pans brisés en ardoise orné d'une crête faitière. L'élévation de la demeure présente des analogies avec la Villa Les Sorbiers ou Villa Les Bruyères, construite quelques années plus tôt, tant dans l'organisation des travées que dans les éléments décoratifs (céramique et bois).