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Plateforme ouverte du patrimoine

Maison 47 avenue du Général d'Espeuilles dite Villa Sainte-Marie et Henry-Robert

Désignation

Dénomination de l'édifice

Maison

Précision sur la dénomination de l'édifice - hors lexique

Maison de villégiature

Appellation d'usage

Villa Sainte-Marie et Henry-Robert

Destination actuelle de l'édifice

Hôtel de voyageurs

Titre courant

Maison 47 avenue du Général d'Espeuilles dite Villa Sainte-Marie et Henry-Robert

Localisation

Localisation

Bourgogne-Franche-Comté ; Nièvre (58) ; Saint-Honoré-les-Bains ; Général d'Espeuilles (avenue du) 47 ; Général d'Espeuilles (avenue du) 47B

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Bourgogne-Franche-Comté

Adresse de l'édifice

Général d'Espeuilles (avenue du) 47 ; Général d'Espeuilles (avenue du) 47B

Références cadastrales

2019 AD 58-60

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Partie constituante non étudiée

Dépendance ; jardin d'hiver

Nom de l'édifice

Quartier thermal

Références de l'édifice de conservation

IA58001202

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

3e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle

Auteur de l'édifice

Description historique

La villa est composée de différents corps de bâtiments dont la construction s'échelonne des années 1860 aux années 1900. Dès 1866, Marie Parizé fait bâtir une première maison (14 ouvertures) qu'il semble difficile d'identifier aujourd'hui. Elle pourrait avoir été détruite ultérieurement. Cette première construction n'en demeure pas moins intéressante car elle semble directement liée au développement de la route de Moulins-Engilbert à Luzy, qui traverse la commune selon un nouveau tracé (actuelle avenue du Général d'Espeuilles) et borde le quartier thermal. En 1875, Simone Parizé fait bâtir une deuxième maison (21 ouvertures) ; il s'agit du corps de bâtiment de gauche dont la façade sur l'avenue s'étend sur trois travées. En 1882, elle l'augmente en ajoutant le pavillon nord ; la villa compte alors 44 ouvertures. En façade du pavillon, le choix des armoiries (d'or, au palmier, au chef de gueules, chargé de trois étoiles) et de la devise ("fides et decus in armis") est difficile à expliquer. Léon Cottin, pépiniériste à Nevers, devient propriétaire de l'ensemble au début des années 1890. C'est à lui que revient la construction de la remise, transformée en logement vers 1905. Marie-Amélie Rampont, rentière résidant à Paris, acquiert la villa à la fin des années 1890. De cette époque date le jardin d'hiver bâti contre le mur nord du pavillon. La villa devient véritablement un hôtel de voyageurs au 20e siècle. Il est tenu par la famille Poulet, d'abord Jacques, marchand de vin en gros au bourg, puis Robert. Cette activité subsiste au moins jusqu'aux années 1980. Les cartes postales anciennes nomment l'édifice "Villa Sainte-Marie et Henry-Robert". Le nom "Villa Henry-Robert" est par ailleurs gravé sur une plaque en façade du pavillon.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire (?) ; moellon ; enduit ; brique

Matériaux de la couverture

Ardoise

Description de l'élévation intérieure

Étage de soubassement ; rez-de-chaussée ; 1 étage carré ; étage en surcroît

Partie d'élévation extérieure

Élévation à travées

Typologie de couverture

Toit à longs pans croupe ; toit à plusieurs pans brisés

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier en vis avec jour ; escalier droit

Commentaire descriptif de l'édifice

La demeure est construite en moellon enduit, à l'exception de l'excroissance à l'arrière en béton. Elle se compose principalement de deux parties dont les façades forment un angle afin de suivre le virage de l'avenue. La partie sud, la plus ancienne, est la plus simple. Elle est couverte d'un toit à longs pans et croupes en ardoise, et sa façade sur rue est uniquement animée par les chaînes d'angles et les encadrements de baies harpées. Les baies sont rectangulaires. Le garde-corps du balcon en fer et en fonte est un ajout tardif. La partie nord est couverte d'un toit en pavillon en ardoise. Elle présente une façade beaucoup plus riche, par le jeu des moulures et l'utilisation de la brique, et originale : l'abandon de l'organisation en travées permet de créer deux grandes baies au rez-de-chaussée. Les baies sont couvertes d'arc segmentaire. Celles de l'étage sont dotées de balconnet. La façade est surmontée d'un lanternon érigé sur un pan brisé du toit correspondant à l'angle oblique de la façade. À ces deux parties s'ajoute un corps en brique, côté nord. Il est bâti en partie à l'emplacement de la terrasse d'un corps en rez-de-chaussée qui a servi de soubassement. Il ouvre sur la rue par une véranda dotée de grilles. Les briques de trois couleurs sont associées pour former un décor de losanges. L'accès principal à la demeure se fait à l'origine par la porte de la partie sud. À gauche du hall d'entrée, un escalier en vis permet d'accéder à un étage carré et un étage en surcroît. La salle à manger (côté rue) et la cuisine (côté jardin) occupent tout le rez-de-chaussée de la partie nord. Les chambres se situent aux niveaux supérieurs. L'ensemble a été divisé récemment en plusieurs lots.

Technique du décor des immeubles par nature

Sculpture (étudié dans la base Palissy)

Indexation iconographique normalisée

Armoiries

Commentaires d'usage régional

Baie rectangulaire ; baie avec arc segmentaire

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2019

Date de rédaction de la notice

2019

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Dufoulon Fabien

Typologie du dossier

Sous-dossier

1/8
Élévation de l'extension en brique, côté nord.
Élévation de l'extension en brique, côté nord.
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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Élévation sur le jardin de la partie nord et de l’extension en brique.
Élévation sur le jardin de la partie nord et de l’extension en brique.
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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Balcon de la travée centrale de la partie sud, vue de face.
Balcon de la travée centrale de la partie sud, vue de face.
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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Balcon de la travée centrale de la partie sud, vue de trois-quarts.
Balcon de la travée centrale de la partie sud, vue de trois-quarts.
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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Armoiries (d'or, au palmier, au chef de gueules, chargé de trois étoiles) et devise ("fides et decus in armis").
Armoiries (d'or, au palmier, au chef de gueules, chargé de trois étoiles) et devise ("fides et decus in armis").
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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Façade sur l'actuelle avenue du Général d'Espeuilles, partie sud, en 1978.
Façade sur l'actuelle avenue du Général d'Espeuilles, partie sud, en 1978.
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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Plan-masse et de situation, extrait du plan cadastral (2020).
Plan-masse et de situation, extrait du plan cadastral (2020).
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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Façade sur l'actuelle avenue du Général d'Espeuilles.
Façade sur l'actuelle avenue du Général d'Espeuilles.
(c) Région Bourgogne-Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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