Tissage ; usine de teinturerie ; usine de préparation de produits textiles
Tissage de tapis ; siège social
Tissage Tiberghien Delcourt et Tissage Tissage Requillard Roussel, puis Tissage Requillard Wattine et Tissage Charles Tiberghien ; puis Tissage Octave Chocqueel et Tissage Charles Tiberghien ; puis usine de teinturerie et usine de préparation de produits textiles Charles Tiberghien et Fils ; puis usine de teinturerie Paul et Jean Tiberghien et immeuble de bureaux des Ets P.J.T.
Tissage Tiberghien Delcourt et tissage tissage Requillard Roussel, puis tissage Requillard Wattine et tissage Charles Tiberghien, puis tissage Octave Chocqueel et tissage Charles Tiberghien, puis usine de teinturerie et usine de préparation de produits textiles Charles Tiberghien et Fils, puis usine de teinturerie Paul et Jean Tiberghien et immeuble de bureaux des Ets P.J.T.
Hauts-de-France ; Nord (59) ; Tourcoing ; 105 rue de Lille
Nord
Tourcoing nord est
Flocon Blanche-Porte (Quartier)
Lille (rue de) 105
1850 D 1673 à 1677 ; 1885 D 1491 à 1516 ; 1994 DZ 153
En ville
Bureau d'entreprise ; atelier de fabrication ; cour ; passage couvert ; château d'eau ; cheminée d'usine ; infirmerie ; laboratoire ; centre d'archives
Ensemble textile Charles Tiberghien, puis Paul et Jean Tiberghien
IA59000049
2e quart 19e siècle ; 3e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle ; milieu 20e siècle
1904
Daté par source
A l'almanach du commerce de 1835 apparaissent déjà les deux entreprises qui occupent le parcellaire actuel. Il s'agit du tissage Roussel frères et E. Réquillart d'une part, attesté en 1827 et produisant fil de laine, tapis jaspés, écossais et moquette, et d'autre part, la maison Tiberghien Delcourt, fabricant et peigneurs de laine. On retrouve ces deux familles au parcellaire de 1850 : le tissage de tapis de M. Tiberghien Delcourt, marchand peigneur de profession, et celui M. Requillard Wattine. Ce dernier prendra bientôt une importance historique puisque Napoléon III et l'impératrice Eugénie le visiteront le 29 août 1867. Deux ans plus tôt, dans "Les grandes usines" de Turgan, MM. Requillard Roussel et Chocqueel dressent du tissage en général et de leurs fabriques - de tapis à Tourcoing et de tapisserie à Aubusson (Creuse) - en particulier, un état très intéressant. Le tissage reçoit, de Manchester, des laines provenant des Indes anglaises et d'Australie. Au cadastre de 1885, on retrouve encore les deux entreprises : le tissage Charles Tiberghien frères et le tissage de tapis Octave Chocqueel. Elles intègrent désormais toutes les phases de fabrication de la laine oeuvrée au produit fini. A partir de la fin du 19e siècle, c'est l'entreprise Tiberghien qui occupe les deux usines. La société Charles Tiberghien et Fils est fondée en 1894. Le peignage est alors transféré sur l'usine de la rue d'Alsace, nouvellement construite (étudiée). Cette unité de production teinte et apprête la laine du groupe. Les bâtiments abritent également le siège social de l'entreprise. La teinturerie est agrandie en 1904 et les ateliers sur la rue de Lille sont aménagés en bureaux vers 1910. L'usine fonctionne jusque dans les années 1990. L'ensemble du site est condamné à disparaître, à l'exception des bureaux. En 1845, le tissage Roussel-Réquillart emploie 200 hommes, 10 femmes et 50 enfants payés de 2 F, 1 F et 50 cts par jour. En 1865, c'est 7 à 800 ouvriers, selon la saison, qui travaillent dans l'usine. En 1845, la manufacture Roussel Requillard actionne 110 métiers à bras. En 1865 existent 3 puits dont un de 40 m de profondeur ainsi qu'une pompe actionnée par la vapeur servant à alimenter en eau la teinturerie. Un autre puits est foncé en 1898 pour Charles Tiberghien à une profondeur de 160 m.
Brique ; pan de béton armé
Tuile flamande mécanique
Sous-sol ; 3 étages carrés
Charpente en béton armé apparente ; charpente en bois apparente ; charpente métallique apparente
Toit à longs pans ; shed ; croupe ; terrasse ; appentis
Énergie thermique ; produite sur place ; énergie électrique ; achetée
Les bureaux, en brique, ont un sous-sol, un rez-de-chaussée surélevé et 3 étages carrés. Ils sont couverts de toits à longs pans. Dans le prolongement des bureaux et formant pan coupé et retour sur la rue du Dragon, se trouve un bâtiment de dimension et d'époque équivalente percé d'un passage couvert ouvrant sur la cour. Il est occupé par l'infirmerie, le laboratoire, une salle d'archives, etc. Rue du Dragon, l'ancien bâtiment des générateurs et le magasin aux colorants comportent 2 étages en brique, l'atelier d'épaillage chimique est en rez-de-chaussée et couvert de sheds à croupes. L'atelier de filature Chocqueel (2 étages en brique) , occupé vers 1970 par des foulons, émerge de l'atelier de teinturerie, en rez-de-chaussée. L'atelier des apprêts a 3 étages en pan de béton armé.
Établissement industriel désaffecté ; menacé
Propriété privée
1995
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
1996
Ramette Jean-Marc
Sous-dossier
Arrdt_lille
Conseil régional Hauts-de-France – service de l’Inventaire du patrimoine culturel 151 Bd Hoover 59555 Lille Cedex