Filature ; usine de teinturerie ; usine de bonneterie
Filature, usine de teinturerie et usine de bonneterie François Masurel Frères, puis Société Anonyme des Usines de la Blanche Porte
Filature, usine de teinturerie et usine de bonneterie François Masurel Frères, puis Société Anonyme des Usines de la Blanche Porte
Hauts-de-France ; Nord (59) ; Tourcoing ; 220, 238 rue de Paris
Nord
Tourcoing sud
Brun Pain-Les Francs (Quartier)
Paris (rue de) 220, 238
1885 A 470 à 482 ; 1997 DP 64 à 66, 69, 70, 74, 338
En ville
Atelier de fabrication ; cheminée d'usine ; salle des machines ; chaufferie ; cour ; puits ; vestiaire ; bureau d'entreprise ; poste de chargement ; transformateur (abri)
4e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle ; 2e quart 20e siècle
1884 ; 1890 ; 1945
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Les établissements François Masurel frères, dont les origines à Tourcoing remontent à 1876, érigent en 1884 une vaste filature dans un écart rural de l'ouest de Tourcoing, qui deviendra le nouveau quartier des Francs, dévolu quasi exclusivement à l'industrie, notamment grâce à l'impulsion donnée par l'implantation de la nouvelle gare des Francs, construite en 1882 et par laquelle arrive laine et main-d'oeuvre belge. Une unité de teinturerie est adjointe à la filature en 1890. La Première Guerre mondiale marque un arrêt brutal dans le développement jusque là ininterrompu de la société. En 1923 les usines Masurel sont spécialisées dans la production de fils fins en écrus simples ou retors, de fils teints pour draperie, de fils retors à torsion spéciale gaze destinés à la fabrication de tissu pour robes. L'atelier de bonneterie est construit en 1945 sur les plans de l'architecte Marcel Forest ainsi qu'une nouvelle chaufferie. En 1958, les établissements François Masurel Frères produisent laine peignée et laine d'angora, et s'occupent du blanchiment et de la teinture des produits textiles autres que tissus et rubans. La bonneterie est augmentée de 4 travées en 1959. Elle sera de nouveau augmentée et remaniée en 1995 par l'architecte Patrice Cau. Actuellement l'usine appartient à la Société Anonyme des Usines de la Blanche Porte, société de vente par correspondance. L'atelier de bonneterie (1945) possède deux chaînes de fabrication symétriques situées de part et d'autre d'un tapis roulant (transrouleur) et de deux toboggans à rouleaux. Un élévateur à balancelle permet chargement et déchargement automatiques. L'usine emploie 1700 ouvriers en 1923 pour une superficie de 5 hectares.
Béton armé ; béton précontraint ; brique ; brique avec pierre en remplissage ; béton
Tuile flamande mécanique ; matériau synthétique en couverture ; métal en couverture ; ciment en couverture
3 étages carrés ; rez-de-chaussée surélevé
Charpente en béton armé apparente ; charpente métallique apparente ; voûte en berceau (en béton armé)
Élévation ordonnancée sans travées ; élévation à travées
Extrados de voûte ; shed ; croupe ; terrasse
Énergie thermique ; produite sur place ; énergie électrique ; achetée
La filature datant de 1884 se compose de plusieurs bâtiments en brique de 3 étages couverts de sheds, de sheds à croupe et de terrasses. L'atelier de fabrication (atelier de bonneterie) construit en 1945 sur les plans de Marcel Forest s'inspire de l'architecture des années 1930. Il est réalisé en béton armé et comporte un étage sur un rez-de-chaussée surélevé. Sa façade ordonnancée et continue en retour sur la rue d'Amsterdam est ponctuée par un avant-corps réalisant la liaison avec un atelier plus ancien. Ses baies tout en longueur sont divisées par des bandes filantes de béton remaniées avant la protection au titre des Monuments Historiques.
Remanié
2000/05/21 : inscrit MH
À signaler
Salle des machines ; atelier de fabrication ; chaufferie
Refus de visite
Propriété privée
1997
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
1998
Ramette Jean-Marc
Dossier individuel
Arrdt_lille
Conseil régional Hauts-de-France – service de l’Inventaire du patrimoine culturel 151 Bd Hoover 59555 Lille Cedex