Hospice ; orphelinat
Hospice Barbieux ; centre médical Barbieux
Centre de convalescents
Hospice et orphelinat, actuellement hospice dit centre médical Barbieux
Hauts-de-France ; Nord (59) ; Roubaix ; 35 rue de Barbieux
Nord
Roubaix Centre
Barbieux (rue de) 35
1993 FP 2
En ville
Maison de retraite ; conciergerie ; jardin potager ; infirmerie ; logement
4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle
1890 ; 1894
Porte la date ; daté par source
Attribution par source
Le terrain de 32000 m² fut acquis par les hospices civils de Roubaix en 1868. Emile et Louis Barbotin, père et fils, furent lauréats du concours lancé le 23 janvier 1880 dans la Gazette des architectes et du bâtiment. Selon leur projet initial, les bâtiments auraient été distribués autour de quatre cours en enfilade avec une vaste chapelle dans l'axe ; dans leur projet définitif, ils le sont autour d'une seule vaste cour d'honneur dont la perspective est close par l'aile des cuisines avec, de part et d'autre, une succession de trois pavillons distincts, mais reliés entre eux au rez-de-chaussée par une galerie : pavillons des hommes indigents, de l'infirmerie et des orphelins à droite, des femmes indigentes, de l'infirmerie et des orphelines à gauche ; les dortoirs renfermaient 34 lits. L'hospice était prévu pour offrir une capacité de 600 lits. La pose de la 1ère pierre eut lieu le 29 mars 1890, et les travaux achevés en 1894 en tenant compte des aménagements urbanistiques demandés par la Commisssion départementale des bâtiments civils : élargissement de la rue de Barbieux avec pan coupé sur le bâtiment sis à l'angle du boulevard de Douai. Les orphelins quittèrent les lieux en 1906. Une chapelle provisoire établie dans l'aile gauche au rez-de-chaussée, fut agrandie en 1906 par Jules Derégnaucourt qui aménagea les combles pour y établir des dortoirs entre 1905 et 1907. A partir du début des années 1950, l'architecte Pierre Neveux entreprit la plus importante transformation portant sur l'hospice en surélevant de deux niveaux le corps de bâtiment bas reliant les trois pavillons de chacune des ailes principales, adoptant pour la construction neuve un parti d'élévation semblable au parti primitif : ainsi il unifiait l'ensemble en en faisant disparaître l'aspect pavillonnaire. Dans le même temps, il aménageait le comble, désormais continu, de manière à le rendre habitable. Par ces divers agrandissements, la capacité d'accueil passait de 600 à 800 lits. Par ailleurs, il divisait les grands dortoirs en chambres pour offrir plus de confort et d'intimité aux pensionnaires. Rénovation en 1962 des cuisines transférées sur un autre emplacement. En 1980, fut mise en oeuvre la construction, sur l'arrière de la parcelle, à l'emplacement de l'ancien jardin potager, de l'hôpital Victor-Provo qui est un modèle type Fontenoy dans sa variante de plan en X. Personnel religieux : soeurs de l'Enfant-Jésus, qui étaient logées au-dessus de la chapelle ; 15 religieuses en 1911, 32 en 1970 ; elles quittèrent l'établissement en 1983. Le pavillon des Vieux Ménages (rebaptisé Clos-Fleuri) fut construit par Albert Bouvy entre 1907 et 1908 dans le prolongement de l'aile des cuisines de l'hospice Barbieux, pour 50 couples retraités. La fondation Lagache (Abri des vieux jours) résulte du legs de Julien Lagache en date du 20 juin 1879, destiné originellement à l'hospitalisation des incurables ; après l'approbation, en février 1924, du projet de Paul Destombes-Prévost, les bâtiments furent édifiés avec la participation financière du Pari Mutuel pour l'hébergement, non d'incurables, mais de petits épargnants retraités vivant en couple ; ces batiments furent implantés le long de la rue de Barbieux dans le prolongement de la façade de l'hospice.
Brique ; pierre ; béton armé
Ardoise ; tuile
Plan rectangulaire symétrique
Sous-sol ; rez-de-chaussée surélevé ; 2 étages carrés ; comble à surcroît
Coupole en pendentifs ; voûte d'ogives ; en brique
Toit à longs pans ; dôme carré ; toit en pavillon ; pignon découvert
Escalier tournant à retours avec jour ; en charpente, suspendu
Porche d'entrée voûté d'ogives et couvert d'un dôme carré, inclus dans une galerie à arcades voûtée de oupoles sur pendentif en briques émaillées polychromes. Grilles en fer forgé de 1902 exécuté d'après un dessin de Louis Barbotin. L'hospice se présente actuellement sous l'aspect de deux longs corps de bâtiment continu élevé de deux étages, plus en étage de comble, flanquant la cour d'honneur laquelle est fermée sur l'arrière par l'ancienne aile des cuisines à un seul niveau. Cette cour d'honneur est bordée sur tout son pourtour par une galerie de circulation en rez-de-chaussée, s'ouvrant par des baies en plein cintre sur l'extérieur. Le corps de logis abritant les Vieux Ménages, de plan rectiligne et élevé de deux étages, est flanqué de pavillons élevés de trois étages, coiffés d'une toiture en pavillon. Chacun des niveaux est distribué par un couloir central et l'accès aux étages se fait à la fois par un grand escalier et par un escalier de service placés respectivement aux deux extrémités du bâtiment. La fondation Lagache se présente sous la forme d'un bâtiment de plan en T renversé, élevé de trois étages sur un rez-de-chaussée surélevé. A chaque étage, un couloir central dessert les chambres, le salon, les locaux sanitaires, les réfectoires et les salles de réunion. Les cuisines sont situées au sous-sol.
Vitrail
Vierge à l'Enfant
Notre-Dame du Sacré-Coeur tenant l'Enfant Jésus et le globe
Galeries de circulation.
Remanié
1998/08/12 : inscrit MH
Sacristie
Aile des cuisines ayant reçu une adjonction sur sa face donnant sur le cour d'honneur, suélévation de deux niveaux des ailes en rez-de-chaussée reliant les anciens pavillons.
Propriété d'un établissement public communal
1997
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
2004
Laget Pierre-Louis
Dossier individuel
Conseil régional Hauts-de-France – service de l’Inventaire du patrimoine culturel 151 Bd Hoover 59555 Lille Cedex