Usine de taille de matériaux de construction
Scierie de marbre
Usine de taille de matériaux de construction Thiétard et Lhost, puis Lecuyer, puis Dervillé et Cie
Usine de taille de matériaux de construction (scierie de marbre) Thiétard et Lhost, puis Lecuyer, puis Dervillé et Cie
Hauts-de-France ; Nord (59) ; Houdain-lez-Bavay ; 16, 18, 51 rue des Rocs
Communauté de communes du Bavaisis
Bavay
Les Rocs
Rocs (rue des) 16, 18, 51
1831 B 240 à 250 ; 1927 A 1130 à 1172 ; 1996 A 919, 920, 921, 976 à 988, 990, 2428, 2429, 2367
En écart
L'Hogneau
Atelier de fabrication ; aire des matières premières ; logement patronal ; logement d'ouvriers ; vanne ; forge ; écurie ; remise agricole
1er quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle
1822 ; 1902 ; 1921
Daté par source ; daté par travaux historiques
Par un acte établi le 25 décembre 1821, Mme Joachim Delcroix, veuve Guerin, rentière domiciliée à Bavay, déclare vendre à Hypolythe Ribaud de Laugardière et M. Joseph Thiétard, marchand de marbre à Bavay, ainsi qu'à Joseph Lhost, domicilié à Hon-Hergies, une partie prise dans le bois Verdiau, sous le nom d'Hermitage, de contenance de 25 ares. Sur ce terrain, traversé par l'Hogneau, les sieurs Thiétard et Lhost érigent une scierie de marbre en 1822. Elle sera rétrocédée, par ordonnance royale au sieur Lecuyer le 1 septembre 1825. L'usine est actionnée, en 1842, par une machine à vapeur. La marbrerie est rachetée par la société Dervillé, a une date inconnue mais attestée en 1853, qui l'agrandit vers 1863. Une nouvelle scierie de marbre, plus moderne, est érigée en 1902. Endommagé lors de la Grande Guerre, l'atelier de fabrication est ensuite rehaussé. L'activité marbrière reprend et se maintiendra jusqu'en 1970. La marbrerie Dervillé, aurait fourni les marbres utilisés pour décorer le paquebot Le Normandie, inauguré en 1935. Aujourd'hui, les bâtiments sont à l'abandon. Vers 1835, la scierie du Bois-Verdiau fonctionne avec une roue hydraulique à pots et deux armures de 36 lames. Une machine à vapeur est installée en 1842. Un embranchement ferroviaire dessert l'usine en 1883. En 1845 la scierie-marbrerie Lecuyer emploie 130 personnes dont 60 femmes. Selon leur qualification, les hommes sont rémunérés 1franc 50 à 2 francs 50 par jour, les femmes 70 centimes à 1 franc.
Brique ; moellon ; pierre de taille
Ardoise
1 étage carré ; en rez-de-chaussée ; rez-de-chaussée surélevé ; étage de comble
Charpente métallique apparente ; charpente en bois apparente
Élévation à travées
Toit à longs pans
Énergie hydraulique ; produite sur place ; énergie électrique ; achetée
La remise agricole (?) , datant des années 1820, se présente comme un bâtiment barlong en brique offrant quatre ouvertures charretières en plein-cintre avec clé en pierre, encadrées de 5 pilastres en pierre et brique. La charpente en longs pans est en bois, le toit est couvert d'ardoise. L'atelier de fabrication est actuellement une halle présentant extérieurement 3 niveaux de baies ; le premier est en moellon et brique, les suivants sont en brique. Le pont roulant extérieur est en béton armé. La rangée des 7 maisons ouvrières (11 en 1927) , d'un étage, est en brique couvert d'un toit à longs pans à croupes. Le logement patronal, construit sur un surplomb, domine la marbrerie. De plan carré, il comprend un sous-sol, un rez-de-chaussée surélevé, un étagé carré ainsi qu'un étage de comble éclairé par une lucarne passante. Un perron de marbre permet d'accéder à la maison.
Envahi par la végétation ; mauvais état ; menacé ; établissement industriel désaffecté
Parc naturel régional
Propriété privée
1998
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
2000
Ramette Jean-Marc
Dossier individuel
Conseil régional Hauts-de-France – service de l’Inventaire du patrimoine culturel 151 Bd Hoover 59555 Lille Cedex