Abbaye
De bénédictins
Saint-Humbert
Maison du parc régional de l'Avesnois
Siège d'association ou d'organisation
Abbaye de bénédictins Saint-Humbert, actuellement Maison du parc régional de l'Avesnois
Hauts-de-France ; Nord (59) ; Maroilles ; cour de l'Abbaye ; place Verte ; rue du Moulin ; 26, 28 Grand Rue
Parc Naturel Régional de l'Avesnois
Landrecies
Abbaye (cour de l') ; Verte (place) ; Moulin (rue du) ; Grand Rue ( ) 26, 28
1832 D2 non cadastré, 648, 649, 670, 671, 677 à 679, 700, 701 ; domaine public ; 1932 A11 1541, 1842, 1843, 1850, 1885 à 1888, 1891 A11 1541 ; 1986 A11 1541, 1839, 1840, 1842 à 1845, 1850, 1885, 1891, 1898, 2693
En village
L'Helpe mineure
Grange aux dîmes ; logis ; portail ; moulin à farine
4e quart 16e siècle ; 2e quart 17e siècle ; 2e quart 18e siècle ; 3e quart 18e siècle
1576 ; 1634 ; 1735 ; 1755
Datation par travaux historiques ; date portée
Yves Frédéric d' (commanditaire) Bosquier Simon (commanditaire) Benoît II l'Evêque (commanditaire) Offégnies Maurice d' (commanditaire)
Parties déplacées à : Nord-Pas-de-Calais, 59, Maroilles
L'abbaye de Maroilles a été fondée vers 650 par Radobert, membre de l'aristocratie foncière et confiée à un moine du Laonnois, Humbert. Au IXe siècle, est généralisée la règle bénédictine que Maroilles conservera jusqu'à la Révolution. Après la crise due aux invasions normandes et à la politique de sécularisation, l'abbaye est restaurée en 1025 par Gérard de Cambrai. Au XIVe et XVe siècles, les guerres fréquentes en Hainaut désorganisent le fonctionnement des abbayes. Une réforme est entreprise à Maroilles dès le XVe siècle. Au XVe et au XVIIIe siècles, des abbés bâtisseurs entreprennent la reconstruction des bâtiments. L'actuel moulin à farine est construit sous l'abbatiat de Frédéric d'Yves (1564-1599) en 1576 et agrandi sous celui de Simon Bosquier en 1634. Abbé de 1720 à 1747, Benoît II l'Evêque fait entreprendre la reconstruction du quartier abbatial et de la grange dans les années 1735. La porterie, les comptoirs, l'administration sont réaménagés sous la direction du dernier abbé bâtisseur de Maroilles, Maurice d'Offégnies (1749-1778). L'abbaye sert de carrière de pierre entre 1791 et 1794 ; seuls demeurent le moulin, la grange dimière, le logis des hôtes, la porterie et des éléments de portail réemployés dans un arc de triomphe. Le plan par masse de culture de 1802-1805 (section A n°1, 7, 9, 10 et 12) permet de visualiser ce qu'il reste alors de l'abbaye.
Brique ; calcaire
Ardoise ; matériau synthétique en couverture
Plan rectangulaire régulier
En rez-de-chaussée ; étage de comble ; 1 étage carré
Élévation ordonnancée
Toit à deux pans
L'ancienne abbaye de Maroilles est aujourd'hui composée de la grange dimière, du logis des hôtes, du moulin, des vestiges de la porterie et des comptoirs, ainsi que d'éléments de portique remployés dans un arc de triomphe (cf. notice IA59000752). L'abbatiale, le quartier de l'abbé, le cloître, ainsi que les autres constituants de l'abbaye ont été détruits entre 1789 et 1794, l'abbaye servant de carrière de pierres. Une partie du mobilier se retrouve dans les églises paroissiales de Maroilles, d'Obies et de Gognies-Chaussée. L'état de la recherche ne permet pas de donner des éléments historiques précis sur les parties disparues de l'abbaye (chapelle, cloître, logis abbatial...). Le moulin comportant un étage, ainsi qu'un étage de comble, est surmonté d'une toiture à deux pans et dans sa partie nord d'un toit brisé. Son soubassement, les chaînes d'angle et des éléments de l'encadrement des fenêtres sont en pierre calcaire bleue, le restant de la maçonnerie en brique. Le logis des hôtes situé dans l'actuelle cour de l'abbaye est structuré par un soubassement, des bandeaux, une corniche et l'encadrement des ouvertures en pierre bleue. La grange dimière est un vaste volume en rez-de-chaussée agrémenté de fenêtres à arc de couvrement chantourné et de chambranles à bossage en pierre bleue. Elle est couverte d'un toit à deux pans et d'une demi-croupe caractéristique de l'architecture rurale de l'Avesnois.
Vestiges
1977/03/16 : inscrit MH
Façades et toitures du bâtiment longeant la grande-rue, la maison des hôtes, la grange, le moulin ainsi que le portail de l'ancienne église abbatiale transformé en arc de triomphe (cad. A 1541, 1839, 1840, 1842 à 1845, 1850, 1885, 1891, 1898, 2693) : inscription par arrêté du 16 mars 1977.
À signaler
L'abbaye bénédictine de Maroilles était avec Liessies et Hautmont l'une des trois plus importantes abbayes du Hainaut dans sa partie aujourd'hui française.
Propriété d'un établissement public régional,propriété de la commune,propriété privée
1999
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
1999
Guillot Catherine
Dossier individuel
Conseil régional Hauts-de-France – service de l’Inventaire du patrimoine culturel 151 Bd Hoover 59555 Lille Cedex