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Plateforme ouverte du patrimoine

Église de La Crêche, église de La-Nativité-Notre-Dame

Désignation

Dénomination de l'édifice

Église paroissiale

Vocable - pour les édifices cultuels

La-Nativité-Notre-Dame

Appellation d'usage

Église de La Crêche

Titre courant

Église de La Crêche, église de La-Nativité-Notre-Dame

Localisation

Localisation

Hauts-de-France ; Nord (59) ; Bailleul

Lieu-dit

La Crèche

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En écart

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

1er quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1922

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Auteur de l'édifice

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source

Description historique

Détruite aux deux-tiers par les bombardements de 1917, l'église de La Crêche qui datait de 1741 (ou 1745) a fait l'objet d'une reconstruction totale par l'architecte René Dupire, quoique les textes ne parlent que de "remise en état" ou de "restauration". Les travaux ont été menés bon train : l'adjudication eut lieu le 22 juin 1922, la bénédiction de l'église le 9 septembre 1923. Fait unique parmi les églises dévastées de Bailleul, une partie du mobilier a échappé à la destruction : ainsi le maître-autel en marbre (1901) , mais surtout la chaire datant du milieu du 18e siècle. L'église est accompagnée d'un presbytère (antérieur à 1894, désaffecté) et d'une salle d'oeuvre sans caractères particuliers.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Brique

Matériaux de la couverture

Ardoise

Typologie de plan

Plan allongé

Description de l'élévation intérieure

1 vaisseau

Typologie du couvrement

Charpente en bois apparente

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; pignon couvert ; noue ; croupe polygonale ; flèche polygonale

Commentaire descriptif de l'édifice

L'église s'intègre de façon exemplaire dans un environnement rural de qualité. Les volumes architecturaux, simples et rigoureux, sont animés par des éléments décoratifs directement empruntés à la tradition flamande médiévale : fers d'ancrage ouvragés, pignons à pas-de-moineaux, travées brugeoises. La fidélité scrupuleuse au détail traditionnel a même amené l'architecte à peindre la maçonnerie en blanc (vestiges) , à enduire la base du mur avec du coaltar et à permettre le tour de l'église par un trottoir de briques. Construction de brique, à un seul vaisseau ; la toiture à longs pans très débordants, présente des égouts retroussés ; elle est recoupée par un volume transversal de même hauteur, qui simule par de grands pignons l'existence d'un transept. Sur cet axe viennent se greffer de part et d'autre de l'édifice des petits corps de bâtiment, un porche et un débarras, plus bas, sommés de pignons à pas-de-moineau et percés de baies étagées selon le système des travées brugeoises (travées en renfoncement). Les ouvertures latérales sont regroupées par deux entre les contreforts. La petite flèche polygonale est placée dans l'oeuvre, au centre de la façade ; terminée par une crénelage, elle supporte une flèche de charpente trapue. A l'intérieur, les murs enduits contrastent avec la charpente apparente, très complexe, à laquelle est aussi dévolu un rôle de décor. En pitchpin assemblé par des boulons, celle-ci est raidie par des tirants de fer. Une sacristie hors-oeuvre flanque l'église au nord-est ; elle présente les mêmes caractères régionalistes.

Technique du décor des immeubles par nature

Maçonnerie

Commentaires d'usage régional

Pignon à redents,travée brugeoise,fer d'ancrage à effet décoratif,brique moulurée

Protection et label

Référence aux objets conservés

IM59001252

Intérêt de l'édifice

À signaler

Observations concernant la protection de l'édifice

Dans cette église, l'une de ses oeuvres les plus abouties, l'architecte René Dupire apporte la preuve de sa connaissance intime de l'architecture flamande, brugeoise en particulier. Loin du pastiche, il produit des oeuvres originales à partir de l'utilisation d'éléments "archéologiques" combinés avec une grande science des volumes et des jeux linéaires.

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1999

Date de rédaction de la notice

2000

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Oger-Leurent Anita

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Hauts-de-France – service de l’Inventaire du patrimoine culturel 151 Bd Hoover 59555 Lille Cedex