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Plateforme ouverte du patrimoine

Usine de taille de matériaux de construction (scierie de marbre) Friand, puis Thiétard, puis Carion, puis Crapez, puis Sirjacq, puis Vital Evrard, actuellement musée du marbre

Désignation

Dénomination de l'édifice

Usine de taille de matériaux de construction

Précision sur la dénomination de l'édifice - hors lexique

Scierie de marbre

Appellation d'usage

Usine de taille de matériaux de construction Friand, puis Thiétard, puis Carion, puis Crapez, puis Sirjacq, puis Vital Evrard

Destination actuelle de l'édifice

Musée

Titre courant

Usine de taille de matériaux de construction (scierie de marbre) Friand, puis Thiétard, puis Carion, puis Crapez, puis Sirjacq, puis Vital Evrard, actuellement musée du marbre

Localisation

Localisation

Hauts-de-France ; Nord (59) ; Bellignies ; 2 à 10 rue de Cotipont

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Communauté de communes du Bavaisis

Canton

Bavay

Adresse de l'édifice

Cotipont (rue de) 2 à 10

Références cadastrales

1831 C 126 à 141 ; 1926 SU 422 à 438 ; 1996 A 202, 203, 1015, 1017, 1191

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Nom du cours d'eau traversant ou bordant l'édifice

L'Hogneau

Partie constituante non étudiée

Logement patronal ; atelier de fabrication ; cheminée d'usine ; bureau d'entreprise ; logement

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

1er quart 19e siècle ; 2e quart 19e siècle ; 3e quart 19e siècle ; 4e quart 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1821

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Auteur de l'édifice

Description historique

En 1821, Michel Friand, négociant à Ronlies (Belgique) , sollicite l'autorisation d'édifier une scierie de marbre. Celle-ci, en cours de construction, est revendue en 1822 à Joseph Thiétard. L'usine achevée, est autorisée en mai 1826. Située sur la rive gauche de l'Hogneau, sur une dérivation, elle possède deux roues à pots (godets) , alimentées par le haut, faisant 122 cm de large pour un diamètre de 240 cm. En 1831 le site est racheté par François Carion qui, vers 1850, y fait construire un logement. L'usine est léguée à Aimé Carion en 1862, puis vendu à Anatole Crapez en 1867, ainsi que deux carrières, une pompe d'épuisement, une machine à vapeur et un cabestan, situés au lieu-dit la Flaminette, à Hon-Hergies (étudié). Il semble qu'en 1881 la marbrerie appartienne à M Sirjacq qui se spécialise alors dans la confection de pendules en marbre. En 1922, l'ensemble de la propriété est racheté par la Société Vital Evrard, laquelle en abandonne l'exploitation en 1924. C'est peut-être à cette époque que le bâtiment principal est détruit. La Coopérative de Gommegnies installe, dans une annexe, une boulangerie qui fera place à une fabrique de baleines pour corsets. En 1955 Adolphe Botteau installe dans les locaux, un atelier d'objets en marbres (pendules ?) jusqu'en 1972. Le musée du marbre de Bellignies s'y implante en 1979 sous l'impulsion du maire, Avit Duronsoy. Ce musée possède du petit matériel de polissage, une armure à scier le marbre, ainsi qu'une collection d'objet. En 1867 l'usine possédait une force motrice hydraulique de 18 à 20 ch. et une machine à vapeur de 6 ch. (système Lachapelle).

Description

Matériaux du gros-œuvre

Brique

Matériaux de la couverture

Ardoise ; tuile flamande mécanique ; métal en couverture

Description de l'élévation intérieure

Sous-sol ; 1 étage carré ; comble à surcroît

Typologie du couvrement

Charpente en bois apparente

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; croupe

Source de l'énergie utilisée par l'édifice

Énergie hydraulique ; énergie thermique ; produite sur place ; énergie électrique ; achetée

Commentaire descriptif de l'édifice

Tous les bâtiments sont en brique. Le logement patronal, en rez-de-chaussée surélevé, est desservi par un perron en pierre, au niveau de la travée centrale. L'entrée est surmontée d'un balconnet. Le comble en surcroît est éclairé par de petites baies horizontales. Le toit, en pente douce et à longs pans à croupe, est recouvert d'ardoise. Les logements et bureau abritant le musée ont un étage et une charpente en bois formant longs pans. Ils sont couverts de tuile flamande mécanique et d'ardoise. La cheminée d'usine est en brique

État de conservation (normalisé)

Restauré ; établissement industriel désaffecté

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1998

Date de rédaction de la notice

2000

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Ramette Jean-Marc

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Hauts-de-France – service de l’Inventaire du patrimoine culturel 151 Bd Hoover 59555 Lille Cedex