POP

Plateforme ouverte du patrimoine

Institut de recherche dit Institut de Mécanique des Fluides de Lille

Désignation

Dénomination de l'édifice

Institut de recherche ; université

Appellation d'usage

Institut de Mécanique des Fluides de Lille

Titre courant

Institut de recherche dit Institut de Mécanique des Fluides de Lille

Localisation

Localisation

Hauts-de-France ; Nord (59) ; Lille ; 5 boulevard Paul-Painlevé

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Nord

Canton

Lille

Lieu-dit

Douai (Faubourd de)

Adresse de l'édifice

Paul-Painlevé (boulevard) 5

Références cadastrales

2001 CV 15, 17 à 20, 27, 36

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En écart

Partie constituante non étudiée

Bureau d'entreprise ; bureau d'études ; laboratoire d'essais ; stationnement ; cour

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

2e quart 20e siècle ; 3e quart 20e siècle ; 4e quart 20e siècle ; 1er quart 21e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1934 ; 1938 ; 1957 ; 1958 ; 1965 ; 1966 ; 1968 ; 1971 ; 1975 ; 1983

Commentaires concernant la datation

Datation par source

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source

Description historique

L'institut de Mécanique des Fluides de Lille (IMFL) , est créé le 26 mars 1930, sous la tutelle de la faculté des sciences de Lille et du Ministère de l'Air. Il a pour vocation la recherche théorique et expérimentale spécialement orientée vers des applications aéronautiques. Le directeur de cet institut en est Joseph Kampé de Fériet. Il est décidé que l'IMFL sera édifié sur des terrains provenant de l'arasement des fortifications entre la porte de Valenciennes et l'aérodrome de Ronchin. Un appel d'offre lancé par l'architecte désigné par le gouvernement, René Delannoy, permet de retenir l'entreprise Rateau pour la réalisation de bâtiment en béton armé et la société Altshom pour les applications électriques. L'institut est inauguré en 1934. Il comprend une soufflerie aérodynamique horizontale de diamètre de veine de 2, 40 m ainsi qu'un canal hydrodynamique de 22 m. Une soufflerie aérodynamique verticale de vrille, de 2 mètres de diamètre (détruite) , est inaugurée en 1938. L'institut est alors géré par le Groupement de Recherches Aéronautiques. A l'invasion allemande de 1940, l'IMFL, requis par le Ministère de l'Air, reçoit l'ordre de se replier dans les locaux de l'institut de mécanique des Fluides de Toulouse. Fin 1944, l'IMFL est remis en activité sous la direction de A. Martinot-Lagarde. En 1946, l'institut est repris en gérance par l'Office National d'Études et de Recherches Aérospatiales (ONERA) jusqu'en 1950 où l'Université en reprend la gérance. L'IMFL continue alors à fonctionner comme prestataire auprès d'industriels ou de services publics. Une station d'amerrissage est mise en service en 1957 ainsi qu'une station d'essais hydraulique en 1958. Une piste d'atterrissage d'essai est réalisée en 1965. La surface de l'IMFL est portée de 2700 m² avant guerre, à 6000 m². En 1968, une nouvelle soufflerie aérodynamique verticale, de 4 m de diamètre vient remplacer l'ancienne, transformée en 1970, en service de documentation. En 1969 l'enseignement de la mécanique des fluides est assuré par l'Université des Sciences et Techniques de Villeneuve-d'Ascq. En 1971 sont mis en service un laboratoire d'essai industriel, une station d'usinage et décapage chimique et un laboratoire de mesure et d'analyse de vibrations. En 1975 la station d'essai d'amerrissage et de crash est remplacée par une station d'essais polyvalente comprenant rafales horizontales, atterrissage, crash. Un atelier de fabrication de maquettes spéciales est créé. En novembre 1983, l'IMFL est repris par l'ONERA. En 2002 est inaugurée une nouvelle tour de crash, d'une hauteur de 15 mètres permettant de simuler la résistance des structures et des matériaux aux chocs. Un nouveau laboratoire d'essais, nommé B20, est en cours de finition. Ce vaste hangar de 90 m de long pour une hauteur de 20 m dispose d'une catapulte permettant de projeter une maquette à la vitesse de 45 m/s. Un générateur de rafales permet de recréer diverses perturbations. Pendant les quelques secondes de vol libre effectué par l'appareil, une batterie d'appareils de mesure, 20 caméras, plusieurs centaines de mires, en enregistrent le vol. Il reste alors à récupérer la maquette dans la piscine à mousse et d'analyser les données engrangées par le matériel embarqué.$ La soufflerie horizontale, de type Eiffel à hall de retour, d'une puissance de 650kW variable de 0 à 75 m/s est dotée d'une balance Monni à 1, 2 ou 3 mats pour la caractérisation aérodynamique longitudinale et transversale (tangage, traînée, portance, dérive, roulis, giration)

Description

Matériaux du gros-œuvre

Béton armé ; ciment ; brique

Matériaux de la couverture

Béton en couverture ; métal en couverture

Typologie de plan

Plan symétrique

Description de l'élévation intérieure

3 étages carrés ; entresol ; rez-de-chaussée surélevé ; sous-sol

Typologie du couvrement

Charpente en béton armé apparente ; charpente métallique apparente ; voûte en berceau plein-cintre

Partie d'élévation extérieure

Élévation ordonnancée

Typologie de couverture

Terrasse ; toit à longs pans ; extrados de voûte

Source de l'énergie utilisée par l'édifice

Énergie électrique ; achetée

Protection et label

Intérêt de l'édifice

À signaler

Eléments remarquables dans l'édifice

Laboratoire

Observations concernant la protection de l'édifice

La soufflerie horizontale est dotée d'une balance aérodynamique, de type Monnin, à 6 composantes

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété de l'Etat,propriété de la commune

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2001

Date de rédaction de la notice

2001

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Ramette Jean-Marc

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Accès Mémoire

Arrdt_lille

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Hauts-de-France – service de l’Inventaire du patrimoine culturel 151 Bd Hoover 59555 Lille Cedex