Grosse forge ; usine d'emboutissage
Usine d'emboutissage Cerec
Forge puis usine d'emboutissage Cerec
Hauts-de-France ; Nord (59) ; Recquignies ; rue René-Fourchet
Communauté d'agglomération Maubeuge Val-de-Sambre
Maubeuge
René-Fourchet (rue)
2002 AC 430
En village
Bureau ; aire des matières premières ; atelier de fabrication
1er quart 20e siècle
1907
Daté par tradition orale
Attribution par tradition orale
Les forges de Recquignies sont établies en 1907. Au moment de la création du groupe Vallourec, l'usine de Recquignies constitue le département d'emboutissage. En 1978, Vallourec s'associe au groupe Bourdeau Gueudelot et S.L.P.M. et crée deux usines d'emboutissage, Emboutissage de Vallourec et Bourdeau Emboutissage. Ces dernières fusionnent et deviennent Cerec en 1985. Cette société s'est spécialisée dans la fabrication de fonds bombés selon des techniques de forgeage. Présence de machines (lors de l'inventaire en 2001):Machine de presse 1 500 tonnes, vers 1960, marque Loire ;Machine de presse 2 600 tonnes, marque Loire ;Machine de presse, 1500 tonnes, marque Morane ;Machine de presse à froid, 2 000 tonnes, marque Raskin ;Machine de presse, 6 000 tonnes, 1990 (?) ;Machine à former, Ribo 30, marque Boldrini ;Machine à former, 300 tonnes, marque Favrin ; Tour, marque Sculfort et Fockedey ;Tour, marque Schiess ;Tour vertical, marque Graffenstein ;Machine à découper, 1970.
Brique ; pan de métal
Tuile
En rez-de-chaussée
Charpente métallique apparente
Toit à deux pans
L'usine est composée d'un ensemble de bureaux, infirmerie, maison commune (ancienne maison patronale) , de l'atelier de fabrication et de bâtiments annexes (parc à tôles, magasin), implantés le long de la ligne de chemin de fer qui n'est plus aujourd'hui (2001) le moyen de transport utilisé. Les bureaux sont installés dans un bâtiment étroit, construit en brique et pierre, sur deux niveaux rythmés par huit travées. Le toit à deux pans est couvert d'ardoise et les pignons sont à redents, rappelant l'architecture régionale. Les baies du rez-de-chaussée sont en anse de panier, surmontées par des baies à croisées. L'atelier de fabrication est actuellement (2001) divisé en dix halles parallèles. La première halle, construite au début du XXe siècle a été (partiellement ?) conservée puis de nombreuses halles lui ont été adjointes en fonction des besoins. De faible hauteur, elle est composée de murs gouttereaux et pignons en brique, d'une charpente métallique apparente couverte de tuile et de verre. Les pignons sont à redents. Des arcades en plein cintre divisent l'espace en trois vaisseaux. Les halles plus récentes sont en brique ou tôle et charpente métallique apparente couverte de tôle et verre. Les tôles livrées sont stockées dans le parc à tôles. En fonction de la commande et de la taille de la tôle, celles-ci sont parfois soudées avant d'être découpées par des molettes. Ensuite, les tôles sont embouties à chaud ou à froid par les presses (1 500 t, 2 600 t, 6 000 t) ou formées à l'aide de galets. Puis les fonds sont calibrés, réajustés, mis à hauteur, polis ou assemblés par soudage.
Propriété d'une société privée
2001
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
2002 ; 2023
Grembert Lucie ; Luchier Sophie
Dossier individuel
Conseil régional Hauts-de-France – service de l’Inventaire du patrimoine culturel 151 Bd Hoover 59555 Lille Cedex