Cité ouvrière
Cité du Maroc
Cité ouvrière de la Glacerie de Boussois dite Cité du Maroc
Hauts-de-France ; Nord (59) ; Boussois ; avenue Gambetta ; avenue Carnot ; avenue Hoche ; rue Eugène-Chimot ; avenue du Général-Leclerc ; avenue Jules-Ferry ; place Raymond-Poincaré ; avenue Jeanne-d'Arc
Communauté d'agglomération Maubeuge Val-de-Sambre
Maubeuge
Gambetta (avenue) ; Carnot (avenue) ; Hoche (avenue) ; Eugène-Chimot (rue) ; Général-Leclerc (avenue du) ; Jules-Ferry (avenue) ; Raymond-Poincaré (place) ; Jeanne-d'Arc (avenue)
2002 AL 106, 109 à 167, 174 à 188, 449 à 454, 192 à 202, 205 à 215, 217 à 246, 258 à 261, 446, 447, 456 à 515, 332 à 393
En village
La Sambre
Place ; rue ; kiosque
1ère moitié 20e siècle
1901 ; 1948
Daté par travaux historiques ; daté par tradition orale ; daté par source
Attribution par travaux historiques ; attribution par tradition orale ; attribution par source ; attribution par source
Un ensemble de quinze maisons, divisé en trois ou quatre groupes est conçu en 1900 et construit en 1901. Dès 1902, un propriétaire propose de construire vingt à vingt-cinq maisons, dont dix-sept sont réalisées en 1906. Le nombre est insuffisant pour les dirigeants de l'usine qui souhaitent construire une cité de vingt logements dont ils confient le projet à M. Thibault, dessinateur au bureau d'études de l'usine. Il est probable que l'architecte des communes Armand Lemay, installé à Lille, ait été consulté. Les archives conservent en effet des plans-types de maisons d'ingénieur - conformes à ceux de la cité - signés par lui et datés de 1912. Les premières maisons sont occupées dès 1911, leur construction se prolongeant jusqu'en 1914. Après la Première Guerre mondiale, les habitations sont remises en état et le programme de construction est poursuivi, permettant dès 1934 de loger 1 235 habitants dans 330 maisons. Un kiosque est construit sur la place de la cité. Les documents d'archives concernant les maisons d'ingénieurs (série de quatre) laissent à penser que c'est l'architecte Six (architecte de la société ?) qui en est le maître d'œuvre en 1948-1949.
Brique ; enduit
Tuile flamande mécanique ; ardoise
Toit à deux pans ; toit à longs pans ; demi-croupe
Les premières maisons de la cité sont construites sur un terrain de forme triangulaire, découpé en îlots de formes et de tailles différentes. Le plus grand est composé d'environ soixante maisons disposées en alignement, par série de six, le long de l'avenue Gambetta. Les autres îlots sont composés de maisons implantées de manière aléatoire. Les maisons isolées ou regroupées par deux sont situées aux angles, les séries de deux ou quatre forment les alignements. Toutes les maisons sont construites en brique, couvertes d'un toit à deux pans ou à demi-croupe (maisons d'angle) en tuile. La série de quinze maisons en alignement donnant sur la rue Eugène-Chimot, construite en 1923, présente des constructions en brique et couverture de toits à longs pans en tuile. Les quatre maisons d'ingénieurs, construites en 1948, sont isolées sur des parcelles individuelles, à l'est de la cité. Elles sont en brique et enduit, couvertes d'une croupe en ardoise.
Propriété privée
2001
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
2002 ; 2022
Grembert Lucie ; Luchier Sophie
Sous-dossier
Conseil régional Hauts-de-France – service de l’Inventaire du patrimoine culturel 151 Bd Hoover 59555 Lille Cedex