Chapelle
Notre-Dame de Lourdes
Chapelle Notre-Dame de Lourdes
Hauts-de-France ; Nord (59) ; Louvroil ; avenue Jean-de-Béco
Communauté d'agglomération Maubeuge Val-de-Sambre
Maubeuge
Jean-de-Béco (avenue)
2002 AH 569
En ville
19e siècle ; 2e quart 20e siècle
1932
Daté par source
Attribution par source ; attribution par source ; attribution par source ; attribution par source ; attribution par source ; attribution par source ; attribution par source
Delattre Alphonse (commanditaire) Willot)
Une grotte dédiée au pèlerinage de Notre-Dame de Lourdes est construite au XIXe siècle. Dans les archives de l'architecte Vilain, on apprend qu'un premier projet de chapelle proposé par l'architecte Lafitte à l'abbé Willot en 1929 est resté sans suite. Les premières lettres de la correspondance entre le nouvel abbé, le père Delattre, et l'architecte, Paul Vilain - associé à l'architecte Serex et travaillant avec son fils Michel - datent d'octobre 1932. À cette date, l'architecte propose une nouvelle étude pour la façade et souhaite supprimer l'horloge, ce qui laisse à penser que d'autres études ont précédé. En effet, les archives conservent trois dessins sans date sur calque d'une élévation avec clocher et horloge. En novembre 1932, le projet établi comprend la grotte et une chapelle avec "crypte et église supérieure". Le coût du projet, sans décor ni escalier, est estimé à 350 000 francs. Les rapports sont acceptés par la Commission d'Art Sacré en juin 1933. L'abbé propose les entrepreneurs Lecerf (de Louvroil) et Jules Masse. Sollicité par Vilain, l'architecte Lafitte (Henri ou Jacques ?) recommande l'entrepreneur Louis Ruffin pour la construction en béton armé. La première pierre est posée en juillet 1933. En 1934, la correspondance relate le choix du mobilier (voir annexe). Un article dans Le Courrier (Avesnes) du 23 août 1935 permet de connaître l'avancement des travaux : "la crypte est réalisée, ainsi que le niveau de la chapelle, mais non aménagée". Il semble que les travaux n'aient pas été poursuivis par la suite : le clocher n'a jamais été construit et la chapelle (église supérieure) n'a jamais été aménagée. Néanmoins, des pèlerinages auraient eu lieu. Aujourd'hui, l'édifice appartient à l'usine Myriad, située en face, et il est désaffecté.
Brique
Tuile
Plan rectangulaire régulier
1 vaisseau
Charpente en béton armé apparente ; voûte en berceau plein-cintre
Toit à longs pans
Salle de verdure
La chapelle est située au fond d'une parcelle, dans le prolongement du chemin desservant la grotte. L'édifice est de plan rectangulaire, à deux niveaux (crypte et chapelle). La crypte est composée d'une nef et de bas-côtés voûtés en berceau plein-cintre et mesure environ 8 m de longueur sur 6 m de largeur. Elle est destinée à accueillir jusqu'à cinquante-six fidèles. Elle est couverte d'une voûte en berceau à pénétration. Les murs sont en brique et le chevet plat est couvert de carreaux Bonzel de couleurs différentes et décoré d'une croix en léger relief dont le Christ a disparu. La chapelle est composée d'un vaisseau unique de 11 m de largeur et peut accueillir jusqu'à 224 fidèles. Le carrelage est détérioré et le plafond est partiellement détruit, laissant apparaître la charpente en béton armé.
Céramique
Désaffecté
Propriété privée
2001
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
2002 ; 2023
Grembert Lucie ; Luchier Sophie
Dossier individuel
Conseil régional Hauts-de-France – service de l’Inventaire du patrimoine culturel 151 Bd Hoover 59555 Lille Cedex