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Plateforme ouverte du patrimoine

Platinerie et grosse forge Dussart, puis moulin à farine Alexandre Bertrand, puis usine de taille de matériaux de construction (scierie de marbre) Blondeau Dieudonné, puis Société Anonyme des Carrières de Hon-Hergies

Désignation

Dénomination de l'édifice

Platinerie ; grosse forge ; moulin à farine ; usine de taille de matériaux de construction

Précision sur la dénomination de l'édifice - hors lexique

Scierie de marbre

Appellation d'usage

Platinerie et grosse forge Dussart ; Moulin à farine Alexandre Bertrand ; usine de taille de matériaux de construction Blondeau Dieudonné ; Société Anonyme des Carrières de Hon-Hergies

Titre courant

Platinerie et grosse forge Dussart, puis moulin à farine Alexandre Bertrand, puis usine de taille de matériaux de construction (scierie de marbre) Blondeau Dieudonné, puis Société Anonyme des Carrières de Hon-Hergies

Localisation

Localisation

Hauts-de-France ; Nord (59) ; Hon-Hergies ; rue de la Marne

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Communauté de communes du Bavaisis

Canton

Bavay

Lieu-dit

Le Pont-du-berger

Adresse de l'édifice

Marne (rue de la)

Références cadastrales

1831 C 427 à 430 ; 1923 SU 1651 à 1673 ; 1996 A 925, 926, 927

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En écart

Nom du cours d'eau traversant ou bordant l'édifice

L'Hogneau

Partie constituante non étudiée

Vanne ; bâtiment de recette ; voie ferrée ; carrière

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

2e quart 18e siècle ; 4e quart 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1748 ; 1881

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Auteur de l'édifice

Description historique

En1783, Michel Dussart, maître de forge à Hon-Hergies (59) depuis 1748 ne pouvant faire face aux besoins du Hainaut, du Cambraisis, de la Flandre française, de la Picardie et de établit une seconde platinerie à Bettrechies, près de Bavay. Il obtient ce droit sous réserve de n'employer que du charbon de terre et de détruire sa platinerie située près de Liège. Le préfet Dieudonné, dans ses statistiques de 1804, nous indique que les fers proviennent des forges de Saint-Nicolas, en Belgique et de Féronval, près de Barbençon. Il est a noté que malgré l'exploitation de minerai de fer dans la commune de Hon-Hergies, attestée il est vrai à partir de 1842, il n'y eut pas de fourneau dans la commune. En 1834 l'usine est exploitée par Alexandre Bertrand. Détruit en 1881, il est remplacé par une scierie de marbre établie par M. Blondeau Dieudonné. Celui-ci exploite des carrières dans les environs et notamment une, située quelques dizaines de mètres en amont de l'usine. La marbrerie est agrandie en 1886 et 1903. Elle est revendue vers 1914 à la Société Anonymes des Carrières de Hon-Hergies. Devant le déclin de la cheminée classique, la marbrerie oriente sa production vers le marbre d'ameublement. Cette activité perdure jusque dans les années 1940. La scierie de marbre est aujourd'hui entièrement détruite à l'exception de la vantellerie, de la carrière, d'un bâtiment (de recette ?) et d'un treuil. La carrière de noir français fut reprise par la marbrerie Vital-Evrard, de Bellignies (étudiée) qui l'exploite jusque dans les années soixante-dix. Embranchement ferroviaire.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Pierre ; brique

Matériaux de la couverture

Ciment en couverture

Description de l'élévation intérieure

1 étage carré

Typologie du couvrement

Charpente en bois apparente

Typologie de couverture

Appentis ; terrasse ; toit à longs pans ; croupe

Source de l'énergie utilisée par l'édifice

Énergie hydraulique ; énergie thermique ; produite sur place

Commentaire descriptif de l'édifice

Composée de trois arches en brique (reconstruites ?) et d'un déversoir en pierre, la vantellerie seule, atteste de la vocation industrielle du site. Le moulin était relié par une voie Decauville à la carrière proche. Un embranchement permettait aux chariots de descendre dans la carrière. Un treuil, sans marque et toujours en place, permettait la manouvre. Un moteur thermique fournissait le mouvement. A la sortie de la carrière, aujourd'hui inondée, le chariot traversait le chemin rural et empruntait un pont métallique sur le ruisseau. A cet endroit se trouve une construction d'un étage en brique, avec soubassement et encadrement en pierre. Il s'agit peut-être d'un bâtiment de recette. Couvert d'un toit à longs pans à croupe et de ciment, il est flanqué de deux petites constructions. L'une, en rez-de-chaussée, est couverte d'un appentis. L'autre, percé à l'étage d'une large baie en arc segmentaire, est couverte d'une terrasse.

État de conservation (normalisé)

Vestiges ; envahi par la végétation ; mauvais état ; menacé

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1998

Date de rédaction de la notice

2000

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Ramette Jean-Marc

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Hauts-de-France – service de l’Inventaire du patrimoine culturel 151 Bd Hoover 59555 Lille Cedex