Église paroissiale
Saint-Denis
Église paroissiale Saint-Denis
Hauts-de-France ; Nord (59) ; Lecelles ; route de Roubaix
Parc Naturel Régional Scarpe-Escaut
Saint-Amand-les-Eaux Rive Gauche
Roubaix (route de)
1805 B 0028 ; 1821 B 0878 ; 1885 B 0000 ; 2003 B 0643
En village
Moyen Age ; 3e quart 18e siècle ; 3e quart 19e siècle
1759 ; 1867
Date portée ; daté par source
Attribué par source
L'ancienne église avait été construite par les religieux de Saint-Amand au lieu-dit du Pont des Turcs. En 1753, des problèmes d'inondation aboutissent à un projet de reconstruction de l'église, plus proche du centre du village, ordonné par le Parlement de Flandre en 1758 et réalisés en 1759 (AD Nord, série C pièces 6595, 10563). Des travaux d'entretien ont été exécutés entre 1827 et 1832 par l'architecte valenciennois Henri Vallez (AD Nord série O 338/ 28, 29). Les boiseries du choeur ont été remplacées en 1845 (AD Nord série O 338/32) par l'architecte valenciennois Henri Dutouquet, très actif dans cette région. Néanmoins, c'est un architecte de Tourcoing, Charles Maillard, qui agrandit l'édifice en remplaçant le chevet à trois pans par une abside semi-circulaire adjointe de chapelles latérales et en ajoutant un transept aux croisillons arrondis en 1867 (AD Nord série O 338/33).
Brique ; grès
Ardoise ; matériau synthétique en couverture
Plan en croix latine
3 vaisseaux
Voûte en berceau plein-cintre
Élévation ordonnancée
Toit à longs pans ; flèche polygonale
L'église est située à l'angle de la route de Roubaix et la rue Neuve, en retrait, et orientée nord-sud. Le mur de clôture a disparu. De part et d'autre de l'église sont disposés le presbytère et un enclos funéraire. L'élévation reflète les deux campagnes de construction de l'édifice : le grand volume abritant la nef et les bas-côtés, précédé d'une tour-porche imposante, contraste avec celui du transept et choeur. En effet, les murs sobres des bas-côtés élevés en brique sont plus bas que ceux du choeur et du transept, tous deux à contreforts. Le niveau de grès des bas-côtés est conservé sur quelques assises pour le choeur et le transept. Les bas-côtés sont éclairés par des baies simples surbaissées, alors que celles des croisillons arrondis et du choeur sont plus hautes et en plein cintre. La nef et les bas-côtés sont couverts d'une toiture à très longs pans en matériau synthétique, la pente du toit du transept et du choeur est moins importante. La tour-porche a un bandeau et une corniche en pierre blanche et le portail est encadré par un chaînage en pierre bleue avec clé datée 1759. Elle est couverte d'une flèche polygonale à égout retroussé en ardoise. Le volume intérieur a été homogénéisé par le décor réalisé lors de la reconstruction du choeur et du transept. La nef est couverte d'une voûte en berceau plein cintre à doubleaux et les bas-côtés de voûtes d'arêtes, qui ont remplacé des voûtes en demi-berceau en 1867. Des colonnes ioniques à tambours, en pierre calcaire locale appelée pierre bleue, soutiennent les arcs en plein cintre de la nef. Elles sont gravées des lettres F et A, marques de tâcherons rares pour l'époque.
Propriété de la commune
2003
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général ; (c) PNR Scarpe-Escaut
2003
Luchier Sophie
Dossier individuel
Conseil régional Hauts-de-France – service de l’Inventaire du patrimoine culturel 151 Bd Hoover 59555 Lille Cedex