POP

Plateforme ouverte du patrimoine

Église paroissiale Saint-Gohard

Désignation

Dénomination de l'édifice

Église paroissiale

Vocable - pour les édifices cultuels

Saint-Gohard

Titre courant

Église paroissiale Saint-Gohard

Localisation

Localisation

Hauts-de-France ; Nord (59) ; Merville ; R.D. 69

Canton

Merville

Lieu-dit

La Caudescure

Adresse de l'édifice

R.D. 69

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En écart

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

1er quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1912 ; 1923

Commentaires concernant la datation

Datation par source

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source

Description historique

La première église Saint-Gohard du hameau de la Caudescure, commune de Merville, a été construite en 1912 sous le pastorat de l'abbé Jules Wardavoir pour 55 000 francs par l'entrepreneur Bourdon frères de Merville ; elle a été entièrement détruite le 11 avril 1918. Le projet de reconstruction date de 1923. Un lettre de l'abbé Wardavoir à Mgr Flipo, vicaire général de Lille, datée du 28 novembre de cette année (archives du diocèse de Lille) , indique que les travaux ont été confiés à l'architecte Georges Moreau d'Hazebrouck pour un montant de 200 000 francs environ. Moreau est par ailleurs l'architecte de l'église du Sart, autre hameau de Merville. Si l'on ignore à ce jour la date du début des travaux, on sait que l'église a été consacrée, en même temps que ses deux cloches, fin juillet 1927 par Mgr Lequien, évêque de la Martinique, originaire de Merville. L'église, propriété de l'association diocésaine de Lille, a été fermée vers 2002 à la suite d'un rapport défavorable de la commission de sécurité. Sa vente et/ou sa démolition sont envisagées par le diocèse.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Brique ; pierre ; enduit partiel

Matériaux de la couverture

Ardoise ; matériau synthétique en couverture

Typologie de plan

Plan allongé

Description de l'élévation intérieure

3 vaisseaux

Typologie du couvrement

Fausse voûte en berceau brisé ; fausse voûte d'ogives ; fausse voûte d'arêtes

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; croupe polygonale ; flèche polygonale ; croupe

Emplacement, forme et structure de l’escalier

En charpente

Commentaire descriptif de l'édifice

La première église, représentée sur une verrière de l'édifice reconstruit, semble avoir comporté une nef flanquée de bas-côtés insérant, en façade, une tour-porche surmontée d'une flèche en charpente. Construite en briques, elle s'inspirait du style gothique. L'église reconstruite reprend le même parti général. Matériaux de construction : la brique rouge constitue le matériau principal ; la pierre calcaire de Soignies est employée pour l'encadrement de la porte et les corbeaux supportant l'auvent en charpente, les linteaux et appuis des fenêtres des chapelles ouest, en clefs d'arc des fenêtres latérales. Des briques de ciment, de couleur gris-beige, sont utilisées dans un but décoratif : elles jouent d'un effet de damier avec les briques rouges, sur la tour et au chevet. L'intérieur de l'édifice est entièrement enduit. Parti de plan : l'édifice, qui n'est pas orienté (son choeur est à l'ouest et la tour à l'est) , comprend trois vaisseaux, i.e. une nef de cinq travées flanquée de bas-côtés. Ceux-ci s'achèvent par des murs plats, la nef se poursuit par un choeur défini par une travée droite et une abside polygonale à trois pans. En façade, une tour porche à usage de clocher est enserrée par deux chapelles plus basses que l'élévation des bas-côtés, la chapelle Notre-Dame de Lourdes et la chapelle des morts. Il n'y a ni étage clair, ni transept. La tour est animée par le traitement en renfoncement de l'articulation verticale des baies formant une "travée brugeoise", évocation régionaliste ; des petites tourelles en encorbellement, imitant des échauguettes, s'élèvent à chacun des angles de la plate-forme, qui porte une flèche polygonale en charpente ardoisée. Les vaisseaux sont couverts par une toiture unitaire, un toit à longs pans terminé par une croupe polygonale ; le tout reçoit des fausses ardoises en Eternit. La nef, dont l'éclairement est assuré par des baies jumelées couvertes par des arcs brisés, est couverte d'une fausse voûte en berceau brisé rythmée par des faux doubleaux. Les bas-côtés portent de fausses voûtes d'arêtes ; l'abside polygonale reçoit une fausse voûte d'ogives.

Technique du décor des immeubles par nature

Peinture

Indexation iconographique normalisée

Ornement à forme géométrique ; ornement à forme végétale

Description de l'iconographie

Des motifs peints au pochoir ornent les parties est : des motifs géométriques sur les murs de fond des chapelles, des motifs feuillagés sur l'abside.

État de conservation (normalisé)

Mauvais état ; menacé

Protection et label

Référence aux objets conservés

IM59001956

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété d'une association diocésaine

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2004

Date de rédaction de la notice

2004

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Benoit-Cattin Renaud ; Vienne Frédéric ; Oger-Leurent Anita

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Hauts-de-France – service de l’Inventaire du patrimoine culturel 151 Bd Hoover 59555 Lille Cedex