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Plateforme ouverte du patrimoine

Église paroissiale Saint-Paul

Désignation

Dénomination de l'édifice

Église paroissiale

Vocable - pour les édifices cultuels

Saint-Paul

Titre courant

Église paroissiale Saint-Paul

Localisation

Localisation

Hauts-de-France ; Nord (59) ; Haubourdin ; rue Sadi-Carnot

Canton

Haubourdin

Adresse de l'édifice

Sadi-Carnot (rue)

Références cadastrales

1967 AH 214, 215 a

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Salle paroissiale ; jardin

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

1er quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1914 ; 1920 ; 1925

Commentaires concernant la datation

Datation par source

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribué par source

Description historique

Une paroisse est fondée au hameau de l'Heurtebise, aux confins d'Haubourdin et de Loos, à l'instigation du chanoine Augustin Cateau, doyen d'Haubourdin de 1877 à 1918 ; une chapelle provisoire est alors élevée, placée sous le vocable de saint Joseph. La construction d'une église est rapidement envisagée par Madame Crépy-Danel, qui souhaite placer le nouveau lieu de culte sous le vocable de saint Paul, en souvenir de son défunt mari ; son fils, ses filles et leurs conjoints mèneront son oeuvre à bien. Les plans de l'édifice sont demandés à l'architecte Gustave Defretin, auteur de l'église Sainte-Anne à Loos, et sont repris à sa mort, en 1913, par l'architecte Saerens qui travaillait auparavant dans son agence. L'entrepreneur retenu est Thibaut. La première pierre est posée par Mgr Charost, évêque de Lille, le 17 mai 1914. Le chantier est interrompu quelques mois plus tard lors du déclenchement de la Première Guerre mondiale. Les travaux ne reprennent qu'en 1920 ; l'église est consacrée par Mgr Quilliet, évêque de Lille, le 20 juillet 1925. Le 8 juin 1927, elle est cédée à l'association diocésaine. L'église est endommagée lors de la bataille d'Haubourdin, à la fin du mois de mai 1940 : la toiture en ardoise est touchée, l'autel Saint-Joseph est détruit, les vitraux sont endommagés (ils sont restaurés de 1941 à 1943 et en 1948 par Jules Dumez, peintre-verrier à Lille). Le 30 mars 1952, Mgr Dupont, évêque auxiliaire de Lille, procède à la bénédiction d'une cloche, baptisée Louise-Mathilde, fondue à Bagnolet. Un Christ en croix, érigé en 1938, est placé en 1973 sur la face ouest du bras nord du transept, au pied de la tour-clocher. L'église, peu entretenue, se dégrade rapidement : un rapport de la commission diocésaine d'Art sacré dénonce son état de délabrement en 1977. Un affaissement significatif du sol est constaté. Le clocher est démonté en 1982. L'église, fermée le 13 octobre 1994, est détruite au cours de l'été 2004 pour laisser place à un immeuble à appartements. La salle paroissiale semble avoir été construite en deux campagnes : la plus ancienne, sans doute dans les années 1920, est en brique jaune rosée, la plus récente, vraisemblablement dans les années 1930, en brique rouge.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Brique ; ciment ; enduit ; calcaire

Matériaux de la couverture

Ardoise

Typologie de plan

Plan en croix latine

Description de l'élévation intérieure

3 vaisseaux

Typologie du couvrement

Voûte d'arêtes ; voûte d'ogives ; cul-de-four ; en brique

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; appentis ; pignon découvert ; croupe ronde

Commentaire descriptif de l'édifice

L'église, à trois vaisseaux, comporte un transept et une tour-clocher placée dans l'angle du bas-côté nord de la nef et de la face ouest du bras nord du transept ; les bras du transept sont chacun pourvus d'une absidiole ; la sacristie est située au chevet du collatéral nord du choeur. La façade occidentale est précédée d'un porche peu saillant et est surmontée d'une statue en calcaire de saint Paul ; la porte d'entrée principale est encadrée de deux autres portes, plus petites ; la façade de la travée centrale est précédée d'un large perron à quatre degrés. Du clocher, démonté, ne subsiste que la base. L'église est construite en brique ; les rampants des pignons et des demi-pignons, les cordons, les corniches et les motifs décoratifs sont en ciment ; les encadrements de baie des deux étages supérieurs de la tour-clocher sont en calcaire. L'intérieur est complètement enduit. Toutes les voûtes sont en brique enduite : celles de la nef, du choeur, de l'abside et des bras du transept sont des voûtes d'ogives, celles des bas-côtés sont des voûtes d'arête et celles des absidioles du transept sont en cul-de-four. L'élévation intérieure, parfaitement régulière, est à trois niveaux : grandes arcades reposant sur des colonnes dans la nef et le choeur, sur des piliers à la croisée du transept, faux triforium et niveau supérieur abritant les baies. Des oculi aveugles surmontent les baies de l'abside. Au revers de la façade occidentale est située une tribune. Dans la partie sud-est de la parcelle, sur la rue Auguste-Potié, se trouve la salle paroissiale, à cinq travées sur rue et quatre sur jardin.

Indexation iconographique normalisée

Christ en croix ; saint

Description de l'iconographie

Sujet : Christ en croix, support : bras nord du transept ; sujet : saint Paul : support : sommet du pignon de la façade occidentale

État de conservation (normalisé)

Détruit après inventaire

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété d'une association diocésaine

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2004

Date de rédaction de la notice

2004

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Laget Pierre Louis ; Benoit-Cattin Renaud ; Vienne Frédéric

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Hauts-de-France – service de l’Inventaire du patrimoine culturel 151 Bd Hoover 59555 Lille Cedex