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Plateforme ouverte du patrimoine

Maison

Désignation

Dénomination de l'édifice

Maison

Titre courant

Maison

Localisation

Localisation

Hauts-de-France ; Nord (59) ; Beuvry-la-Forêt ; rue Albert-Ricquier ; rue du Saulzoir

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Parc Naturel Régional Scarpe-Escaut

Canton

Orchies

Adresse de l'édifice

Albert-Ricquier (rue) ; Saulzoir (rue du)

Références cadastrales

2003 B 2197

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Partie constituante non étudiée

Fenil

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

Milieu 19e siècle

Auteur de l'édifice

Description historique

La maison est construite entre 1817 et 1875 (dates des deux cadastres successifs) , à l'est du centre-bourg sur la route départementale reliant Orchies à Saint-Amand. De par son implantation sur un angle, la maison pourrait être un ancien estaminet ; en effet traditionnellement, dans la région, les cafés-auberges dits estaminets se trouvent à l'intersection de deux rues, avec leur la porte d'entrée ménagée sur le pan coupé. Sa situation à proximité de grandes fermes et d'une sucrerie nouvellement établie vers 1870 peut étayer cette hypothèse.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Brique

Matériaux de la couverture

Tuile mécanique ; tuile flamande

Description de l'élévation intérieure

En rez-de-chaussée

Typologie de couverture

Croupe ; demi-croupe

Commentaire descriptif de l'édifice

La maison, bâtie en brique, présente deux façades sur rues et un pan coupé. Son soubassement est peint en gris. Une corniche à décor de dents-de-scie court en partie supérieure. La façade rue Albert-Riquier, en rez-de-chaussée, offre 3 travées régulières de fenêtres protégées par des contrevents en bois peint ; celle donnant sur la rue du Saulzoir est percée de quatre ouvertures, dont deux sous la rive du toit qui permettent l'accès au fenil ménagé dans les combles. La porte, logée dans le pan coupé, est surmontée d'un fronton triangulaire en brique saillante et encadrée par deux pilastres en brique et tommette. En dépit d'une mise en oeuvre générale sommaire, le maçon s'est inspiré du vocabulaire de l'architecture classique et a copié fidèlement mais naïvement les différentes parties du pilastre (dorique/toscan) : le socle, la base et le chapiteau (astragale, échine, abaque...). Il a commis une maladresse : le fronton n'a pas la largeur suffisante pour reposer sur les pilastres censés le supporter. La modénature du pan coupé est mise en valeur par le passage d'un badigeon de chaux blanc (autrefois bleu) et d'une eau forte rouge accentuant son impact visuel. Le toit présente une croupe en tuile flamande (panne traditionnelle) interrompue par une demi-croupe en tuile mécanique sur l'angle abattu. Un tas d'amortissement en brique repose sur le faîtage. La façade rue du Saulzoir conserve une ancienne plaque directionnelle en fonte de fer ainsi que les traces d'un panneau directionnel peint datant de l'occupation allemande pendant la Seconde Guerre mondiale.

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2003

Date de rédaction de la notice

2006

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Cailleau Cyril ; Luchier Sophie

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Hauts-de-France – service de l’Inventaire du patrimoine culturel 151 Bd Hoover 59555 Lille Cedex

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Vue générale.
Vue générale.
© Inventaire général, ADAGP ; © PNR Scarpe-Escaut
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Situation sur le tableau d'assemblage du cadastre de 1875.
Situation sur le tableau d'assemblage du cadastre de 1875.
© Inventaire général, ADAGP ; © PNR Scarpe-Escaut ; © Conseil général du Nord
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Détail de la travée d'angle.
Détail de la travée d'angle.
© Inventaire général, ADAGP ; © PNR Scarpe-Escaut
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