Ferme
Ferme
Hauts-de-France ; Nord (59) ; Landas ; 339 rue de Guivarmez
Parc Naturel Régional Scarpe-Escaut
Orchies
Guivarmez (rue de) 339
1818 A 110, 111 ; 1876 C 567, 568 ; 2003 C 557
En village
4e quart 18e siècle ; 4e quart 19e siècle
Le cadastre de 1818 indique que la parcelle est occupée par un ferme en équerre, avec une dépendance en retour vers la rue. La dispositon reste inchangée sur celui de 1876, cependant les deux principaux corps de bâti sont ici figurés non jointifs et la dépendance a disparu. Entre 1876 et le tout début du 20e siècle, le corps de bâti perpendicualire au logis, qui abritait certainement la grange et l'étable, est détruit et reconstruit (analyse de terrain).
Brique ; calcaire ; moellon
Tuile flamande
En rez-de-chaussée
Élévation à travées
Toit à longs pans
Le logis, se présentant mur-pignon à rue, se distingue par la largeur des murs pignons et par l'imposante hauteur de la toiture lui conférant un caractère massif. Elle est bâtie en brique badigeonnée de chaux pigmentée rouge vif ; le soubassement est en moellons équarris de calcaire carbonifère dit pierre bleue ou pierre de Tournai, badigeonné de chaux blanche (peint en noir pour la façade postérieure) aux joints marqués par un fin ruban rouge (façon opus incertum). Deux rubans de couleur blanche sont réalisés en partie supérieure de la façade principale, à l'imitation de rangs de briques formant corniche. La bonne conservation des anciens badigeons fait de cet ensemble un témoin important des traditions chromatiques locales. Le logis présente actuellement une double distribution permettant d'accéder aux jardins potagers situés à l'avant et à l'arrière de l'édifice. La façade principale est percée de 4 ouvertures couvertes d'un linteau droit en bois. Les fenêtres sont dotées de contrevents en bois peints. La façade postérieure présente des dispositions semblables à l'exception d'une baie, en forme d'oculus ovale, protégée par une croix de fer. Les pignons découverts appareillés en épis sont percés de jours en archère permettant l'aération des combles. Ils encadrent une toiture à deux très longs pans en tuile flamande (panne) dotée sur l'avant de tabatières et à l'arrière d'un débord (coyau). Le corps d'étable et grangette construit en brique et tuile flamande, contre le mur pignon arrière du logis, présente une largeur identique et une hauteur inférieure à ce dernier. Il fait l'objet d'une finition chromatique similaire. Il s'ouvre par une porte charretière de modeste dimension et quelques ouvertures couvertes de linteaux droits en bois. La trace de coutures de matériaux illustre le remaniement ancien de certaines baies. Les caractéristiques générales (volumes, formes et matériaux) témoignent de l'ancienneté du logis. La présence du calcaire carbonifère en soubassement est une disposition rare qui n'est observée que sur 2 autres bâtiments de la commune : l'étable-écurie (en ruine) de la ferme à cour fermée située 525, rue du Hennoy et le soubassement de mur repris dans la construction d'une maison, 481, rue du Général-de-Gaulle.
Propriété privée
2003
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général ; (c) PNR Scarpe-Escaut
2007
Cailleau Cyril ; Luchier Sophie
Dossier individuel
Conseil régional Hauts-de-France – service de l’Inventaire du patrimoine culturel 151 Bd Hoover 59555 Lille Cedex