Etablissement élévateur des eaux, dit pompe à feu du palais national

Dénomination de l'édifice

Établissement élévateur des eaux

Titre courant

Etablissement élévateur des eaux, dit pompe à feu du palais national

Localisation

Hauts-de-France ; Oise (60) ; Compiègne ; cour Guynemer

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Oise

Canton

Compiègne

Adresse de l'édifice

Guynemer (cour)

Références cadastrales

1992 BY 1 à 3

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Nom du cours d'eau traversant ou bordant l'édifice

Oise (l')

Siècle de la campagne principale de construction

1er quart 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1810

Commentaires concernant la datation

Porte la date

Auteur de l'édifice

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribué par source

Description historique

En 1786, lors d'un séjour du roi Louis XVI à Compiègne, est inaugurée une machine réalisée par l'ingénieur Cordelle pour élever les eaux de la rivière Oise et alimenter ainsi le grand réservoir d'eau du palais impérial de Compiègne. Ce système est entièrement renouvelé en 1810. Plusieurs projets sont envisagés, dont une pompe à manège à chevaux, un bélier hydraulique présenté par Mongolfier et une pompe à vapeur, dite pompe à feu inventée par l'ingénieur Jean-Constantin Perier. C'est cette dernière solution qui est retenue par Berthault, l'architecte du palais impérial. Un nouveau bâtiment prévu à cet effet est alors érigé en bordure du canal de l'Oise pour un montant de 30 000 francs. Tombant en vétusté, la machine de la pompe à feu est remplacée, en 1857, par une machine à vapeur Farcot (étudiée).

Matériaux du gros-œuvre

Pierre ; calcaire ; moyen appareil ; brique

Matériaux de la couverture

Ardoise

Description de l'élévation intérieure

Comble à surcroît

Typologie du couvrement

Charpente en bois apparente

Partie d'élévation extérieure

Élévation ordonnancée

Typologie de couverture

Toit à longs pans brisés ; croupe

Source de l'énergie utilisée par l'édifice

Énergie thermique ; produite sur place ; machine à vapeur à piston

Commentaire descriptif de l'édifice

Le bâtiment est installé en bordure de l'Oise, surplombant le chemin de halage. Il est construit en pierre calcaire de moyen appareil et couvert d'une toiture en ardoise à longs pans brisés et croupe. Il est doté de trois entrées à arc en plein cintre : deux entrées latérales donnant sur une petite cour et une entrée centrale donnant directement accès à l'intérieur du bâtiment. A l'arrière, se trouve adossée la chaufferie, dont l'élévation en brique a été endommagée par la chute d'une partie de la cheminée qui la jouxte. Celle-ci, haute d'une quinzaine de mètres, est en brique et de forme pyramidale tronquée.

État de conservation (normalisé)

Restauré

Date et niveau de protection de l'édifice

1994/10/24 : classé MH

Précision sur la protection de l'édifice

Classement en totalité du bâtiment de la pompe à feu, y compris la machine à vapeur Farcot.

Intérêt de l'édifice

À signaler

Eléments remarquables dans l'édifice

Machine énergétique (étudiée dans la base Palissy)

Statut juridique du propriétaire

Propriété de l'Etat

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1983

Copyright de la notice

© Inventaire général

Date de rédaction de la notice

2000

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Dufournier Benoît ; Fournier Bertrand

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Accès Mémoire

Arrdt_compiegne

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Hauts-de-France - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel 21 mail Albert-Ier 80000 Amiens