Sucrerie
Sucrerie de betteraves
Sucrerie du Port-Salut
Sucrerie de betteraves du Port Salut
Hauts-de-France ; Oise (60) ; Longueil-Sainte-Marie
Oise
Estrées-Saint-Denis
Le Port-Salut
1882 B 117 à 120 ; 1996 H2 191, 192, 219, 294, 295, 297, 299, 300, 302, 303, 306
En écart
Bureau d'entreprise ; transformateur (abri) ; logement d'ouvriers ; parties agricoles
4e quart 19e siècle ; 3e quart 20e siècle
1875 ; 1877
Daté par source
Attribué par source
Peters Eloi (commanditaire)
La sucrerie de betteraves, dite du Port-Salut, fut construite en 1875 pour Eloi Peters, fondateur de la société en commandite par actions E. Peters et Cie. Les travaux furent confiés à M. Lallemant, architecte et ingénieur civil demeurant à Cambrai (59) , tandis que le matériel fut fourni par la maison Lecointe et Villette, constructeurs mécaniciens à Saint-Quentin (02). Les bureaux et la maison sont construits en 1877. Albert Peters, fils d'Eloi Peters, modernisa les installations à la fin du 19e siècle, avec notamment une usine à gaz destinée à l'éclairage, puis en 1909. Le 9 juin 1940, puis le 31 août 1944, le site industriel, implanté près du point stratégique du pont de Verberie, fut gravement touché par les tirs d'artillerie et l'aviation. Plusieurs bâtiments, dont ceux qui avaient été élevés en 1939 furent incendiés et un obus frappa le four à chaux. Jusqu'en 1952, l'architecte A. Belot, de Compiègne, fut chargé de la réparation et de la reconstruction des bâtiments endommagés. Quelques années auparavant, en 1941, Robert Peters créa la société anonyme Peters et Cie. La sucrerie fonctionna jusqu'en 1964, date à laquelle la société fut intégrée dans le groupe de Chevrières. La plupart des bâtiments ont été détruits vers 1981. Aujourd'hui il ne subsiste plus que les parties agricoles, les bureaux et les logements d'ouvriers qui forment la ZAC de la Sucrerie, où quelques entreprises artisanales ont prit place. Capacité maximum en 1939 : 60 tonnes de sucre par 24 heures, 250 tonnes de pulpe et 15 tonnes de mélasse. 1881 : 120 salariés ; 1939 : 105 salariés en période de campagne.
Brique ; fer ; pan de fer
Ardoise ; tôle ondulée ; tuile mécanique
1 étage carré
Énergie thermique ; produite sur place ; énergie électrique ; achetée
Cet ensemble industriel a perdu les éléments constituant principaux de son organisation. Il demeure néanmoins quelques constructions, élevées en pan de fer hourdis de brique ou en brique uniquement, pour les logements ouvriers et les bureaux. Ces bâtiment comportent un étage carré et sont couverts de toit à longs pans et pignons couverts. Ceux des logements ouvriers sont en tuile mécanique ; les bureaux sont couverts en ardoise, et les parties agricoles en tôles ondulées.
Établissement industriel désaffecté ; vestiges
Propriété privée
1990
© Inventaire général
1999
Dufournier Benoît ; Fournier Bertrand
Dossier individuel
Arrdt_compiegne
Conseil régional Hauts-de-France - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel 21 mail Albert-Ier 80000 Amiens