Église
De bénédictines
Église abbatiale
Saint-Jean-Baptiste ; Notre-Dame
Église paroissiale
Église abbatiale de bénédictines Saint-Jean-Baptiste et Notre-Dame puis église prieurale, actuellement église paroissiale
Hauts-de-France ; Oise (60) ; Saint-Jean-aux-Bois ; rue des Abbesses
Oise
Compiègne
Abbesses (rue des)
1982 ; B
En village
1er quart 13e siècle
1220
Daté par travaux historiques
Reine Adélaïde (commanditaire)
La fondation de l'abbaye et de l'église par la reine Adélaïde remonte à 1152. La construction de la salle capitulaire s'effectue de 1160 à 1170. De 1220 à 1225, l'on édifie l'église abbatiale. En 1273, le beffroi du clocher est construit (il est détruit aujourd'hui). Les reliques de sainte Euphrosine et de la Vraie Croix seraient arrivées à l'abbaye entre 1152 et 1190. En 1630, les religieuses quittent l'abbaye et les chanoines de Saint-Augustin s'y installent. L'année 1634, marque l'établissement de l'abbaye en prieuré . En 1761, les chanoines quittent le prieuré et l'église devient paroissiale. Les bâtiments sont vendus entre 1791 et 1793. Au 19e siècle, l'église très endommagée est restaurée.
Calcaire ; moyen appareil
Tuile plate
Plan en croix latine
1 vaisseau
Voûte d'ogives
Élévation à travées
Toit à longs pans ; pignon découvert ; flèche polygonale
Escalier hors-oeuvre : escalier en vis
La nef se compose de trois travées voûtées d'ogives quadripartites. Le transept est saillant et chacun de ses bras est large de deux travées voûtées d'ogives quadripartites. La croisée d'une des voûtes est sexpartite. Le choeur se compose d'une travée droite à voûte sexpartite. L'élévation de la nef est très sobre : les retombées des voûtes se font sur des culots sculptés et l'éclairage est assuré par de simples lancettes. Une rose est percée en façade occidentale (selon un réseau moderne). Le transept présente une élévation exceptionnelle avec une colonne médiane à l'entrée de chaque bras et deux travées en largeur. L'éclairage du transept est assuré par des lancettes et des oculi. Celui du choeur est assuré par un triplet percé dans le mur oriental et par des doubles lancettes percées dans les murs latéraux.
Sculpture ; peinture
Ornement à forme végétale ; ornement à forme géométrique
La couleur rehausse le décor feuillagé des culots sculptés et orne les arcades placées au revers de la façade occidentale.
Restauré
1862 : classé MH
À signaler
Transept
Le seul autre exemple contemporain d'un transept à colonne médiane et deux travées en largeur se retrouve à l'église de Margerie-Hancourt (Marne).
Propriété publique
1997
© Inventaire général
1998
Isnard Isabelle
Dossier individuel
Conseil régional Hauts-de-France - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel 21 mail Albert-Ier 80000 Amiens