Chapelle
De bénédictins de la congrégation de Saint-Maur
Sainte-Vierge
Chapelle de la Vierge
Chapelle de bénédictins de la congrégation de Saint-Maur dite chapelle de la Vierge, actuellement annexe de l'église paroissiale
Hauts-de-France ; Oise (60) ; Saint-Germer-de-Fly ; rue Gabriel Pernot
Oise
Gournay-en-Bray
Gabriel Pernot (rue)
1983 B
En village
Abbaye de bénédictins de la congrégation de Saint-Maur Saint-Germer
IA60001558
3e quart 13e siècle
1259
Daté par source
Attribution par source
Wessencourt Pierre de, abbé (commanditaire)
En 1259, Pierre de Wessencourt est élu abbé et décide de construire la chapelle de la Vierge. La construction débute l'année de son élection. La chapelle est dédicacée en 1267, le gros oeuvre est donc achevé. A sa mort en 1272, l'abbé Pierre est enterré dans le vestibule de la chapelle. Au 18e siècle (1705, 1712, 1750-1751) , des travaux de restauration sont conduits dans la chapelle. Lors de la Révolution, la chapelle est transformée en Temple de la Raison. En 1804, elle est menacée de destruction. Mais en 1822, elle figure sur une liste de six églises de l'Oise qu'il faut conserver. Après son classement MH sur liste en 1840, des travaux de restauration sont conduits jusqu'en 1868. L. Lecomte a proposé d'identifier l'architecte de la chapelle avec celui du Portail des Libraires de la cathédrale de Rouen, commencé vers 1280, en l'occurrence Jean Davi. Cette hypothèse est renforcée par les nombreuses ressemblances qui existent entre la chapelle de Saint-Germer et la chapelle d'axe de la cathédrale de Rouen, construite vers 1300-1306 par le même Jean Davi.
Calcaire ; moyen appareil
Tuile plate
Plan allongé
1 vaisseau
Voûte d'ogives
Élévation à travées
Toit à deux pans ; pignon découvert ; croupe polygonale
Escalier hors-oeuvre : escalier en vis
La chapelle est précédée d'un vestibule de trois travées barlongues voûtées d'ogives quadripartites. Elle est longue de quatre travées barlongues et terminée à l'est par une abside à sept pans. Comme dans le vestibule, les parois se composent d'un soubassement plein surmonté de vastes fenêtres qui percent toute leur partie supérieure. Dans le vestibule, les meneaux des fenêtres se prolongent jusqu'au sol. Dans la chapelle, le soubassement est décoré d'un réseau aveugle dont les meneaux se situent exactement dans le prolongement de ceux des fenêtres situées au-dessus. Une vaste rose est percée dans la façade occidentale. Le vestibule se caractérise par un dédoublement des murs, et la chapelle par la platitude de la surface murale.
Sculpture ; peinture
Ornement à forme végétale ; ornement à forme géométrique
Restauré
1840 : classé MH
Classé MH
À signaler
Rose d'architecture
La rose de la façade occidentale trouve son exacte jumelle au bras nord du transept de la cathédrale de Rouen (Portail des Libraires). Cette similitude a permis d'attribuer la construction de la chapelle à l'architecte Jean Davi. Les vitraux sont également remarquables.
Propriété publique
1997
© Inventaire général
1998
Isnard Isabelle
Sous-dossier
Conseil régional Hauts-de-France - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel 21 mail Albert-Ier 80000 Amiens