Eglise collégiale de chanoines Notre-Dame, actuellement église paroissiale

Dénomination de l'édifice

Église

Genre du destinataire

De chanoines

Précision sur la dénomination de l'édifice - hors lexique

Église collégiale

Vocable - pour les édifices cultuels

Notre-Dame

Destination actuelle de l'édifice

Église paroissiale

Titre courant

Eglise collégiale de chanoines Notre-Dame, actuellement église paroissiale

Localisation

Hauts-de-France ; Oise (60) ; Mello ; place de l'Eglise

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Oise

Canton

Montataire

Adresse de l'édifice

Eglise (place de l')

Références cadastrales

1994 AA

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Siècle de la campagne principale de construction

Limite 12e siècle 13e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

4e quart 13e siècle ; 14e siècle ; 1er quart 16e siècle ; 2e quart 18e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1190 ; 1210 ; 1741

Commentaires concernant la datation

Daté par travaux historiques ; porte la date

Auteur de l'édifice

Personnalités liées à l'histoire de l'édifice

Martin de Mello, chanoine (commanditaire)

Description historique

En 1103, Martin de Mello, frère de Dreux 1er de Mello, fonde un chapitre de six chanoines à Mello. Il est fait mention d'une église à Mello " merlotensi ecclesia " dès 1160. La première campagne de construction de l'église actuelle s'effectue de 1190 à 1200 : l'on élève alors de grandes arcades, et la tribune-triforium. De 1210 à 1220, la seconde campagne de construction est entamée : l'on construit les fenêtres hautes et le voûtement. A la fin du 13e siècle, la rose du bras nord du transept est obturée et l'on aménage deux lancettes. Au cours du 14e siècle, l'on procède à la réfection à neuf des roses de la façade ouest et du bras sud du transept. Avant 1530, les parties occidentales de l'église sont remaniées et l'on construit un second bas-côté au nord. Au 16e siècle, une chapelle s'ouvrant sur la seconde travée du bas-côté sud de la nef est élevée. Entre 1741 et 1742, l'on reconstruit partiellement le choeur (mur oriental) qui tombe en ruines. Le 7 mai 1742, le nouveau choeur est bénit. Au cours du 18e siècle, une flèche à la croisée du transept est construite. Mais en 1793, l'église est fermée au culte. Au 19e siècle, l'on conduit des travaux de restauration. L'édifice porte la date 1741.

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; moyen appareil

Matériaux de la couverture

Tuile plate mécanique ; pierre en couverture

Typologie de plan

Plan massé

Description de l'élévation intérieure

3 vaisseaux

Typologie du couvrement

Voûte d'ogives

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; pignon découvert

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier dans-oeuvre : escalier en vis sans jour

Commentaire descriptif de l'édifice

L'église est de plan compact. La nef a deux travées à bas-côtés simples au sud et double au nord. Un second bas-côté a été ajouté postérieurement. Le transept, originellement saillant, est aujourd'hui enfermé entre le second bas-côté nord de la nef et la chapelle accolée à la seconde travée du bas-côté sud. Le choeur est à chevet plat cantonné de chapelles. Deux portails se trouvent à l'entrée de l'édifice : l'un en façade occidentale, condamné et l'autre aménagé sous un porche au niveau de la première travée du bas-côté sud de la nef. L'élévation est à trois niveaux avec de grandes arcades, une tribune - du côté nord de la nef - et un triforium partiellement ajouré ailleurs ainsi que des fenêtres hautes. Des roses sont aménagées en façade occidentale et aux pignons du transept. Le contrebutement est assuré par des arcs-boutants.

Technique du décor des immeubles par nature

Sculpture ; peinture

Indexation iconographique normalisée

Ornement à forme géométrique ; ornement à forme végétale ; Christ

Commentaires d'usage régional

Porche

État de conservation (normalisé)

Restauré

Date et niveau de protection de l'édifice

1921/08/16 : classé MH

Intérêt de l'édifice

À signaler

Eléments remarquables dans l'édifice

Galerie ouverte

Observations concernant la protection de l'édifice

Il s'agit de l'un des premiers triforiums ajourés avec celui de la nef de Saint-Leu-d'Esserent et celui de l'église abbatiale de Chelles (détruite).

Statut juridique du propriétaire

Propriété publique

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1997

Copyright de la notice

© Inventaire général

Date de rédaction de la notice

1998

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Isnard Isabelle

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Hauts-de-France - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel 21 mail Albert-Ier 80000 Amiens