POP

Plateforme ouverte du patrimoine

Cathédrale Notre-Dame Saint-Gervais-Saint-Protais

Désignation

Dénomination de l'édifice

Cathédrale

Vocable - pour les édifices cultuels

Notre-Dame ; Saint-Gervais-Saint-Protais

Destination actuelle de l'édifice

Église paroissiale

Titre courant

Cathédrale Notre-Dame Saint-Gervais-Saint-Protais

Localisation

Localisation

Hauts-de-France ; Oise (60) ; Senlis ; place du Parvis Notre-Dame

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Oise

Canton

Senlis

Adresse de l'édifice

Parvis Notre-Dame (place du)

Références cadastrales

1984-AD

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

2e moitié 12e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

Milieu 13e siècle ; 3e quart 15e siècle ; 16e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1152 ; 1165 ; 1240 ; 1465 ; 1521 ; 1560

Commentaires concernant la datation

Daté par travaux historiques

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par source

Lieu de conservation d'un élément architectural déplacé

Parties déplacées à : 60, Senlis, musées de la ville (chapiteaux et décor sculpté)

Description historique

Vers 1152-1153, la construction de la cathédrale débute par le choeur et vers 1162-1163, les voûtes de la nef sont en place. La construction d'un transept, absent dans l'église du 12e siècle, est entreprise au milieu du 13e siècle, sans doute après 1240. La tour sud de la façade occidentale est surmontée d'une flèche de pierre dans le second quart du 13e siècle (vers 1230-1240). Le premier incendie dans la cathédrale est mentionné en 1417. Vers 1465, la grande chapelle du bailli est construite au sud du choeur. En 1504, un nouvel incendie endommage les voûtes de la cathédrale et le transept du 13e siècle. Gilles Hazard, maître d'oeuvre des maçonneries de la cathédrale est chargé d'aller quérir plusieurs architectes et artisans pour qu'ils donnent leur avis sur les réparations à faire : Martin Chambiges, demeurant à Beauvais, Pierre Nanyer dit de Meaux, demeurant à Compiègne et Lyenin Jehan, plombeur, demeurant à Beauvais. Le roi accorde, en 1507, des subventions pour la reconstruction et les travaux de construction de la façade sud du transept commence en 1521. Les plans sont commandés à Martin Chambiges et les travaux concédés à Michel de Bray. En 1530, on travaille toujours au transept sud sous la direction de Pierre Chambiges et Jean Dizieult. Le portail nord est achevé en 1560 sous la direction de Jean Dizieult. La cathédrale est accolée à une chapelle octogonale datée des 10e-11e siècles. Des peintures murales y sont réalisées au 15e siècle, après 1470 (?). De 1758 à 1765, d'importants travaux de restauration sont réalisés. En 1787, le choeur est redécoré et en 1791, la cathédrale reste ouverte en tant qu'église paroissiale. En 1793, l'église sert d'entrepôt.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; appareil mixte

Matériaux de la couverture

Ardoise ; pierre en couverture

Typologie de plan

Plan en croix latine

Description de l'élévation intérieure

3 vaisseaux ; 1 étage carré

Typologie du couvrement

Voûte d'ogives

Partie d'élévation extérieure

Élévation à travées

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; pignon découvert ; croupe polygonale

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier demi-hors-oeuvre : escalier en vis sans jour

Commentaire descriptif de l'édifice

La cathédrale n'était composée à l'origine que d'un long vaisseau de huit travées (trois travées simples et cinq travées doubles) cantonnées de bas-côtés et terminée à l'est par une abside semi-circulaire à déambulatoire et chapelles rayonnantes (5). Au sud se greffait la chapelle octogonale au droit de la septième travée. Au 13e siècle, un transept est mis en place à l'emplacement des cinquième et sixième travées. Il est presque entièrement reconstruit au 16e siècle. L'élévation de la cathédrale est à trois niveaux avec de grandes arcades, des tribunes ainsi que des fenêtres hautes, dans la nef, le transept et le choeur. Les piles présentaient à l'origine une alternance, piles fortes-piles faibles, qui a été rompue par la construction du transept. Les voûtes ont été reconstruites plus hautes au 16e siècle qu'elles ne l'étaient au 12e siècle. Seule la première travée de la nef conserve l'élévation originale. La façade occidentale est harmonique à deux tours et trois portails correspondant à chaque vaisseau. La façade du transept est percée au sud et au nord d'un portail, d'une série de fenêtres et d'une grande rose.

Technique du décor des immeubles par nature

Sculpture ; peinture

Indexation iconographique normalisée

Vierge ; ornement à forme végétale ; ornement : représentation humaine ; ornement à forme géométrique

Description de l'iconographie

Portail central : sur le linteau soutenu par deux fines colonnettes sont sculptées la Mort de la Vierge (à gauche) et sa Résurrection (à droite) , au tympan son Couronnement. Dans les voussures sont placés les patriarches, les prophètes, qui glorifient la Vierge, et les rois ses ancêtres. Des personnages de l'Ancien Testament occupent les piédroits. A droite : saint Jean-Baptiste, Jacob (Isaïe) , Melchisédech, Abraham, Jérémie, Ezéchiel Daniel et Siméon. A gauche : David (?) , Isaïe (?) , Jérémie, Siméon. Sous ces statues se déroulent les douze scènes d'un calendrier.

Commentaires d'usage régional

Flèche de la tour sud

État de conservation (normalisé)

Restauré

Protection et label

Date et niveau de protection de l'édifice

1840 : classé MH

Intérêt de l'édifice

À signaler

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1997

Date de rédaction de la notice

1997

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Isabelle Isnard

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Hauts-de-France - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel 21 mail Albert-Ier 80000 Amiens