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Plateforme ouverte du patrimoine

Collégiale Saint-Frambourg actuellement auditorium (Fondation Cziffra, auditorium Franz Liszt)

Désignation

Dénomination de l'édifice

Collégiale

Genre du destinataire

De chanoines

Vocable - pour les édifices cultuels

Saint-Frambourg

Destination actuelle de l'édifice

Auditorium

Titre courant

Collégiale Saint-Frambourg actuellement auditorium (Fondation Cziffra, auditorium Franz Liszt)

Localisation

Localisation

Hauts-de-France ; Oise (60) ; Senlis ; place Saint-Frambourg

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Oise

Canton

Senlis

Adresse de l'édifice

Saint-Frambourg (place)

Références cadastrales

1984-AD

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

10e siècle ; 2e moitié 12e siècle ; 13e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

15e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1169 ; 1205 ; 1257

Commentaires concernant la datation

Daté par travaux historiques

Commentaires concernant l'attribution de l'édifice

Attribution par travaux historiques

Personnalités liées à l'histoire de l'édifice

Reine Adélaïde (commanditaire)

Description historique

C'est au 10e siècle, qu'Adélaïde, femme d'Hugues Capet, fonde la collégiale en l'honneur de saint Frambourg, desservie par 12 chanoines. L'on construit alors une première église. L'église actuelle fut commencée en 1169 et achevée pour le gros oeuvre à la fin du 13e siècle en deux campagnes de construction. De 1169 à 1200, le choeur, les deux travées orientales de la nef et la moitié de la troisième sont édifiés. De 1205 à 1230, l'on bâtit la façade occidentale, achève la nef et construit la base du clocher. A la fin du 13e siècle (après 1257) , le clocher est achevé et l'on construit des chapelles entre les contreforts de la troisième travée. L'arcade d'accès à ces chapelles est reprise au 15e siècle. En 1790, la collégiale est fermée, convertie en Temple de la Raison puis vendue comme Bien National. En 1815, elle est transformée en manège par les Prussiens. Le toit de la nef s'écroule en 1850. A partir de 1862, la collégiale sert de magasin, puis sert de réserve à un entrepreneur de menuiserie dès 1893. En 1914, Le toit de l'abside s'effondre. Alors que la collégiale sert d'atelier de carrosserie, Georgy Cziffra la rachète en 1973. La restauration et les fouilles dans le sous-sol débutent en 1974. L'année 1977 voit s'ouvrir la Fondation Cziffra et l'on procède à l'inauguration de l'auditorium Franz Liszt. En 1995, des travaux EDF ainsi qu'une macrographie du sol sont menés. En 1997, de nouvelles fouilles dans le sous-sol sont conduites.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Calcaire ; moyen appareil ; moellon

Matériaux de la couverture

Zinc en couverture

Typologie de plan

Plan allongé

Description de l'élévation intérieure

1 vaisseau

Typologie du couvrement

Voûte d'ogives

Partie d'élévation extérieure

Élévation à travées

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; croupe polygonale

Emplacement, forme et structure de l’escalier

Escalier dans-oeuvre : escalier en vis

Commentaire descriptif de l'édifice

Les structures appartenant à l'église du 10e siècle sont mises au jour en 1974 : l'on retrouve le mur oriental de cet édifice avec deux pilastres accolés ainsi que six bases de piles circulaires. L'église actuelle est composée de quatre travées doubles à voûtement sexpartite et d'une travée simple à voûtement quadripartite sans bas-côtés ; elle est terminée par une abside semi-circulaire couverte d'une voûte d'ogives à huit nervures. Deux chapelles se greffent entre les contreforts de la troisième travée (la chapelle sud a disparu, il ne reste que des traces de maçonnerie à l'intérieur de l'église). Ogives, doubleaux et formerets reposent sur des piles engagées, alternativement fortes et faibles mais dont la composition reste la même. Cette alternance, piles fortes-piles faibles est peu marquée. Chacune des travées est éclairée par une haute lancette brisée. Le clocher de la collégiale se greffait contre la première travée au nord. Il a disparu et seuls des arrachements de maçonneries témoignent de sa présence.

Technique du décor des immeubles par nature

Sculpture ; peinture

Indexation iconographique normalisée

Ornement à forme végétale ; ornement à forme géométrique ; ornement : représentation humaine ; ornement à forme géométrique

Description de l'iconographie

Vitraux dessinés par Joan Miro dans l'abside, dans la rose occidentale et dans la chapelle nord ; ses cartons ont été transposés sur verre par Charles Marcq, maître verrier à Reims.

État de conservation (normalisé)

Restauré

Protection et label

Date et niveau de protection de l'édifice

1862 : classé MH

Intérêt de l'édifice

À signaler

Observations concernant la protection de l'édifice

Importance des vitraux de Miro (les seuls qu'il ait réalisés ?). Les chapiteaux sont également remarquables de même que les peintures de l'église du 10e siècle.

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1997

Date de rédaction de la notice

1997

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Isnard Isabelle

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Hauts-de-France - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel 21 mail Albert-Ier 80000 Amiens