Moulin à farine
Moulin d'Argent, puis Scierie Fastrelle, puis Loisel
Moulin à farine dit Moulin d'Argent ; puis Scierie Fastrelle, puis Loisel
Hauts-de-France ; Oise (60) ; Milly-sur-Thérain ; Grande rue de Moismont
Oise
Marseille-en-Beauvaisis
Moismont
Grande rue de Moismont
2002 AC 38
Isolé
Petit-Thérain (le)
Atelier de fabrication
4e quart 18e siècle
Daté par source ; daté par tradition orale
Attribué par source
Lemaire Pierre (commanditaire)
Initialement, le moulin à farine, dit Moulin d'Argent porte le nom de Moulin de Moismont. Sa construction remonte à la période révolutionnaire, où il est édifié sans autorisation par Pierre Lemaire, meunier (pétition du 28 germinal an VIII). Portant préjudice aux autres propriétaires riverains, sa démolition est ordonnée par la préfecture en 1801 (arrêté du 27 prairial an IX). Mais à la suite de vives protestations de sa propriétaire devenue veuve, l'établissement est maintenu aux conditions (ordonnance du Conseil d'Etat du 30 vendémiaire an XIII). C'est à cette époque qu'il apparaît sous le nom de Moulin d'Argent ou du Pré d'Argent. Vers 1840, le moulin est acheté par Jean-Pierre Bigot, qui poursuit l'activité de meunerie. Il procède à quelques modifications en augmentant notamment la force hydraulique du moulin, visiblement doté d'équipements plus modernes. En 1855, Jean-Baptiste Geoffroy en est propriétaire. Le régime des eaux est réglementé par arrêté du 16 janvier 1848. En 1908, le site devient la propriété de Joachim Fastrel qui utilise la force hydraulique de la rivière pour sa scierie. Par la suite, la scierie est exploitée par Loisel, qui la conserve jusque dans les années 1960, Victime d'un incendie en 1983, le moulin est complètement détruit. Seuls subsiste une partie du mur donnant sur la rivière ainsi que la roue hydraulique verticale. En 1803, le moulin est équipé d'une roue par dessous de 4, 50 m de diamètre et 0, 66 m de large. En 1844, cette roue est remplacée par une nouvelle roue plus importante, de type Poncelet, de 2 m de large pour 5 m de diamètre.
Pierre ; parpaing de béton ; essentage de planches
Tuile plate ; tuile mécanique
Comble à surcroît
Toit à longs pans ; pignon couvert ; toit en bâtière
Énergie hydraulique ; produite sur place ; roue hydraulique verticale
Selon l'iconographie ancienne, le moulin se composait d'un bâtiment en pierre de taille, implanté perpendiculairement à la rivière. Il comportait un comble à surcroît, couvert d'un toit à longs pans en tuile plates et pignons couverts. Situé sur l'un des pignons, la roue hydraulique était abritée sous une cage en essentage de bois, couverte en d'un toit en bâtière en tuile mécanique. A la suite de l'incendie de 1983, le logement et les dépendances ont été reconstruits selon d'autres dispositions sur la parcelle. En revanche, tous les bâtiments à vocation industrielle touchés par cet incendie ont été arasés. Seule subsiste la roue hydraulique verticale, de type Poncelet, dépourvue de tout vannage et hors d'état de fonctionnement. Sous un abri reconstruit en parpaings de béton subsiste également l'alternateur de marque Citroën relié à la roue.
Établissement industriel désaffecté ; vestiges ; menacé
Propriété d'une personne privée
2002
© Inventaire général ; © AGIR-Pic
2003
Fournier Bertrand
Dossier individuel
Arrdt_beauvais
Conseil régional Hauts-de-France - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel 21 mail Albert-Ier 80000 Amiens