Brasserie-malterie Tipret, puis Aviez, puis Duquesnes, puis Duquesnes et Vandermersch ou des Houillères

Dénomination de l'édifice

Brasserie ; malterie

Appellation d'usage

Brasserie-malterie Tipret ; puis Aviez ; puis Duquesnes ; puis Duquesnes et Vandermersch ou des Houillères

Destination actuelle de l'édifice

Atelier

Titre courant

Brasserie-malterie Tipret, puis Aviez, puis Duquesnes, puis Duquesnes et Vandermersch ou des Houillères

Localisation

Hauts-de-France ; Pas-de-Calais (62) ; Allouagne ; 2bis rue du Général de Gaulle

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Nord-Pas-de-Calais

Canton

Béthune-Sud

Adresse de l'édifice

Général de Gaulle (rue du) 2bis

Références cadastrales

1993 AH 195 à 198, 204, 208 à 210, 213, 397, 468

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Partie constituante non étudiée

Atelier de fabrication ; logement patronal ; cour ; pièce de séchage ; entrepôt commercial ; bureau d'entreprise ; enclos ; germoir

Siècle de la campagne principale de construction

2e quart 19e siècle ; 1ère moitié 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1900 ; 1929

Commentaires concernant la datation

Daté par tradition orale ; porte la date

Auteur de l'édifice

Description historique

De source orale la brasserie-malterie Tipret, déjà en place au 17e siècle, aurait été reprise en 1850 par M. Aviez. A partir de 1860 elle est baptisée brasserie des Houillères. En 1900 les bâtiments de la brasserie sont agrandis et la salle de brassage modernisée. En 1912 est installé l'un des premiers groupes frigorifiques de la région, avec filtration et mise en bouteilles ; il remplace la fermentation en fûts de bois. Pendant la Première Guerre mondiale la brasserie fonctionne au ralenti. En 1927 elle appartient à MM. Duquesnes et Vandermersch. En 1929 la société strasbourgeoise de construction mécanique, les établissements Frunhinholz, Nancy (54) , et la société Einzinger aménagent un nouvel atelier de fabrication, qui porte cette date. Il comprend une salle de brassage et des salles de fermentation, de garde et de soutirage des fûts. Une nouvelle canetterie est elle aussi installée pour l'embouteillage des litres et des quarts. En 1946 la brasserie des Houillères est dirigée par M. Gryson. Dans les années 1960 un groupe d'embouteillage de 6000 litres par heure est installé, ainsi qu'une laveuse Chelle et une soutireuse Vidus. La fabrication cesse dans les années 1970 et la brasserie est convertie en dépôt des brasseries Maes, Lille (59) et Facon, Saint-Léonard (62). Désaffecté, l'établissement sert actuellement de local technique à la mairie. En 1927 la brasserie produisait du malt et 25 000 hectolitres de bière de fermentation haute, conditionnée en bouteilles ; en 1946 la production s'élevait à 80 000 hectolitres de bière de fermentation basse, des marques Forcia, bock et brune des Houillères ; à cette date la malterie fonctionnait. Sont en place : un compresseur à ammoniac de la société anonyme des appareils frigorifiques, Ferrière-la-Petite (59) , 1962 ; un compresseur à ammoniac C. E. M. B. Lebrun, 1956 ; une chaudière à moût en cuivre et bois Henri Carpentier, Paris (75) ; un filtre-presse de la société strasbourgeoise de construction mécanique, fonderie de Lunéville, Chaudfontaine (54) ; douze tanks de fermentation cylindroconiques vitrifiés Frunhinholz, Nancy (54). En 1933 la brasserie employait une quarantaine d'ouvriers, puis 60 personnes en 1980.

Matériaux du gros-œuvre

Brique ; pierre ; béton

Matériaux de la couverture

Tuile flamande mécanique ; tuile flamande ; tuile mécanique

Description de l'élévation intérieure

Sous-sol ; 3 étages carrés

Partie d'élévation extérieure

Élévation à travées

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; terrasse ; croupe

Source de l'énergie utilisée par l'édifice

Énergie thermique ; produite sur place ; énergie électrique ; achetée

Commentaire descriptif de l'édifice

Atelier de fabrication en béton couvert d'une terrasse ; pièce de séchage à élévation à travées à deux étages carrés ; germoir à un étage carré avec toit à longs pans couvert de tuile flamande mécanique ; entrepôt commercial en rez-de-chaussée surélevé avec quai de chargement ; bureau à un étage carré ; écurie en rez-de-chaussée avec toit à longs pans en tuile flamande mécanique ; logement patronal en pierre et grès avec sous-sol et un étage carré couvert d'un toit à croupe en tuile mécanique et tuile flamande.

Technique du décor des immeubles par nature

Sculpture ; décor stuqué ; ferronnerie

Indexation iconographique normalisée

Chronogramme ; symbole professionnel ; pioche ; hache ; lampe ; saint

Description de l'iconographie

Inscription "brasserie des Houillères" sur l'entrée principale de la brasserie ; chronogramme "1929" sur l'élévation postérieure de l'atelier de fabrication ; outils du mineur dont la ceinture, la pioche, la hache et la lampe, ingrédients entrant dans la fabrication de la bière et saint patron des mineurs sur le logement patronal

État de conservation (normalisé)

Établissement industriel désaffecté ; mauvais état

Intérêt de l'édifice

À signaler

Eléments remarquables dans l'édifice

Atelier de fabrication

Statut juridique du propriétaire

Propriété publique

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1993

Copyright de la notice

(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général

Date de rédaction de la notice

1993

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Van Bost Nathalie

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Accès Mémoire

Patrimoine industriel

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Hauts-de-France – service de l’Inventaire du patrimoine culturel 151 Bd Hoover 59555 Lille Cedex