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Plateforme ouverte du patrimoine

Sucrerie Dewailly et Cie, puis Delaury, puis Sucrerie et raffinerie Say, puis Béghin Say

Désignation

Dénomination de l'édifice

Sucrerie ; raffinerie de sucre

Précision sur la dénomination de l'édifice - hors lexique

Râperie ; raffinerie de sucre cristallisé

Appellation d'usage

Sucrerie Dewailly et Cie, puis Delory, puis Sucrerie et raffinerie Say, puis Say Stoclin, puis Béghin Say, puis Eridania Beghin Say

Titre courant

Sucrerie Dewailly et Cie, puis Delaury, puis Sucrerie et raffinerie Say, puis Béghin Say

Localisation

Localisation

Hauts-de-France ; Pas-de-Calais (62) ; Ardres ; rue de la Sucrerie

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Pas-de-Calais arrondissement de Saint-Omer

Canton

Ardres

Lieu-dit

Le Pont sans Pareil

Adresse de l'édifice

Sucrerie (rue de la)

Références cadastrales

1996 AC 130

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En écart

Partie constituante non étudiée

Atelier de fabrication ; cheminée d'usine ; réservoir industriel

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

2e moitié 19e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1873

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Auteur de l'édifice

Description historique

En 1873 un premier bâtiment pour la transformation de la betterave sucrière est construit pour M. Dewailly et Cie ; en 1887 il est repris par M. Delory. En 1891 M. Delory et Cie, fabricants de sucre au Pont d'Ardres, demandent l'autorisation d'établir une potasserie. En 1894 la sucrerie est rachetée par la raffinerie C. Say, Henri Say et Cie. En 1898 elle est la première sucrerie d'Europe. En 1915 elle est momentanément arrêtée. En 1931 la sucrerie et la raffinerie Say s'associent à l'usine de fabrication de sucre indigène Stocklin et Cie, installée à la Bistade dans le Nord (59). En 1957 la sucrerie reprend les activités de la S.A. distillerie de Bourbourg et de Bergues. En 1973 la fusion entre la S.A. Béghin F. et la société Say donne naissance à la S.A. Béghin Say. Actuellement en activité les installations ont été modernisées et les logements d'ouvriers d'origine n'existent plus. L'ensachage et l'expédition se font par chemin de fer, route et péniches ; 80% de la production est exportée. En 1914 la production journalière est de 3000 tonnes pour 1000 personnes employés ; en 1996, 9000 tonnes sont produites par jour avec 240 personnes y travaillant. Les betteraves (100000 tonnes) sont récoltées sur place et les autres 100000 tonnes nécessaires proviennent de la région Nord - Pas-de-Calais.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Brique ; essentage de tôle

Matériaux de la couverture

Tuile flamande mécanique ; métal en couverture

Description de l'élévation intérieure

2 étages carrés

Partie d'élévation extérieure

Élévation à travées

Typologie de couverture

Toit à longs pans

Source de l'énergie utilisée par l'édifice

Énergie thermique ; produite sur place ; énergie électrique ; achetée

Commentaire descriptif de l'édifice

Atelier de fabrication à un et deux étages à élévation à travées couverts de toit à longs pans en tuile flamande mécanique et métal.

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1996

Date de rédaction de la notice

1996

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Van Bost Nathalie

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Accès Mémoire

Patrimoine industriel ; arrdt_stomer

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Hauts-de-France – service de l’Inventaire du patrimoine culturel 151 Bd Hoover 59555 Lille Cedex