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Plateforme ouverte du patrimoine

Usine de chaux Helfo, actuellement entreprise de bâtiment

Désignation

Dénomination de l'édifice

Usine de chaux

Appellation d'usage

Usine de broyage de craie Carrière, puis Georges Monroy, puis Henry Paty, puis Jacques Paty, puis Michel Paty

Destination actuelle de l'édifice

Entreprise de bâtiment

Titre courant

Usine de chaux Helfo, actuellement entreprise de bâtiment

Localisation

Localisation

Hauts-de-France ; Pas-de-Calais (62) ; Hallines ; route d'Helfaut

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Pas-de-Calais arrondissement de Saint-Omer

Canton

Lumbres

Lieu-dit

Le Noir Cornet

Adresse de l'édifice

Helfaut (route d')

Références cadastrales

1999 AD 93 à 97

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Partie constituante non étudiée

Atelier de fabrication ; four industriel ; logement de contremaître

Historique

Siècle de la campagne principale de construction

1ère moitié 19e siècle ; 1ère moitié 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1851 ; 1920

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Auteur de l'édifice

Description historique

Les établissements Helfo sont installés en 1851 le long de la départementale Wizernes-Helfaut. Ils sont créés en 1851. Une carrière de calcaire est ouverte côté ouest du mont d'Helfaut et un à plusieurs fours à chaux sont construits. En 1920 est installée une usine de broyage de craie et des bacs de décantation pour craie lavée, exploités par la famille Carrière. En 1930, Henry Paty rachète l'usine à Georges Monroy, industriel à Saint-Omer. De 1930 à 1933 les ateliers du calcaires broyés sont modernisés ; un atelier de chaux hydratée est créé et la centrale à gaz pauvre est abandonnée pour l'électricité. En 1937 Jacques Paty succède à son père. L'usine est complètement détruite par les bombardements de 1944. L'ensemble est progressivement reconstruit de 1945 à 1947. En 1947 un four Candlot est mis en service produisant jusqu'à 40 tonnes de chaux par jour, puis un hydrateur Moustier ; l'exploitation de la carrière est mécanisée : pelles, bulldozer et véhicules. Les principaux clients se trouvaient dans la sidérurgie. Les accords CECA, les accords de Grenelles et la concurrence du calcaire dur vont contraindre l'usine à fermer en juin 1970. Actuellement le site est occupé par une entreprise de bâtiment.

Description

Matériaux du gros-œuvre

Brique ; bois ; béton

Matériaux de la couverture

Tuile flamande mécanique

Description de l'élévation intérieure

En rez-de-chaussée

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; lanterneau

Source de l'énergie utilisée par l'édifice

Énergie thermique ; produite sur place ; énergie électrique ; achetée

Commentaire descriptif de l'édifice

Four en béton ; atelier de fabrication en brique en rez-de-chaussée couvert d'un toit à longs pans et d'un lanterneau en bois ; logement de contremaître à un étage.

État de conservation (normalisé)

Mauvais état ; établissement industriel désaffecté

Statut juridique

Statut juridique du propriétaire

Propriété privée

Références documentaires

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1999

Date de rédaction de la notice

1999

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Van Bost Nathalie

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Accès Mémoire

Patrimoine industriel ; arrdt_stomer

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Hauts-de-France – service de l’Inventaire du patrimoine culturel 151 Bd Hoover 59555 Lille Cedex