Cimenterie
Cimenterie de Biache, puis Ciment d'Origny
Cimenterie de Biache, puis Ciment d'Origny
Hauts-de-France ; Pas-de-Calais (62) ; Biache-Saint-Vaast ; rue du Maréchal-Foch
Vitry-en-Artois
Maréchal-Foch (rue du)
En ville
Canal de la Scarpe
Bureau d'entreprise ; laboratoire ; chaufferie ; cheminée d'usine ; atelier de fabrication ; four industriel ; pièce de séchage ; aire des matières premières ; château d'eau ; hangar industriel ; silo ; atelier de réparation ; voie ferrée ; passerelle ; transporteur automatique par câbles ; conciergerie ; cantine ; pont-bascule
1er quart 20e siècle
1920
Daté par tradition orale
En 1920 est construite la cimenterie appartenant à la société des fonderie, laminoir et cimenterie de Biache. En 1972, elle passe sous la raison sociale Cimenterie de Biache, puis la société des Ciments d'Origny en 1975. Elle cesse de fonctionner en 1987 et, en 1988, sa destruction est en cours. La cimenterie était dotée de six fours industriels et de trois broyeurs à cylindres. La matière première provenait des carrières de Pelves (62). En 1972, la cimenterie consommait du fuel lourd, du gaz, du coke et du pétrole pour sa production. Au début de son activité, la cimenterie employait 200 personnes.
Béton armé ; béton aggloméré ; essentage de tôle ; pan de fer
Tuile flamande mécanique ; béton en couverture ; ciment amiante en couverture ; matériau synthétique en couverture
Charpente métallique apparente ; voûte en berceau segmentaire (en béton armé)
Élévation à travées
Toit à longs pans ; terrasse ; extrados de voûte
Énergie thermique ; produite sur place ; énergie électrique ; achetée
Le site était desservi par un embranchement ferroviaire et par voie navigable. Le bâtiment de filtration, à cinq étages, couvert en terrasse, était à ossature de béton avec remplissage en brique. Les murs de l'électrofiltre étaient couverts d'un essentage de tôle. Le bâtiment de la chaufferie était en brique, à élévation à travées et couvert d'un toit à longs pans en ciment amiante. Les silos étaient en béton. Le magasin à huile et l'ancien broyeur à pâte étaient construits en parpaing de béton. L'atelier de fabrication, à élévation à travées, était couvert d'une voûte en berceau segmentaire en béton. Les hangars et plusieurs magasins étaient en charpente métallique recouverte de tôle. Les trois cheminées, de section circulaire, étaient en béton.
Détruit après inventaire
1988
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
1988
Véron Caroline ; Van Bost Nathalie
Dossier individuel
Conseil régional Hauts-de-France – service de l’Inventaire du patrimoine culturel 151 Bd Hoover 59555 Lille Cedex