Faïencerie ; usine de grès ; usine de poterie
Faïencerie et usine de poterie Fourmaintraux Courquin ; Faïencerie, usine de poterie et usine de grès Charles Fourmaintraux ; Fourmaintraux et Gand ; Fourmaintraux Delassus ; S.A. Desvres
Faïencerie et usine de poterie Fourmaintraux Courquin, puis Faïencerie, usine de poterie et usine de grès Charles Fourmaintraux, puis Fourmaintraux et Gand, puis Fourmaintraux Delassus, puis S.A. Desvres
Hauts-de-France ; Pas-de-Calais (62) ; Desvres ; rue Belle-Croix
Desvres
Belle-Croix
Belle-Croix (rue)
1819 A2 1054, 1055, 1058 ; 1991 AK 67
En ville
Bureau d'entreprise ; laboratoire ; salle des machines ; pièce de stockage du combustible ; chaufferie ; transformateur (abri) ; atelier de fabrication ; four industriel ; pièce de séchage ; entrepôt industriel ; aire des matières premières ; magasin industriel ; atelier de réparation ; conciergerie
3e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle ; 2e quart 20e siècle
1863
Daté par source
Créée en 1863, la faïencerie Fourmaintraux Courquin a démarré la fabrication de carreaux de faïence stannifère. A partir de 1872 l'usine est agrandie et se lance dans la fabrication de faïences artistiques, qui rencontrent un grand succès, notamment en 1878 lors de l'Exposition universelle de Paris. Charles Fourmaintraux prend la succession de son père en 1896 et développe considérablement l'entreprise. Après la Première Guerre mondiale, l'usine est de nouveau agrandie ; Charles Fourmaintraux s'associe avec un avocat lillois, Maurice Delassus. Vers 1925, l'entreprise continue son extension avec la construction d'une nouvelle usine en fond de parcelle. Jusqu'en 1939, la faïencerie vit son âge d'or avec la création, notamment, des grès au grand feu ; puis elle fabriquera des carreaux plus simples et moins coûteux. En 1958, une nouvelle unité de fabrication est construite sur un autre terrain rue Belle-Croix. L'ancienne usine est progressivement abandonnée et n'abrite plus que le laboratoire et l'atelier de fabrication des pâtes. Actuellement les bâtiments sont menacés de destruction. A l'origine, l'usine est dotée d'un moteur hydraulique, d'un broyeur à émaux activé par un manège à 2 chevaux. En 1878 cinq fours ronds sont en place, puis 13 en 1914. Dans les années 1950 sont installés des fours électriques. Actuellement sont utilisés des fours en continu au gaz. En 1863, l'usine n'emploie que 5 à 6 ouvriers ; en 1878, 90 ouvriers sont employés, puis 148 en 1905 et 126 en 1912.
Brique
Tuile flamande mécanique
Charpente en bois apparente ; charpente métallique apparente
Toit à longs pans ; shed ; terrasse
Énergie électrique ; achetée
La plupart des bâtiments sont en briques, couverts de charpente en bois et tuile flamandes mécaniques. L'usine des grès au grand feu est couverte de sheds.
Céramique
Coq ; monogramme ; homme
Un tableau en céramique polychrome, placé à l'entrée de l'usine, représente deux ouvriers céramistes au travail et le coq qui symbolise l'entreprise.
Désaffecté ; menacé
Propriété privée
1991
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
1993
Maerten Yves ; Trentesaux Nathalie ; Van Bost Nathalie
Dossier individuel
Conseil régional Hauts-de-France – service de l’Inventaire du patrimoine culturel 151 Bd Hoover 59555 Lille Cedex