Hôpital marin
Sanatorium Bouville 2, actuellementhôpital Lannelongue
Ancien hôpital marin dit sanatorium Bouville 2, puis hôpital Lannelongue
Hauts-de-France ; Pas-de-Calais (62) ; Berck ; du Docteur-Calot (rue)
Berck
Berck
Berck-Plage
Du Docteur-Calot (rue)
En écart
1er quart 20e siècle
1902 ; 1908 ; 1910
Daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques ; daté par travaux historiques
Madame Bouville fit bâtir à partir de 1902, directement sur le front de mer et parallèlement à la côte, un nouvel hôpital marin qui fut dénommé hôpital Bouville 2 afin de le distinguer de l’ancienne maison Cornu pour garçons qui avait été rebaptisée hôpital Bouville après son rachat en 1890 par la famille Bouville. Il fut implanté immédiatement au nord de l’institut Calot et se trouvait être alors le plus septentrional des hôpitaux de Berck. Cet édifice présentait un caractère pionnier d'un point de vue architectonique dans la mesure où il fut le premier à Berck à être pourvu de galeries de cure à tous les étages comme dans les sanatoriums d’altitude, et ce dès sa construction. Le corps de logis de l’hôpital Bouville 2 se trouva très rapidement agrandi : du côté nord on lui ajouta dès 1908, dans le même alignement, un corps de bâtiment comportant une aile et un pavillon en avant-corps similaires aux structures analogues existant dans l’édifice primitif. Puis, en 1910, on prolongea l’ensemble d’une courte aile du côté sud qui vint s'appuyer contre le flanc nord de l’institut Calot. A la suite de ces agrandissements, qui firent plus que doubler la longueur primitive de l'édifice, sa capacité d’accueil se montait à environ 380 lits. Le 1er janvier 1921, l’hôpital Bouville 2 fut vendu à l’administration de l’Assistance publique de Paris qui en fit une annexe de son hôpital maritime en le destinant tout spécialement aux adolescents âgés de plus quinze ans qui se trouvaient exclus de cet hôpital pour avoir dépassé la limite d’âge autorisée. A la suite de cette vente, l’établissement fut rebaptisé hôpital Lannelongue en l'honneur d'un chirurgien parisien de renom, Odilon Lannelongue, professeur à la Faculté de médecine de Paris, et de son épouse Marie qui avait été une philanthrope.Au début de la Seconde Guerre mondiale, l’hôpital Lannelongue fut évacué de ses patients par l'armée allemande, à l'instar de tous les édifices hospitaliers situés en front de plage, et laissé à l'abandon durant toutes les années de l'Occupation. Aussi, compte tenu des dommages occasionnés pendant cette période d'abandon, l’administration de l’Assistance publique préféra se dessaisir de l'établissement au lendemain de la guerre, et elle le revendit à l’institut Calot immédiatement voisin. Les bâtiments en furent entièrement démolis à la fin des années 1960 ou au début des années 1970.L'édifice se présentait, après son premier agrandissement, sous forme d'un corps de logis allongé rythmé par trois pavillons formant avant-corps, un en son centre et un à chacune de ses extrémités. La différence de niveau du sol entre façade antérieure donnant sur la plage et façade postérieure donnant sur le jardin faisait que, du côté de la plage, s'ouvrait un étage de soubassement. Des galeries de cure s'étendaient sur la façade donnant sur la plage au-devant du rez-de-chaussée et du premier étage de chacune des deux ailes comprises entre les pavillons.
Détruit
2009
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
2015
Laget Pierre-Louis
Dossier individuel
Conseil régional Hauts-de-France – service de l’Inventaire du patrimoine culturel 151 Bd Hoover 59555 Lille Cedex