Hôtel de voyageurs ; hôpital marin
Grand Hôtel Métropole, puisHôtel du Centre, actuellementInstitut Notre-Dame des Sables
Ancien hôtel de voyageurs dit grand hôtel Métropole, puis hôtel du Centre, devenu hôpital marin dit institut Notre-Dame-des-Sables (détruit)
Hauts-de-France ; Pas-de-Calais (62) ; Berck ; Francis-Tattegrain (avenue)
Berck
Berck
Berck-Plage ;
Francis-Tattegrain (avenue)
En écart
4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle
Vers la fin du 19e siècle fut bâti, sur le flanc nord de l'Entonnoir, un hôtel de voyageurs, appelé Grand Hôtel Métropole, qui fut rebaptisé hôtel du Centre vers 1905-1906. Cet hôtel se mua peu après en hôpital marin sous l’intitulé d’institut Notre-Dame-des-Sables, fonction sanitaire déjà bien attestée en 1912. Ce fut à la suite de ce changement d'affectation que la terrasse s'étendant au-devant du rez-de-chaussée fut couverte par un auvent en appentis, puis que la toiture à longs pans fut remplacée par une toiture à longs pans brisés, ce qui permettait l'aménagement du niveau de comble en étage habitable. Cet établissement recevait des malades tant enfants qu'adolescents et adultes jeunes, mais uniquement de sexe masculin.Après la Première Guerre mondiale, la façade donnant sur l'Entonnoir fut doublée par une structure en béton armé de manière à ménager au-devant d'elle des galeries de cure superposées sur trois niveaux, à l'instar des sanatoriums : ces galeries sur lesquelles on pouvait amener les malades dans leur lit que l'on faisait rouler, furent disposées pour moitié en encorbellement en raison de l'insuffisance de largeur de la terrasse du rez-de-chaussée au-dessus de laquelle se dressait la dite structure. Dans les années 1930, l'établissement était en capacité d'accueillir 130 malades. A l'instar de tous les immeubles qui s'élevaient sur l'Entonnoir, l'édifice fut rasé par l'armée allemande durant les années de l'Occupation, ce qui mit un terme définitif à son activité, car il ne fut pas rouvert au lendemain de la guerre. L'édifice correspondant à l'ancien hôtel était construit en maçonnerie au niveau du rez-de-chaussée avec des parois essentées de planches au niveau des 1er et 2e étages, essentage qui était probablement appliqué sur un pan de bois. La toiture originelle était à longs pans et croupes ; elle fut remplacée par une toiture à longs pans brisés et croupe brisées. La structure des galeries de cure ajoutées après la Première Guerre mondiale contre la façade antérieure était faite en béton armé.
Détruit
2010
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
2015
Laget Pierre-Louis
Dossier individuel
Conseil régional Hauts-de-France – service de l’Inventaire du patrimoine culturel 151 Bd Hoover 59555 Lille Cedex