Avenue
L'avenue de la Gare, actuellement du Général-de Gaulle
Hauts-de-France ; Pas-de-Calais (62) ; Berck ; du Général-deGaulle (avenue) ; de la Gare (ancienne avenue)
Berck
Berck
Du Général-deGaulle (avenue) ; de la Gare (ancienne avenue)
En ville
Casino ; jardin public ; hôtel de voyageurs ; immeuble à logements
4e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle
Le quartier de la gare est établi autour du Casino dit Kursaal (ouvert en 1886 et détruit en 2009), élevé au sein d'un parc, et la gare (fig.), construite en 1891 à l'initiative d'Alfred Lambert, créateur du chemin de fer d'intérêt local Berck-Rang-du-Fliers en 1889 et lotisseur puis promoteur du quartier de la gare.En 1893, en bordure du parc public est installé un monument à la mémoire des docteurs Perrochaud et Cazin (fig.), dont la plaque du socle décore aujourd'hui l'escalier d'honneur de l'hôtel de ville. Au début du XXe siècle sont construits des immeubles de part et d'autre de l'avenue ; une série en alignement et un autre immeuble dans le prolongement du parc, vers la gare. Celui-ci (IA62000445) abrita l’école Normale d'instituteurs du Pas-de-Calais en 1915. Le bureau des Postes, Télégraphes et Téléphones, construit près de la gare en 1895 (fig.), est déplacé vers la rue Gabriel-Péri au début du XXe siècle. La gare est reconstruite en 1909. Aujourd'hui elle abrite le seul casino de la commune.C'est dans les immeubles de cette avenue que s'installent les architectes actifs à Berck : Vallette, Bellêtre, père et fils, dès 1904 (Le Tout Berck, guide Général) et Pichard et Crételle en 1928 (Guide du Baigneur).
Aujourd'hui, cette avenue a perdue de son homogénéité suite à la destruction de l'ancien Kursaal, laissant ainsi un espace urbain vide au sein du parc. Un projet d'aménagement est en cours. Face au parc, les immeubles à logements forment un ensemble, construit dans un style néo-flamand, rappelant les façades des maisons des places d'Arras. Les élévations sont distribuées par trois ou cinq travées, disposées en alternance - à l'exception du numéro 23 qui ne possède que deux travées. Ces immeubles s'élèvent sur trois niveaux avec comble. Chaque immeuble a une façade-pignon, traitées de manière différente, animant ainsi ce long alignement. Certains éléments décoratifs sont constants tels que le chaînage, le mâchicoulis, les fenêtre en plein cintre jumelées, le rez-de-chaussée surélevé et une entrée située en retrait. Sur le revers des immeubles est lisible la mise en oeuvre des matériaux, une alternance de la brique de couleur différente, rappelant le "rouges-barres" de l'architecture rurale de la métropole lilloise et du boulonnais, utilisé également pour l'élévation de l'église Notre-Dame des-Sables à Berck-plage. Les cages d'escaliers hors-oeuvre sont situées à l'arrière de cet immeuble.
Propriété privée
2006
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
2007
Luchier Sophie
Sous-dossier
Conseil régional Hauts-de-France – service de l’Inventaire du patrimoine culturel 151 Bd Hoover 59555 Lille Cedex