Église paroissiale
Saint-Bonnet
Eglise paroissiale Saint-Bonnet
Auvergne-Rhône-Alpes ; Puy-de-Dôme (63) ; Chastreix
Anciennement région de : Auvergne
Tour d'Auvergne (La)
1988 AB 58
En village
2e moitié 13e siècle ; 15e siècle ; 19e siècle
1845
Porte la date
En 1060, Bernard de la Tour donne l'église Sainte Marie de Chastreix au prieuré de Sauxillanges. Cette donation sera confirmée ultérieurement par son fils Géraud. Il ne subsiste rien de l'édifice primitif. Une nouvelle église est construite au 13e siècle et semble achevée durant la deuxième moitié de ce siècle. Au 15e siècle, une porte est ouverte dans le mur occidental qui semble avoir été reconstruit. En 1825, un devis estimatif des ouvrages à faire pour la réparation de l'église de Chastreix précise que la maçonnerie du clocher, de construction récente, s'élève à une hauteur de 4 m. Ces travaux ont été entrepris sans autorisation, à l'initiative du desservant, alors que l'église elle-même menace ruine. Les travaux sont poursuivis illégalement jusqu'en 1839. Cette même année, la commune charge monsieur Imbert, architecte à Clermont, de dresser les plans de l'église et un devis estimatif des travaux de consolidation à exécuter. En 1842, une tempête endommage gravement le clocher et la toiture de l'église, des travaux sont programmés et adjugés à Devedeux, entrepreneur à la Tour d'Auvergne. En 1843, le mur pignon s'effondre et doit être reconstruit. Les travaux de restauration sont achevés en 1846. La clé de voûte du porche porte la date de 1845. C'est probablement durant cette campagne que le mur gouttereau nord, aveugle, est reconstruit partiellement, l'appareil du parement diffère légèrement des autres murs. En 1873, Mallay, architecte à Clermont, établit des plans et un devis de restauration pour l'église : les murs et les maçonneries sont endommagés, le beffroi affaissé doit être reconstruit et Mallay propose par la même occasion de déboucher les baies du choeur qui furent certainement condamnées lors de l'installation du rétable. Une sacristie, adossée au chevet, est également construite, elle condamne la petite porte dans l'angle nord-est. Les travaux sont attribués, en 1877, à Martin, entrepreneur à Saurier. Il semble que la reconstruction du beffroi ait été faite en dépit du bon sens puisqu'en 1894, il devient urgent de le reconstruire. En 1895, les travaux sont confiés à l'architecte Robert. Malgré quelques problèmes relationnels, les travaux sont achevés en 1897. Les vitraux sont mis en place en 1944. Toute la toiture de l'édifice sera refaite en 1947.
Lave ; basalte ; pierre de taille ; enduit
Pierre en couverture ; ardoise
Plan allongé
1 vaisseau
Voûte d'ogives
Toit à longs pans ; pignon couvert ; flèche polygonale ; appentis
Escalier hors-oeuvre ; escalier en vis sans jour ; en maçonnerie
Eglise à nef unique de quatre travées voûtées d'ogives. Les colonnes engagées des trois premières travées sont tronquées et reposent sur des têtes couronnées. Les chapiteaux sont décorés de têtes humaines ou de feuillages.
Peinture ; sculpture ; vitrail
Chevet plat
1907/02/07 : classé MH
À signaler
Propriété publique
1998
© Région Auvergne - Inventaire général du patrimoine culturel
1998
Jean-Michel Sauget
Dossier individuel
Région Auvergne-Rhône-Alpes - Centre de documentation du patrimoine - 59 boulevard Léon Jouhaux - CS 90706 – 63050 Clermont-Ferrand CEDEX 2 - 04.73.31.84.88