Église paroissiale
Saint-Georges
Église paroissiale Saint-Georges
Auvergne-Rhône-Alpes ; Puy-de-Dôme (63) ; Gelles
Anciennement région de : Auvergne
Rochefort-Montagne
1823 A3 1076 ; 1984 AB 50
En village
12e siècle ; limite 14e siècle 15e siècle ; 2e moitié 17e siècle ; 18e siècle ; 20e siècle
1657 ; 1691 ; 1929
Daté par source ; porte la date
Attribution par source
La première mention de l'église remonte au 15 juin 1165, quand la bulle du pape Alexandre III reconnaît la possession de l'église à l'abbaye bénédictine de Saint-Alyre (Clermont). Quelques années plus tard, Aymon de Rochefort fait don, à cette même abbaye, de ses droits sur l'église, pour mettre fin à un conflit qui l'opposa à Saint-Alyre. De l'édifice primitif, il ne reste pratiquement rien, si ce n'est les murs, y compris les baies, du choeur dont la construction ne semble pas antérieure au 12e siècle. Les trois dernières travées de la nef semblent avoir été édifiées un peu plus tard. Vers la fin du 14e siècle ou au début du 15e siècle, la première travée de la nef est reconstruite, la chapelle latérale est également édifiée : elle appartient à la famille de Banson qui possède également un droit de sépulture dans l'église. En 1657, la confrérie de Notre-Dame du Rosaire décide de construire la chapelle latérale nord. Un clocher est édifié peu de temps après, en 1691, par Jacob Chardon, de la paroisse de Pontgibaud, ainsi que l'atteste l'inscription scellée dans le mur du clocher. L'église sera gravement endommagée le 18 juin 1739 dans l'incendie qui ravage le village de Gelles : le clocher et une partie de l'église ont subi de graves dégâts qui ne semblent cependant pas irréversibles : c'est peut-être à cette époque que sont reconstruites les voûtes des trois dernières travées. Une imposition exceptionnelle sur le rôle de la taille, prélevée en 1742 et 1743, permet de restaurer l'église. En 1928, un projet de restauration de l'église est rédigé par l'architecte Charles Marc. Il prévoit de remplacer les dalles de pierre de la couverture par des ardoises, le renforcement de l'extrados des voûtes et la reconstruction partielle de trois contreforts du mur nord ainsi que la réfection des parties en pierres de taille. Les travaux sont réalisés par François Giraudon, le procès verbal de réception définitive des travaux est signé le 25 novembre 1929. La flèche de l'église sera enfin complètement restaurée en 1995.
Granite ; basalte ; moellon ; enduit ; andésite ; moyen appareil
Ardoise
Plan allongé
1 vaisseau
Voûte en berceau brisé ; voûte d'ogives ; voûte d'arêtes
Toit à longs pans ; pignon découvert ; croupe ronde ; flèche polygonale ; appentis
Escalier dans-oeuvre : escalier en vis, en charpente ; escalier dans-oeuvre : escalier tournant, en charpente ; escalier hors-oeuvre : escalier en vis sans jour, en maçonnerie
Le chevet circulaire est couvert par une voûte d'ogives, les baies sont romanes. La première travée et la chapelle sud sont couvertes de voûtes d'ogives alors que les trois dernières travées sont couvertes de voûtes en berceau brisé. Les arcs doubleaux de la première travée semblent avoir été réutilisés. La chapelle nord possède une voûte d'arêtes.
Chevet circulaire,clocher sur la nef,massif barlong
Restauré ; état moyen
IM63003297 ; IM63003301 ; IM63003305 ; IM63003308 ; IM63003298 ; IM63003300 ; IM63003299 ; IM63003302 ; IM63003306 ; IM63003307 ; IM63003303 ; IM63003296
Propriété de la commune
1997
© Région Auvergne - Inventaire général du patrimoine culturel
2000
Sauget Jean-Michel
Dossier individuel
Région Auvergne-Rhône-Alpes - Centre de documentation du patrimoine - 59 boulevard Léon Jouhaux - CS 90706 – 63050 Clermont-Ferrand CEDEX 2 - 04.73.31.84.88