Usine de papeterie Bouchet Malmenaide, puis coutellerie, puis grosse forge Delaire, actuellement Anoflex

Dénomination de l'édifice

Usine de papeterie ; coutellerie ; grosse forge

Appellation d'usage

Usine de papeterie Bouchet Malmenaide, puis grosse forge Delaire, actuellement Anoflex

Titre courant

Usine de papeterie Bouchet Malmenaide, puis coutellerie, puis grosse forge Delaire, actuellement Anoflex

Localisation

Auvergne-Rhône-Alpes ; Puy-de-Dôme (63) ; Thiers ; impasse Montmillant

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Auvergne

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Thiers

Lieu-dit

Saint Roch (quartier)

Adresse de l'édifice

Montmillant (impasse)

Références cadastrales

1836 E 219 à 221, 223 ; 1982 AP 16

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Nom du cours d'eau traversant ou bordant l'édifice

La Durolle

Partie constituante non étudiée

Atelier de fabrication ; cheminée d'usine ; bief de dérivation ; barrage

Siècle de la campagne principale de construction

2e moitié 19e siècle

Siècle de campagne secondaire de consctruction

4e quart 20e siècle

Année(s) de(s) campagne(s) de construction

1923 ; 1932 ; 1939

Commentaires concernant la datation

Daté par source

Auteur de l'édifice

Description historique

Cette usine, connue également sous le nom d'usine Montmilland, est mentionnée comme papeterie en 1836. Elle appartient alors à Jean-Baptiste Bouchet Malmenaide. En 1864, l'usine devient la propriété de Mme et Melle Greliche, dans le cadre de la succession de Bouchet Malmenaide. Le bâtiment est alors utilisé comme rouet à émoudre les couteaux. En 1880, l'usineest rachetée par la coutellerie Delaire. La fondation de cette entreprise, installée jusqu'alors dans le quartier du Moutier, remonte au 17e siècle. A l'époque du rachat de l'usine Montmillant, la coutellerie Delaire réforme profondément ses procédés de fabrication, à l'initiative de son directeur Jean Delaire Bourgeois. Dans les années 1870-1880, ce dernier effectue de fréquents voyages en France et à l'étranger et importe à Thiers des techniques nouvelles, dans les domaines de la dorure et du nickelage (1873) , du décolletage mécanique des vis de ciseaux (vers 1875) et de la forge mécanique (1888). Ces perfectionnements permettent à l'entreprise d'obtenir une médaille d'or à l'exposition universelle de 1900. Au début du 20e siècle, l'entreprise développe deux activités distinctes, qui sont d'une part la coutellerie (couteaux, ciseaux, sécateurs et coupe-volailles) , d'autre part la fabrication par estampage de lames de couteaux et pièces diverses commercialisées brutes de forge. Progressivement, la branche coutellerie est abandonnée au profit de l'activité d'estampage. Depuis les années 1980, l'entreprise appartient au groupe Anoflex (anciennement Soderax) , et fabrique des raccords pour l'industrie de l'automobile et du poids-lourd. L'usine a définitivement cessé son activité en décembre 2004. En 1900, l'entreprise emploie 70 ouvriers à l'usine et 115 travailleurs à domicile. On comptait 7 employés en décembre 2004.

Matériaux du gros-œuvre

Béton ; granite ; brique ; bois ; moellon sans chaîne en pierre de taille ; pan de bois ; enduit

Matériaux de la couverture

Tuile creuse ; tuile mécanique

Description de l'élévation intérieure

Étage de soubassement ; rez-de-chaussée surélevé

Typologie du couvrement

Voûte en berceau plein-cintre ; voûte en berceau brisé

Typologie de couverture

Toit à longs pans ; lanterneau

Source de l'énergie utilisée par l'édifice

Énergie hydraulique ; turbine hydraulique ; énergie électrique ; produite à distance ; achetée

Commentaire descriptif de l'édifice

Le bâtiment principal, qui abrite les ateliers de fabrication, est construit en moellon de granite. Le faîtage du toit est coiffé d'un lanterneau. L'étage de soubassement, qui correspond à l'ancienne papeterie, est voûté. Les autres parties de l'usine possèdent des murs en béton (magasin d'acier et bureaux) ou en briques (atelier de fabrication de l'outillage). L'usine comprend également un bâtiment à pan de bois, qui abrite l'atelier de grenaillage et les archives anciennes. Toutes les charpentes sont en bois et la plupart des ouvertures ont des encadrements en briques. Un barrage vertical en pierres est construit en amont du site. Le bief longe la façade de l'usine, délimité coté rivière par un mur en pierres. Il se divise en deux parties, alimentant les deux turbines hydrauliques. La cheminée, de section ronde, est haute d'environ 25 mètres. Les briques qui la construisent sont positionnées de façon à dessiner une spirale.

Technique du décor des immeubles par nature

Peinture

Description de l'iconographie

Vestiges d'une enseigne publicitaire peinte sur la façade coté rivière.

État de conservation (normalisé)

Établissement industriel désaffecté

Référence aux objets conservés

IM63002107 ; IM63002101 ; IM63002108 ; IM63002104 ; IM63002106 ; IM63002111 ; IM63002098 ; IM63002099 ; IM63002103 ; IM63002102 ; IM63002105

Intérêt de l'édifice

À signaler

Eléments remarquables dans l'édifice

Machine de production (étudiée dans la base Palissy) ; machine énergétique (étudiée dans la base Palissy)

Statut juridique du propriétaire

Propriété d'une société privée

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2000

Copyright de la notice

© Région Auvergne - Inventaire général du patrimoine culturel ; © Ville de Thiers

Date de rédaction de la notice

2001

Noms des rédacteurs de la notice et du dossier

Henry Anne

Cadre de l'étude

Typologie du dossier

Dossier individuel

Adresse du dossier Inventaire

Région Auvergne-Rhône-Alpes - Centre de documentation du patrimoine - 59 boulevard Léon Jouhaux - CS 90706 – 63050 Clermont-Ferrand CEDEX 2 - 04.73.31.84.88