Hôtel de voyageurs
Hôtel des Iles Britanniques
Hôtel des Iles Britanniques
Auvergne-Rhône-Alpes ; Puy-de-Dôme (63) ; La Bourboule ; quai Gambetta
Anciennement région de : Auvergne
Rochefort-Montagne
Gambetta (quai)
1966 AD 300
En ville
Jardin
4e quart 19e siècle
1er quart 20e siècle (?)
Daté par travaux historiques
Attribué par travaux historiques
Hôtel de voyageurs dit Hôtel des Iles Britanniques, construit sur la rive gauche de la Dordogne entre 1880 et 1887. Le projet serait dû à l'architecte bourboulien - et maire de la ville de 1884 à 1896 Antoine Gardin. L'hôtel faisait partie des grands hôtels de la station thermale, et possédait des annexes dans le quartier, comme le bâtiment dit "Villa des Iles Britanniques" au sud-est. A une époque indéterminée, peut-être au début du 20e siècle, une véranda est accolée à l'élévation ouest, au niveau du rez-de-chaussée. En 1937, l'hôtel fait l'objet d'un projet de réaménagement concernant l'étage de comble : il est signé par l'architecte Marcel Jarrier, mais ne sera pas totalement réalisé (en tout cas pas selon les dessins) : c'est peut-être à cette époque que le toit à l'impériale qui dominait les toitures de l'hôtel a été supprimé. Actuellement, l'hôtel est fermé et a été racheté par un groupe privé, mais on ne connaît pas sa future destination.
Tuf volcanique ; granite ; moellon ; trachyte ; andésite ; pierre de taille ; enduit d'imitation ; enduit
Ardoise
Étage de soubassement ; rez-de-chaussée surélevé ; 3 étages carrés ; étage de comble
Élévation ordonnancée
Toit à longs pans brisés ; croupe brisée ; toit à l'impériale
Hôtel isolé sur sa parcelle en bordure du ruisseau du Vendeix. Il a été conçu comme un parallélépipède trapu, à étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 3 étages carrés et un étage de comble. Les élévations sont à travées régulières : l'élévation principale en compte sept, dont les trois centrales forment une légère avancée par rapport au reste de la façade. Ces trois travées sont soulignées de chaînes d'angles et de balcons. Les baies du rez-de-chaussée sont en plein cintre, les autres en arc segmentaire. Des lucarnes percées dans les pans brisés du toit (longs pans et croupes) éclairent l'étage de comble (côté est, ces lucarnes ont subi des remaniements). A l'origine, un toit à l'impériale (très aplati) dominait la partie centrale de l'édifice. Une véranda en rez-de-chaussée, accolée au côté ouest, est en encorbellement au dessus du ruisseau. Le matériau de gros-oeuvre, caché sous un enduit (à faux joints imitant la pierre de taille au niveau du rez-de-chaussée, lisse aux étages) est constitué de moellons de tuf (dit pierre de la Bugette). Le solin est en moellons de granite disposés en opus incertum. Les encadrements, corniche, bandeaux et chaînes d'angles sont en pierre de taille d'andésite (ou de trachy-andésite ?). La toiture est en ardoise.
Sculpture
Fronton
Les trois lucarnes centrales de l'élévation principale sont à fronton cintré.
Propriété d'une société privée
1999
© Région Auvergne - Inventaire général du patrimoine culturel
2002
Ceroni Brigitte
Dossier individuel
Région Auvergne-Rhône-Alpes - Centre de documentation du patrimoine - 59 boulevard Léon Jouhaux - CS 90706 – 63050 Clermont-Ferrand CEDEX 2 - 04.73.31.84.88