Funiculaire
Téléférique
Funiculaire
Auvergne-Rhône-Alpes ; Puy-de-Dôme (63) ; La Bourboule ; avenue de Charlannes
Anciennement région de : Auvergne
Rochefort-Montagne
Charlannes (avenue de)
En ville
1er quart 20e siècle
1er quart 20e siècle
1910
Datation par source
Attribué par source
L'installation du funiculaire de Charlannes est envisagée en 1900. Elle est due à l'initiative de Monsieur Claret, constructeur du premier tramway électrique à Clermont-Ferrand. Le projet consiste en un tramway pour l'acheminement des voyageurs depuis le casino des Thermes jusqu'à la gare de départ, et en un funiculaire montant sur le plateau de Charlannes ; mais le tramway ne fonctionnera que peu de temps. De plus, dès 1902, année de l'inauguration de ce funiculaire, un hôtel est construit sur le plateau pour l'accueil des promeneurs. Entre 1905 et 1912, la gare d'embarquement, extrêmement modeste, est agrandie à l'avant par une partie plus basse. En 1910, l'architecte Louis Jarrier présente un projet pour l'aménagement de la charpente de cette partie basse : les travaux, réalisés, consistent en un habillage en bois des fermes apparentes du pignon. A la même période, en 1909-1910, Louis Jarrier travaille aussi à un projet d'agrandissement et de transformation de l'hôtel du plateau (d'autres bâtiments viendront s'y ajouter au milieu du 20e siècle). En 1921, le bail est repris à Monsieur Claret par la société "L'Energie industrielle". A une époque indéterminée (années 1920 ou 1930 ?) , la gare de départ est entièrement reconstruite. Le funiculaire est détruit en 1958, et remplacé vers 1975 par des télécabines au départ du parc Fenestre. Les seuls vestiges de cet ensemble sont ceux de la gare d'embarquement dans le haut de l'avenue de Charlannes, et l'hôtel du plateau, aujourd'hui transformé.
Pierre ; moellon ; bois
En rez-de-chaussée
Toit à longs pans ; pignon couvert
La gare d'embarquement du funiculaire est, à l'origine, constituée de deux murs gouttereaux parallèles en moellons de pierre, sur lesquels repose la charpente d'un toit à longs pans et pignons couverts (le matériau de couverture n'est pas connu). Après agrandissement, cette partie est précédée par un ajout plus bas, mais construit sur le même principe, et dont les fermes apparentes en pignon seront habillées de bois, suivant le projet de Louis Jarrier. La reconstruction de cette gare se fait entièrement en maçonnerie, enduite, couverte d'un toit à longs pans et croupes, interrompu en mur-gouttereau principal par un pignon couvert d'un toit à deux pans. Elle présente en outre un décor de pilastres et de corniche sur modillons, ainsi qu'une scène folklorique en façade. La longueur de la voie entre la gare de départ et le plateau de Charlannes était de 587 mètres, sur une pente variant entre 50 % et 61 %. Le funiculaire possédait un système à contrepoids d'eau (une certaine quantité d'eau était emmagasinée sous chaque voiture et le volume variait en fonction du nombre de voyageurs transportés). Le tracé était constitué de deux voies se rejoignant à un palier intermédiaire, à mi-chemin : deux voitures se rejoignaient là et repartaient en sens inverse, une fois le groupe de voyageurs (montant ou descendant, selon le cas) transféré dans l'autre voiture.
Détruit
Propriété d'une société privée,propriété de la commune (?)
1999
© Région Auvergne - Inventaire général du patrimoine culturel
2002
Ceroni Brigitte
Dossier individuel
Région Auvergne-Rhône-Alpes - Centre de documentation du patrimoine - 59 boulevard Léon Jouhaux - CS 90706 – 63050 Clermont-Ferrand CEDEX 2 - 04.73.31.84.88